Fixtures

Matchs internationaux 06/01 00:00 - Mexique vs Bolivie - View
Copa America, Tableau final 06/23 22:00 1 États-Unis vs Bolivie - View
Copa America, Tableau final 06/28 01:00 2 Uruguay vs Bolivie - View
Copa America, Tableau final 07/02 01:00 3 Bolivie vs Panama - View

Résultats

Matchs internationaux 03/25 21:00 - Bolivie v Andorre W 1-0
Matchs internationaux 03/22 21:00 - Algérie v Bolivie L 3-2
Qualifications Coupe du Monde CONMEBOL 11/21 23:30 6 [2] Uruguay v Bolivie [9] L 3-0
Qualifications Coupe du Monde CONMEBOL 11/16 20:00 5 [10] Bolivie v Pérou [9] W 2-0
Qualifications Coupe du Monde CONMEBOL 10/17 22:30 4 [8] Paraguay v Bolivie [10] L 1-0
Qualifications Coupe du Monde CONMEBOL 10/12 23:00 3 [10] Bolivie v Équateur [9] L 1-2
Qualifications Coupe du Monde CONMEBOL 09/12 20:00 2 [9] Bolivie v Argentine [3] L 0-3
Qualifications Coupe du Monde CONMEBOL 09/09 00:45 1 [6] Brésil v Bolivie [5] L 5-1
Matchs internationaux 08/27 20:00 - Bolivie v Panama L 1-2
Matchs internationaux 06/21 00:00 - Bolivie v Chili D 0-0
Matchs internationaux 06/17 23:30 - Équateur v Bolivie L 1-0
Matchs internationaux 03/28 19:00 - Arabie Saoudite v Bolivie W 1-2

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 11 6 5
Wins 2 2 0
Draws 1 1 0
Losses 8 3 5
Goals for 8 5 3
Goals against 20 7 13
Clean sheets 3 3 0
Failed to score 5 2 3

L'équipe de Bolivie de football (en espagnol : Selección Boliviana de Fútbol) est la sélection de joueurs de football boliviens représentant le pays lors des compétitions régionales, continentales et internationales sous l'égide de la fédération bolivienne de football. Après une affiliation de la fédération à la Confédération sud-américaine de football puis à la FIFA en 1926, la sélection s'engage en Championnat sud-américain de football où elle dispute la première rencontre de son histoire la même année face au Chili. La Copa América 2019 constitue sa 27e participation à la compétition continentale. Elle compte à son palmarès une victoire en Copa América en 1963, ainsi qu'une finale perdue (en 1997), et a participé à trois phases finales de Coupe du monde (1930, 1950 et 1994).

Elle a également remporté le tournoi de football des Jeux bolivariens à deux reprises. La « Verde », comme elle est surnommée, dispute ses rencontres à domicile au Stade Hernando Siles, situé à La Paz, à plus de 3 700 mètres d'altitude. Les Boliviens sont, au , au 81e rang mondial selon le Classement FIFA.

History

Genèse de l'équipe nationale (1926-1930)

Le onze du premier match de l'histoire de la sélection face au Chili, le 3 mai 1926

Jesús Bermúdez - Diógenes Lara, Casiano Chavarría - Eliseo Angulo , Jorge Soto, Renato Sáinz - Carlos Soto , Teófilo Aguilar , Mario Alborta, Rafael Méndez, José Bustamante

La fédération bolivienne de football est fondée le dans la ville de Cochabamba. De nombreuses associations et clubs amateurs existent dans le pays depuis la fin du XIXe siècle et organisent des compétitions au niveau local. Le premier président de la fédération est le docteur Aniceto Solares. La création de la fédération permet par la suite l'instauration du tout premier championnat national de football. Le , la fédération s'affilie à la FIFA lors de son 15e congrès, organisé à Rome et fait de même à la CONMEBOL, la confédération sud-américaine le 12 octobre, devenant le septième membre sud-américain. À présent, l'équipe nationale peut prendre part à la compétition continentale qui oppose les sélections sud-américaines membres de la CONMEBOL, la Copa América.

La Verde joue le premier match de son histoire lors de la Copa América 1926, le jour de son entrée au sein de la CONMEBOL, pour la rencontre qui l'oppose au pays organisateur, le Chili. Le tournoi continental est un véritable calvaire pour les partenaires du sélectionneur Job de la Cerda puisqu'ils perdent assez lourdement les quatre rencontres qu'ils disputent (1-7 contre le Chili puis 0-5 contre l'Argentine, 1-6 face au Paraguay et enfin 0-6 contre les Uruguayens). Lors de l'édition suivante en 1927, les Boliviens repartent du Pérou avec de nouveau trois défaites en trois matchs, malgré un dernier revers accroché (2-3) face au pays organisateur (qui participe à sa première Copa América). C'est le dernier match de la Bolivie en Copa América jusqu'en 1945 et elle ne joue plus aucune rencontre avant son départ pour l'Uruguay afin de participer à la Coupe du monde en 1930.

D'une Coupe du monde à l'autre (1930-1950)

La sélection de Bolivie avant son entrée en Coupe du monde 1930 face à la Yougoslavie.

La première édition de la Coupe du monde est organisée en Uruguay en juillet 1930. Pour la seule fois de l'histoire de la compétition, les équipes participantes sont invitées par la FIFA et n'ont pas à disputer de campagne de qualification. La sélection bolivienne prend part au tournoi, tout comme l'ensemble des équipes nationales sud-américaines alors affiliées à la CONMEBOL. La fédération bolivienne choisit Ulises Saucedo qui, en plus de sa fonction de sélectionneur, est également l'un des onze arbitres désignés par la FIFA (il officie lors de la rencontre du premier tour entre l'Argentine et le Mexique dans le groupe 1). La Verde est versée dans le groupe 2, en compagnie du Brésil et d'une équipe européenne, la Yougoslavie. Le premier match face à la sélection des Balkans est accroché puisqu'à l'heure de jeu, aucun but n'est marqué. Les partenaires d'Yvan Beck prennent le large dans la dernière demi-heure, inscrivant quatre buts au gardien bolivien Jesús Bermúdez. Cette victoire yougoslave, couplée à un succès face aux Auriverde lors du premier match du groupe, les qualifie pour les demi-finales et enlève tout intérêt sportif au dernier match du groupe entre Brésiliens et Boliviens. Une fois encore, la sélection andine craque en fin de rencontre et encaisse trois buts en vingt minutes, pour une nouvelle défaite quatre à zéro. Les Boliviens quittent la compétition sans avoir inscrit le moindre but.

En 1932, la guerre du Chaco entraîne une première mise en sommeil de la sélection nationale. Elle va ainsi se retirer des éliminatoires pour les éditions 1934 et 1938 de la Coupe du monde et ne participe pas aux Copa América 1935 et 1937. La dernière sortie de la sélection nationale avant 1945 est sa participation à la première édition des Jeux bolivariens, organisés à Bogota en Colombie. Deux événements se produisent lors du tournoi de football des Jeux. Tout d'abord, le , la Bolivie met fin à la série de défaites qui l'accompagnent depuis sa création en accrochant le match nul 1-1 face à l'Équateur, qui dispute là la première rencontre officielle de son histoire. Mieux encore, trois jours plus tard, les hommes de Julio Borelli obtiennent la première victoire de la sélection, en s'imposant 3-1 face au Venezuela. Finalement, les Boliviens achèvent le tournoi à la deuxième place, derrière le Pérou, avec un second succès obtenu contre la Colombie. À la suite de cette participation, la Bolivie se retire à nouveau de toute compétition internationale, manquant trois nouvelles Copa América (1939, 1941 et 1942).

La sélection de Bolivie lors de la Copa América 1946.

En 1945, la Bolivie dispute la 3e Copa América de son histoire, organisée par le Chili. Toujours dirigée par Julio Borelli, elle parvient pour la première fois à inscrire un point, décrochant deux matchs nuls (pour quatre défaites) face à l'Équateur et la Colombie. L'année suivante, la Verde change de sélectionneur puisque c'est l'ancien international Diógenes Lara qui en prend les commandes. Sous ses ordres, les Boliviens perdent les cinq rencontres qu'ils disputent et lors de l'édition 1947, ils ne peuvent faire mieux qu'une avant-dernière place, avec un bilan de deux matchs nuls (à nouveau face à l'Équateur et la Colombie) et cinq défaites. En 1948, c'est Félix Deheza qui occupe le poste de sélectionneur pour la 2e participation bolivienne aux Jeux bolivariens. Ses hommes obtiennent le nul face au Venezuela avant de s'incliner contre le Pérou. La Copa América 1949 va en revanche être meilleure sur le plan des résultats sportifs. Organisée au Brésil, un an avant la Coupe du monde, les Boliviens terminent à une prometteuse quatrième place avec un bilan de quatre victoires (dont deux premières, face au Chili et à l'Uruguay) pour trois défaites, dont un revers historique 1-10 contre les Brésiliens. L'attaquant du Club Bolívar, Víctor Ugarte, inscrit cinq buts lors de la compétition.

La rencontre contre le Chili, organisée le est une première pour deux raisons. D'abord, c'est le tout premier match amical disputé par la sélection bolivienne et c'est surtout la toute première rencontre jouée à domicile, à La Paz. La Verde s'impose 2-0 et les Chiliens prennent leur revanche de façon éclatante, deux semaines plus tard à Santiago, l'emportant sur le score sans appel de cinq buts à zéro. La fédération bolivienne prend la décision d'engager un sélectionneur étranger en la personne de l'Italien Mario Pretto pour mener les Boliviens vers leur deuxième phase finale de Coupe du monde. Comme lors des éditions précédentes, la Bolivie obtient son billet pour le Brésil sans jouer le moindre match : versée dans le groupe 7 en compagnie du Chili et de l'Argentine où deux places sont attribuées, Boliviens et Chiliens bénéficient du forfait argentin pour se qualifier directement pour la Coupe du monde. Le tirage au sort de la phase finale la place dans le groupe D, en compagnie de l'Uruguay, de l'Écosse et de la Turquie. Cependant, les retraits de l'Écosse et de la Turquie laissent la Verde affronter uniquement les Uruguayens. Le , la Celeste s'impose 8-0, la plus lourde défaite de l'histoire de la Coupe du monde, les éliminant de la compétition, sans avoir inscrit le moindre but, comme vingt ans plus tôt. Les attaquants uruguayens Oscar Míguez et Juan Alberto Schiaffino marquent la rencontre de leur empreinte en inscrivant respectivement un triplé et un doublé.

Vers le titre en Copa América (1951-1963)

Après deux ans et demi sans jouer, c'est un autre Italien, Cesar Vicino qui prend la tête de la sélection. Son principal objectif est la participation à la Copa América 1953 au Pérou. Le premier match de la Verde est une belle performance puisque grâce à un but de Víctor Ugarte, elle bat le Pérou à Lima. La suite du tournoi est moins glorieuse avec un seul match nul lors des cinq matchs suivants, dont une déroute 8-1 face aux Brésiliens. Les Boliviens restent ensuite quatre ans sans disputer une seule rencontre, manquant du même coup les éditions 1955, 1956 et 1957 de la Copa América.

La sélection bolivienne en 1957, lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1958.

Avec Félix Deheza comme sélectionneur, de retour après un premier mandat avant la Coupe du monde 1950, la Bolivie s'inscrit dans les éliminatoires pour la Coupe du monde 1958, organisée en Suède. Les éliminatoires se disputent selon un calendrier ramassé puisque les Boliviens affrontent l'Argentine et le Chili en matchs aller et retour sur une période de quatre semaines. Les Andins gagnent leurs deux rencontres jouées au stade Hernando Siles et s'inclinent à Santiago et Buenos Aires. C'est l'Argentine d'Omar Sívori qui se qualifie pour la phase finale. En 1959, la sélection bolivienne fait son retour en Copa América lors de l'édition jouée en Argentine. Le tournoi est une succession de défaites, avec en ouverture un revers 0-7 contre le pays organisateur. Les hommes du sélectionneur Vicente Arraya terminent bons derniers, n'accrochant qu'un match nul lors de leur dernière rencontre contre le Pérou. Deux ans plus tard, les éliminatoires pour la Coupe du monde 1962 au Chili tournent court puisque les Boliviens sont éliminés après un duel en aller-retour contre l'Uruguay. Ils terminent l'année avec une double confrontation face au Paraguay lors de la traditionnelle Copa Paz del Chaco. Arraya laisse sa place au Brésilien Danilo Faria Alvim, qui a pour objectif principal de bien figurer lors de la Copa América 1963, la première de l'histoire à se jouer en Bolivie.

Disputée au mois de mars 1963, cette 28e édition voit les forfaits du Chili, 3e de la Coupe du monde disputée chez lui et de l'Uruguay. Emmenée par ses attaquants Máximo Alcócer et Wilfredo Camacho, la Bolivie survole la compétition puisqu’après avoir été accrochée en ouverture lors d'un spectaculaire match nul face à l'Équateur (4-4), elle remporte tous ses autres matchs, toujours par des petits écarts. La dernière rencontre est un nouveau festival offensif puisque les hommes d'Alvim font plier les champions du monde brésiliens sur le score de cinq buts à quatre. Ce sacre continental est le tout premier titre de l'histoire de la sélection bolivienne.

Traversée du désert (1965-1991)

Deux ans après ce triomphe continental, les Boliviens, dirigés à présent par l'ancien international Freddy Valda, s'engagent dans les éliminatoires pour la Coupe du monde 1966, organisée par l'Angleterre. Opposés dans leur groupe de qualification au Paraguay et à l'Argentine, ils sont éliminés avec trois défaites en quatre rencontres. En fin d'année, la sélection participe au tournoi de football des 5e Jeux bolivariens, en Équateur, où elle se classe à la 4e place. En janvier 1967, la Bolivie a l'occasion de défendre son titre sud-américain remporté quatre ans plus tôt en participant à la Copa América en Uruguay. La Verde n'est pas à la hauteur de son statut de tenant du titre, incapable de remporter un match, ni même de marquer un seul but. Les éliminatoires de la Coupe du monde 1970 s'achèvent sur une nouvelle élimination, non sans avoir remporté les deux rencontres jouées à La Paz contre l'Argentine et le Pérou, futur quart-finaliste du mondial mexicain. L'année suivante, la Bolivie remporte le deuxième titre de son histoire en s'imposant lors des 6e Jeux bolivariens disputés à Maracaibo au Venezuela.

L'interruption de la Copa América entre 1967 et 1975 réduit considérablement le nombre de sorties internationales de la sélection bolivienne. Ainsi, entre 1969 et 1973, elle ne joue qu'un match amical contre le Chili et participe à la Coupe de l'Indépendance du Brésil. L'année 1973 débute avec une longue série de rencontres amicales, afin de préparer au mieux les éliminatoires de la Coupe du monde 1974 en Allemagne de l'Ouest. Confrontés à l'Argentine et au Paraguay, la campagne de qualification est catastrophique puisque les partenaires d'Ovidio Mezza perdent les quatre matchs qu'ils disputent. L'année suivante, la Bolivie dispute la Copa América, qui est organisée sous une nouvelle formule. Après trois rencontres de préparation disputées à Cochabamba, les hommes de Valda sont opposés dans le groupe 2 au Chili et au Pérou. Ils démarrent bien la compétition en battant les Chiliens à Oruro avant de subir trois défaites, un résultat qui les prive des demi-finales. Seul Ovidio Mezza est au niveau puisqu'il inscrit les trois buts de sa sélection. Deux ans plus tard, la Verde, à présent dirigée par l'ancien buteur Wilfredo Camacho s'engage dans les éliminatoires de la Coupe du monde 1978, disputée en Argentine. Les Boliviens dominent leur groupe de qualification lors du premier tour, en devançant l'Uruguay et le Venezuela. Le tour suivant regroupe les trois sélections ayant terminé en tête de leur poule pour des matchs disputés sur terrain neutre, à Cali en Colombie. Face au Brésil et au Pérou, l'écart est trop grand pour la sélection andine puisqu'elle subit deux lourds revers (0-8 contre les Auriverde et 0-5 face aux Péruviens). La qualification reste toutefois possible puisque la Bolivie affronte en barrage intercontinental la Hongrie, en matchs aller-retour. Une nouvelle déroute 6-0 fait perdre tout espoir de voir la sélection disputer une troisième phase finale, un espoir annihilé par une autre défaite 2-3 à domicile pour le match retour.

La Copa América 1979 se conclut à nouveau par une élimination au premier tour, malgré deux victoires au stade Hernando Siles face aux champions du monde argentins et au Brésil. Les hommes de Ramiro Blacut enchaînent ensuite avec une série de matchs amicaux pendant huit mois, avec plusieurs affrontements contre des sélections européennes (Pologne, Finlande, Tchécoslovaquie ou encore Bulgarie) afin de préparer au mieux les éliminatoires pour la Coupe du monde 1982 en Espagne. Opposés dans le groupe 1 au Brésil et au Venezuela, les Andins voient la qualification leur échapper avec un bilan d'une seule victoire (à domicile face aux Venezueliens) pour trois revers. La Copa América 1983, qui voit le retour sur le banc de Wilfredo Camacho, s'achève également dès le premier tour, avec deux nuls et deux défaites, dans un groupe dominé par le Pérou. Pour les éliminatoires de la Coupe du monde 1986 au Mexique, la Bolivie termine dernière de son groupe de qualification, derrière le Brésil et le Paraguay, toujours sans victoire à son actif. En 1987, la nouvelle mouture de la Copa América, à nouveau organisée dans un des pays sud-américains (en l'occurrence l'Argentine), est une nouvelle déception pour les hommes de Nito Osvaldo Veiga avec un nul, une défaite et aucun but inscrit. L'année 1989 est particulière puisqu'avec l'organisation bisannuelle de la Copa América, la sélection va disputer durant l'année la Copa América, disputée en juillet au Brésil puis les matchs de qualification pour la Coupe du monde 1990 en Italie. Emmenés par l'Argentin Jorge Habbeger, les Andins enchaînent une deuxième Copa América consécutive sans but inscrit avant d'être éliminés avec les honneurs dans la course pour la phase finale, laissant la première place du groupe à l'Uruguay à la faveur de la différence de buts. Ils ne parviennent pas à confirmer lors de la Copa América 1991 au Chili, une fois encore achevée sans victoire. L'arrivée du technicien espagnol Xabier Azkargorta en janvier 1993 va être le point de départ de la plus belle période du football bolivien.

Période dorée (1993-1999)

Le technicien espagnol commence son mandat sur le banc bolivien lors d'un match amical gagné face au Honduras à Cochabamba. Après une longue série de matchs amicaux durant le printemps, il emmène son groupe en Équateur afin de participer à la Copa América 1993. Opposés dans le groupe C à l'Argentine, à la Colombie et au Mexique, les Andins sont éliminés avec les honneurs, accrochant deux nuls face aux Colombiens et aux Mexicains et ne cédant que d'un but contre les Biancocelesti. Azkargorta enchaîne ensuite avec la première rencontre des éliminatoires pour la Coupe du monde 1994 à Puerto Ordaz au Venezuela où il permet à la sélection d'obtenir la plus large victoire de son histoire à l'extérieur (7-1). La Bolivie parvient ensuite à remporter les quatre matchs suivants, qu'elle joue au Stade Hernando Siles, devant le Brésil (qui subit ce jour-là la première défaite de son histoire en éliminatoires d'une Coupe du monde), l'Uruguay, l'Équateur et le Venezuela (à nouveau étrillé sur le score de 7-0). Avec cinq succès en autant de matchs, la sélection est parfaitement lancée pour participer à sa troisième phase finale de Coupe du monde puisqu'elle compte quatre points d'avance sur le deuxième du groupe, le Brésil. Elle ne parvient pas ensuite à maintenir son rythme, encaissant une lourde défaite à Recife et un autre revers à Montevideo. Avant la dernière journée, la Verde partage la tête du groupe avec les Brésiliens et les Uruguayens, qui se rencontrent à Rio de Janeiro : un point face à l'Équateur suffit aux partenaires de Carlos Trucco pour occuper l'une des deux premières places du groupe, synonyme de qualification pour les États-Unis. Le contrat est rempli avec un match nul décroché à Guayaquil, qui permet à la Bolivie de participer à nouveau à la Coupe du monde, quarante-quatre ans après sa dernière apparition, pour ce qui est sa première qualification sur le terrain.

À partir d', Azkargorta emmène son groupe effectuer une tournée en Europe, multipliant ainsi les rencontres amicales face à des sélections nationales. La Bolivie affronte ainsi la Roumanie, la Grèce, l'Islande ou encore la république d'Irlande. Le bilan de cette période de préparation n'est pas fameux avec une seule victoire en six matchs. Après deux dernières rencontres à domicile face au Pérou puis contre la Suisse à Montréal, les Andins partent pour Chicago, lieu de leur première rencontre. Le tirage au sort leur offre le privilège de disputer le match d'ouverture de la compétition, face au tenant du titre, l'Allemagne. Au terme d'une rencontre équilibrée, les partenaires d'Etcheverry (exclu en fin de rencontre) s'inclinent par le plus petit des scores, sur un but de Jürgen Klinsmann. La deuxième rencontre semble plus à leur portée puisqu'à Foxborough, la Verde affronte la Corée du Sud, qui a réussi l'exploit d'accrocher l'Espagne lors du premier match. Le duel entre les guerriers Taeguk et les Boliviens se terminent sur un score nul et vierge et voit une fois encore les hommes d'Azkargorta finir à dix, après un carton rouge de Luis Héctor Cristaldo. La qualification pour les huitièmes de finale reste tout de même possible, en cas de victoire face à la Roja lors du dernier match, joué au Soldier Field de Chicago. Par l'intermédiaire d'Erwin Sánchez, la sélection réussit à marquer le premier but de son histoire en Coupe du monde mais ne peut éviter la défaite contre une équipe d'Espagne hors de portée. Avec un seul point en trois rencontres, la Bolivie termine à la dernière place du groupe et est logiquement éliminée de la compétition. Dans le classement officiel de la compétition, l'équipe termine à la 21e place.

L'année suivante, avec Antonio López Habas à sa tête, la Bolivie confirme son renouveau sportif lors de la Copa América 1995, jouée en Uruguay puisqu'elle atteint pour la première fois les quarts de finale de la compétition, après avoir terminé à la troisième place de son groupe du premier tour, derrière les États-Unis et l'Argentine. En quart de finale, la Verde s'incline face au pays organisateur, qui remporte l'épreuve quelques jours plus tard. Malgré cette belle performance, López Habas quitte son poste, remplacé par le Yougoslave Dušan Drašković. L'ancien sélectionneur de l'Équateur a une double mission : préparer la sélection nationale pour la Copa América 1997, jouée à domicile et bien figurer lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1998, qui prend pour la première fois la forme d'une poule unique. La sélection andine dispute au printemps une longue série de rencontres amicales avant d'attaquer sa campagne qualificative, le , par une défaite 3-1 en Argentine. Elle poursuit avec de nouveaux matchs amicaux, dont une participation à l'US Cup, en compagnie du Mexique, de l'Irlande et des États-Unis. Le premier match des éliminatoires disputé à domicile est un festival, avec une large victoire contre les Venezueliens (6-1). La Verde ne parvient pas à confirmer puisqu'à mi-parcours, elle ne compte que trois succès, tous à domicile, en huit rencontres. Elle reste néanmoins sur une victoire de prestige contre l'Argentine, à quelques jours du coup d'envoi de la Copa América.

Pour la deuxième fois dans l'histoire de la compétition, c'est donc la Bolivie qui accueille les rencontres de la Copa América. Malgré leur parcours chaotique dans les éliminatoires de la Coupe du monde, la sélection bolivienne figure parmi les favoris, du fait d'évoluer à domicile, dans des enceintes situées à très hautes altitudes, contrairement à la majorité des autres équipes sud-américaines. Placée dans le groupe B, elle réalise un parcours parfait en battant successivement le Venezuela, le Pérou puis l'Uruguay, tenant du titre, sans encaisser un seul but. La suite du tournoi se révèle tout aussi bonne avec un succès en quart de finale contre la Colombie avant de s'imposer en demi-finale face aux Mexicains. La finale oppose donc le pays organisateur au champion du monde en titre, le Brésil de Ronaldo. Les partenaires d'Erwin Sánchez, auteur d'un but des 40 mètres juste avant la pause, tiennent le match nul avant de céder dans les dix dernières minutes de la rencontre, sur une percée de Ronaldo et un but de Zé Roberto dans les arrêts de jeu. Les Brésiliens remportent la 5e Copa América de leur histoire, la première gagnée hors du Brésil.

Après une année 1998 passée sans jouer, la sélection, dirigée à présent par l'Argentin Héctor Veira, dispute une série de rencontres amicales, dont une tournée au Guatemala et aux États-Unis. La Verde a deux objectifs pour cette année 1999 : confirmer lors de la Copa América sa place de finaliste deux ans plus tôt et bien figurer pour la première Coupe des confédérations de son histoire. Organisée au Paraguay, la Copa América 1999 est la première à accueillir parmi les participants une sélection d'Asie, en l'occurrence le Japon, qui est dans la poule de la Bolivie au premier tour, avec le pays organisateur et le Pérou. Après un nul sans but contre les Paraguayens, la sélection s'incline 1-0 contre le Pérou avant d'être accrochés par les Blue Samourais 1-1. Avec deux points, les hommes de Veira ne peuvent pas accéder aux quarts de finale de la compétition et sont éliminés. Erwin Sánchez est le seul buteur de son équipe.

La Bolivie enchaîne trois semaines après son nul face au Japon par la Coupe des confédérations, disputée au Mexique. Sa place de finaliste de la Copa América 1997, couplée au désistement du champion du monde en titre, la France, lui permet de participer pour la première fois à l'épreuve. Elle est opposée dans le groupe A au champion d'Afrique, l'Égypte, au champion d'Asie, l'Arabie saoudite et au vainqueur de la Gold Cup et pays organisateur, le Mexique. La Verde obtient deux matchs nuls, 2-2 contre les Pharaons et 0-0 face aux Saoudiens. Le dernier match contre les Mexicains les voit s'incliner sur un but de Palencia, synonyme d'élimination dès le premier tour. Gutiérrez et Ribera sont les seuls buteurs boliviens de la compétition.

Des résultats sans relief (depuis 2000)

Ronald Raldes, l'un des piliers de la sélection depuis 2001

L'année 2000 démarre par un résultat record puisqu'en match amical, la sélection bolivienne s'impose face à son homologue d'Haïti sur le score de 9-2. Le principal objectif du nouveau sélectionneur, l'ancien international Carlos Aragonés, est de bien figurer lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2002, étalées sur près de vingt mois, entre 2000 et 2001. Les Boliviens enchaînent trois rencontres sans victoire (défaites à l'extérieur face à l'Argentine et à l'Uruguay, nul à domicile face à la Colombie) avant de s'envoler pour le Japon afin de disputer la Coupe Kirin 2000 face aux Blue Samouraï et à la Slovaquie. Le tournoi amical est décevant avec deux revers, sur le même score de 2-0. La suite des éliminatoires confirme les débuts difficiles des Andins, qui perdent tous leurs matchs à l'extérieur et ne réussissent à s'imposer qu'à deux reprises à La Paz, face au Pérou et au Chili. La victoire-fleuve contre les Haïtiens en début d'année était un leurre puisque les attaquants boliviens n'ont marqué que quatre buts lors des treize matchs suivants. Elle retrouve des couleurs peu de temps avant le début de la Copa América 2001 puisque la Verde parvient à inscrire huit buts en deux rencontres : un nul spectaculaire 3-3 au stade Hernando Siles face à l'Argentine avant d'infliger une correction 5-0 face à la Vinotinto. La Copa América en Colombie est une édition particulière puisqu'à la suite de plusieurs forfaits, la Bolivie retrouve dans sa poule l'Uruguay et deux nations centraméricaines, le Honduras et le Costa Rica. Cette quarantième édition du tournoi est catastrophique pour les hommes d'Aragonés qui quittent prématurément Medellín avec trois revers en autant de rencontres, sans parvenir à marquer le moindre but. À cette contre-performance succède une autre déception sportive avec une nouvelle absence en Coupe du monde, à l'issue des qualifications, où les Boliviens se classent à la 7e place de la poule sud-américaine, malgré une victoire de prestige face aux futurs champions du monde brésiliens avec un nouvel entraîneur sur son banc, l'ancien gardien Carlos Trucco. Avec cette élimination de la Coupe du monde, les Boliviens ne jouent que cinq rencontres en 2002, toutes en amical, dont une pour la première fois de leur histoire en Afrique puisqu'ils affrontent l'une des futures révélations de la Coupe du monde 2002, le Sénégal.

Les éliminatoires pour la Coupe du monde 2006 en Allemagne débutent dès l'automne 2003. Après trois rencontres de préparation (face au Mexique, au Portugal et au Panama), la Verde, dirigée par l'ancien sélectionneur du Chili, Nelson Acosta, commence sa campagne de manière catastrophique avec quatre défaites lors des cinq premières rencontres, dont deux larges revers en Uruguay et en Argentine. Ces mauvais résultats provoquent le départ d'Acosta, remplacé par l'ancien international Ramiro Blacut. Un mois avant la Copa América 2004, les Andins battent le Paraguay avant de s'incliner à Quito face à l'Équateur. Versés dans le groupe A en compagnie de la Colombie, du Pérou et du Venezuela ils terminent pour la troisième fois consécutive une Copa América dès le premier tour. Ils accrochent tout d'abord le Pérou 2-2 (après avoir mené 2-0 à l'heure de jeu) avant de perdre face aux Colombiens et de faire match nul contre le Venezuela. Avec deux points et une place de moins bon troisième, la Bolivie quitte la compétition. Blacut et ses hommes doivent enchaîner avec la suite des éliminatoires pour le Mondial. Sur les onze matchs qu'ils disputent, ils n'en remportent que deux, face au Venezuela et au Pérou, et terminent à la dernière place de la poule sud-américaine. Entre-temps, Blacut a été remplacé par Ovidio Mezza, sans obtenir de meilleurs résultats.

En novembre 2006, pour le seul match international de la sélection, c'est l'ancien international Erwin Sánchez qui s'assoit pour la première fois sur le banc bolivien. Il assiste à une large victoire des siens face à l'équipe du Salvador. Il dispose de peu de rencontres pour préparer l'équipe pour la Copa América 2007, disputée pour la première fois au Venezuela mais réussit malgré tout de bons résultats en amical en s'imposant en Afrique du Sud et en décrochant le nul face à la République d'Irlande et au Paraguay. Le tirage au sort place les Andins dans le groupe A, en compagnie du pays organisateur, du Pérou et de l'Uruguay. Comme en 2004, ils terminent le premier tour avec un bilan de deux nuls (2-2 contre le Venezuela et le Pérou) et une courte défaite (1-0 face à l'Uruguay), se classant à la dernière place de la poule. En octobre, les éliminatoires de la Coupe du monde 2010 débutent et le démarrage est catastrophique pour la sélection avec un seul match nul en cinq rencontres. Ils remportent leur premier match en juin 2008 en s'imposant au stade Hernando Siles 4 à 2 face au Paraguay, leader invaincu du groupe. Une deuxième victoire en fin d'année face au Pérou ne leur permet pas de remonter au classement ; à mi-parcours, ils ne comptent que huit points, et sont 8e, à quatre points de la place de barragiste. La seconde moitié de la campagne de qualification est médiocre avec seulement deux victoires et un match nul en neuf rencontres. Mais ces deux victoires, si elles ne permettent finalement pas de se qualifier pour la Coupe du monde, ont un certain prestige puisqu'elles sont obtenues face au Brésil et à l'Argentine. Le large succès contre les hommes de Diego Maradona, sur le score de six buts à un marque les esprits. Cette défaite des Argentins, la plus large depuis soixante ans, met en lumière le jeune Joaquín Botero, auteur d'un triplé. Sánchez achève son mandat le avec une dernière défaite 1-0 à Lima devant le Pérou. Eduardo Villegas assure l'intérim en 2010, où la Verde ne dispute que trois sorties internationales, sans réussir à s'imposer, avant que Gustavo Quinteros ne soit désigné par les dirigeants de la fédération pour devenir le nouveau sélectionneur.

Le match Argentine-Bolivie (1-1) lors du premier tour de la Copa América 2011

Quinteros a deux objectifs pour l'année 2011 : bien figurer lors de la édition de la Copa América, organisée en juillet en Argentine, et réussir une bonne entame dans les éliminatoires du Mondial 2014, qui démarrent en octobre. La longue série de matchs de préparation, disputés entre février et juin, ne permet pas à la sélection de prendre confiance puisqu'elle ne remporte aucun succès. Le tirage au sort de la Copa América la place dans le groupe A, en compagnie du pays organisateur, du Costa Rica, invité et de la Colombie. Les hommes de Quinteros débutent bien en obtenant le match nul 1-1 face à l'Argentine avant de perdre les deux rencontres suivantes sur le même score de deux buts à zéro. Edivaldo Hermoza est le seul buteur de la sélection, qui quitte la compétition dès le premier tour. Le début des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 est catastrophique pour la Bolivie puisqu'elle perd quatre des six premiers matchs et ne remporte qu'un seul match, à domicile face au Paraguay. Cette mauvaise série provoque le départ de Gustavo Quinteros et l'arrivée de Xabier Azkargorta au poste de sélectionneur. Le technicien espagnol, qui effectue son deuxième mandat après un passage sur le banc entre 1993 et 1994, débute par une défaite face à l'Équateur à Quito et ne remporte qu'une seule victoire dans les éliminatoires, en octobre 2012, face à l'Uruguay. Ces mauvais résultats privent la sélection d'une qualification pour la Coupe du monde. En 2013, elle ne remporte qu'une seule victoire, face à Haïti, en dix rencontres. Malgré cette mauvaise série, les dirigeants de la fédération maintiennent leur confiance en Azkargorta.

Avec cette élimination de la Coupe du monde, la Verde s'apprête à passer une année 2014 sans rencontre officielle, la prochaine édition de la Copa América étant programmée pour l'été 2015 au Chili et les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 ne démarrant qu'à l'automne 2015. Son programme pour le premier semestre 2014 se résume à deux rencontres amicales, le , à Séville, face à l'Espagne, championne du monde en titre, puis le , aux États-Unis, contre la Grèce, qualifiée quant à elle pour le Mondial au Brésil dans le cadre d'un mini-tournoi organisé par la Ligue nord-américaine de football. L'année est médiocre sur le plan des résultats avec quatre défaites en autant de rencontres, ce qui provoque le départ d'Azkargorta, qui reprend son poste d'entraîneur du Club Bolívar et l'arrivée de Mauricio Soria, d'abord en tant qu'intérimaire (avant d'être intronisé de manière officielle en janvier 2015). En , la sélection remporte son premier match depuis deux ans en s'imposant en amical face au Venezuela.

En , la Bolivie prend part à la Copa América, organisée au Chili. Comme lors des trois éditions précédentes, les hommes de Soria sont versés dans le groupe du pays hôte, en compagnie cette fois-ci de l'Équateur et du Mexique, trois nations qui ont participé à la Coupe du monde 2014 au Brésil. Les Boliviens débutent la compétition le avec un match nul 0 à 0 contre le Mexique. Lors de la deuxième journée, la Bolivie s'impose face à l'Equateur (3-2), signant sa première victoire en Copa América depuis 18 ans. La période d'euphorie s'achève brutalement avec un lourd revers contre le Chili (0-5). Malgré cette défaite, la Verde se classe deuxième de son groupe et se qualifie pour les quarts de finale. L'aventure se termine contre le Pérou de Paolo Guerrero, auteur d'un triplé qui qualifie les Incas pour le dernier carré.

Après un début de campagne éliminatoire pour la Coupe du monde 2018 difficile (une victoire et cinq défaites après six rencontres), la Bolivie participe à l'édition 2016 de la Copa América, qui célèbre le centenaire de l'épreuve. Pour l'occasion, les dix pays membres de la CONMEBOL sont rejoints par six sélections de la CONCACAF pour disputer un tournoi à seize, aux États-Unis. C'est l'ancien international Julio César Baldivieso qui dirige la sélection. La Verde est dans le groupe D, en compagnie de l'Argentine, du Chili et du Panama. Elle quitte rapidement la compétition en confirmant son faible niveau de jeu, après avoir perdu ses trois matchs de poule. La Copa América 2019 sera du même acabit avec trois défaites en trois matchs dans le groupe A avec le Brésil (pays organisateur et vainqueur de l'épreuve), le Venezuela et le Pérou. La Copa América 2021, organisée en Colombie et en Argentine, change de format et la Bolivie sera dans le groupe "zone Sud" avec l'Argentine, le Chili, l'Uruguay, le Paraguay et un des deux pays invités, l'Australie.




La Bolivie, surnommée La Verde (Les Verts), est l'équipe nationale de football de la Bolivie. Elle est dirigée par la Fédération bolivienne de football (FBF). La Bolivie est l'une des équipes nationales les plus anciennes d'Amérique du Sud, ayant disputé son premier match international en 1926.

L'équipe nationale bolivienne a participé à trois Coupes du monde de la FIFA, en 1930, 1950 et 1994. En 1994, elle a atteint les huitièmes de finale, son meilleur résultat dans cette compétition. L'équipe a également remporté une fois la Copa América, en 1963, et a été finaliste à trois reprises.

La Bolivie joue ses matchs à domicile à l'Estadio Hernando Siles de La Paz, situé à plus de 3 600 mètres d'altitude. Les joueurs de la Verde sont connus pour leurs capacités physiques exceptionnelles dans ces conditions d'altitude.

Parmi les joueurs emblématiques de l'équipe bolivienne figurent Marco Etcheverry, Julio César Baldivieso et Luis Cristaldo. Le sélectionneur actuel de l'équipe est César Farías.