Fixtures

France - Ligue 2 04/27 17:00 35 Paris FC vs Angers - View
France - Ligue 2 05/04 13:00 36 Auxerre vs Paris FC - View
France - Ligue 2 05/11 17:00 37 Paris FC vs Guingamp - View
France - Ligue 2 05/18 17:00 38 SC Bastia vs Paris FC - View

Résultats

France - Ligue 2 04/23 18:45 34 [5] Rodez v Paris FC [4] L 1-0
France - Ligue 2 04/20 17:00 33 [5] Paris FC v Valenciennes [20] W 2-1
France - Ligue 2 04/13 17:00 32 [17] Troyes v Paris FC [6] W 1-2
France - Ligue 2 04/06 17:00 31 [8] Paris FC v Grenoble [11] W 2-1
France - Ligue 2 03/30 18:00 30 [13] Bordeaux v Paris FC [7] D 3-3
France - Ligue 2 03/16 18:00 29 [9] Paris FC v AC Ajaccio [11] W 2-0
France - Ligue 2 03/09 18:00 28 [5] Caen v Paris FC [12] W 0-1
France - Ligue 2 03/02 14:00 27 [12] Paris FC v St Etienne [4] D 0-0
France - Ligue 2 02/24 18:00 26 [18] U.S. Quevilly v Paris FC [11] D 0-0
France - Ligue 2 02/17 18:00 25 [14] Concarneau v Paris FC [10] D 2-2
France - Ligue 2 02/10 18:00 24 [10] Paris FC v Pau [6] D 1-1
France - Ligue 2 02/03 18:00 23 [5] Amiens v Paris FC [12] D 1-1

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 48 23 25
Wins 20 13 7
Draws 16 4 12
Losses 12 6 6
Goals for 61 33 28
Goals against 50 21 29
Clean sheets 16 9 7
Failed to score 11 4 7

Wikipedia - Paris Football Club

Le Paris Football Club, abrégé en Paris FC, est un club de football français fondé en 1972 à Paris.

Le club est issu d'une initiative de la Fédération française de football visant à recréer un club professionnel parisien après les abandons successifs du professionnalisme de trois clubs historiques de la ville dans les années 1960 (Cercle athlétique de Paris en 1963, Racing Club de France en 1966 et Stade français en 1968).

Un premier Paris Football Club est créé le 13 décembre 1969 sous le numéro 24169 et reste pendant une saison un « club fantôme » sans équipe. N'ayant pas reçu de dérogation pour démarrer directement en Division 1, ce Paris FC cherche un club dans les premières divisions auquel se rattacher. En 1970, le Paris FC finit par fusionner avec le Stade saint-germanois, alors en troisième division, pour donner le Paris Saint-Germain FC. Parvenu dès 1972 en Division 1, le club est scindé en deux, une partie de ses dirigeants souhaitant effacer le nom « Saint-Germain », notamment pour conserver les financements de la ville de Paris, et ce alors que le club doit emménager au Parc des Princes, qui vient d'être reconstruit. La structure professionnelle est transférée au sein d'un nouveau "Paris Football Club" , qui dans la foulée fusionne avec le Cercle athlétique de Montreuil, apportant ses équipes amateurs et de jeunes à l'ensemble, tout en conservant le nom Paris Football Club, tandis que le Paris Saint-Germain FC poursuit en Division 3 avec l'équipe réserve.

Ces opérations, qui permettent en trois ans de ramener un club parisien en Division 1 grâce à l'apport d'un club francilien dont il se débarrasse in fine, vont paradoxalement échouer. Le Paris Saint-Germain FC remonte en Division 1 dès 1974, s’installe au Parc des Princes, et devient dès lors le seul club parisien d'envergure, tandis que la même année, le Paris FC descend en Division 2 et peine à trouver un public.

En 1982, alors en seconde division, le club est racheté dans le but de faire enfin du Paris FC un grand club, en le faisant fusionner avec le RC Paris pour amener le côté historique qui manque au Paris FC. Anticipant la fusion, le club est renommé « Racing Paris 1 » pour une saison. Mais la fusion n'aura pas lieu ; en 1983, le Paris FC subit ce qu'il avait fait subir au Paris Saint-Germain FC en 1972 : sa structure professionnelle est transférée au RC Paris, tandis que le Paris FC disparait du paysage, repartant en Division 4 au niveau de l'équipe réserve.

De 1983 à 2015, le Paris FC évolue principalement aux troisième et quatrième niveaux, avant de retrouver le professionnalisme en 2015 après sa promotion en Ligue 2 sous la présidence de Pierre Ferracci, qui tente de pérenniser le club à ce niveau, en le dotant par exemple d'infrastructures adéquates par une installation du siège et du centre d'entraînement à Orly, dans la banlieue sud de la capitale, en 2019.

Le Paris FC, qui n'est pas ancré dans un quartier de Paris ou une ville de banlieue comme peuvent l'être le Red Star FC à Saint-Ouen ou encore Paris 13 Atletico dans le 13e arrondissement de Paris, souffre d'un manque d'image de marque et d'identité. Le côté artificiel de sa création, l'omniprésence du Paris Saint-Germain FC et le fait que le club a changé plusieurs fois de stade et de couleurs au cours de son histoire, font qu'il a la particularité d'avoir très peu de supporters, ayant eu des affluences parmi les plus faibles de ses championnats tout au long de son histoire.

History

Genèse du club (1969-1972)

C'est grâce à un appel de Pierre Bellemare à la radio Europe 1 que des milliers de personnes s'engagent comme futurs « sociétaires » du club.

À la fin des années 1960, à la suite de l'abandon du statut professionnel par le Racing Club de France faute de finances suffisantes, et de la chute sportive au niveau amateur du Stade français, le Red Star Football Club est le dernier club francilien à évoluer en Division 1. Toutefois, le club étant basé depuis 1909 à Saint-Ouen, il ne représente pas directement la ville de Paris, rare capitale européenne à n'avoir aucun club dans l'élite footballistique de son pays.

La Fédération française de football s'engage en janvier 1969 dans un projet de création d'un nouveau grand club à Paris et met en place une commission d'étude. Le groupe de travail se réunit autour de trois amis : Fernand Sastre, Henri Patrelle, président du Stade sangermanois, et Guy Crescent, PDG de Calberson. En février 1969, la FFF lance une grande consultation en distribuant dans la presse et à l'entrée des principaux stades de la région parisienne des bulletins titrés « OUI pour un grand club de football à Paris » qu'elle invite à compléter d'une idée de nom pour le club puis à les lui renvoyer. Au total, plus de 60 000 réponses sont reçues, et c'est le nom « Football-Club de Paris » (ou « Paris Football-Club ») qui émerge de la consultation, devant « Racing-Club de Paris ».

Le Paris Football Club connaît sa première assemblée générale le . Cependant, toujours à l'état de « club virtuel », il n'a ni équipe, ni stade, durant toute la saison 1969-1970. Il a tout de même deux présidents, Guy Crescent et Pierre-Étienne Guyot, ancien vice-président du Racing Club de France, qui visitent plusieurs grands clubs européens afin de trouver la meilleure structure possible pour le nouveau club. Le modèle retenu est celui de la souscription, à la suite d'un voyage de Crescent à Madrid, s'inspirant ainsi du Real Madrid CF et ses 100 000 socios. Le Paris Football Club est affilié à la Fédération française de football en décembre 1969 sous le numéro 24169. En février 1970, à la suite d'un appel de Pierre Bellemare à la radio Europe 1, relayé notamment par des personnalités comme Enrico Macias, Annie Cordy ou Sacha Distel, 17 400 personnes s'engagent comme futurs « sociétaires » du club.

Afin d'intégrer directement l'élite du football français, l'Union athlétique Sedan-Torcy est approchée pour fusionner. Cependant, le club, qui avait déjà tenté puis abandonné une fusion avec le Racing au sein du « RC Paris-Sedan », rejette cette proposition. La FFF, qui a engagé sa crédibilité dans cette relance du football de haut niveau à Paris après les dépôts de bilan du RC Paris, du Stade français et du CA Paris, envisage mal un échec. De plus, malgré le refus de l'UA Sedan-Torcy, seul un faible nombre de 300 sociétaires demande son remboursement face au risque grandissant de non-concrétisation du projet, ce qui fait garder espoir aux dirigeants du club, Crescent déclarant par la suite : « Le PSG est un acte de foi »[incompréhensible]. Après le refus de la Ligue d'accepter le club directement en D1, les dirigeants se penchent finalement sur les clubs du niveau inférieur, où le Stade Saint-Germain du président Henri Patrelle s'apprête à obtenir sa qualification pour le nouveau championnat National. Après une réunion extraordinaire, le projet de fusionner avec le Stade Saint-Germain s'impose. En mai 1970, soit plus d'un an après le lancement du projet, le club est intégré en CN, avec une section professionnelle, profitant du règlement du Championnat National, autorisant l'emploi de six joueurs professionnels ; le PSG en compte cinq : Jean Djorkaeff, Roland Mitoraj, Jean-Claude Bras, Jean-Pierre Destrumelle et Jacques Rémond. Tous les autres joueurs étaient d'authentiques amateurs. La fusion se concrétise en juin. Pierre-Étienne Guyot en devient le président. La direction du nouvel ensemble est confiée aux deux vice-présidents : Guy Crescent et Henri Patrelle. Ce dernier est nommé président de la Commission sportive qui gère le football, ce qui lui permet de garder la main sur l'aspect sportif, tandis que Crescent s'occupe de questions d'intendance.

Le Paris Saint-Germain Football Club utilise le Parc des Princes pour ses matchs à domicile.

Le premier match disputé sous le label « Paris Saint-Germain Football Club » est une rencontre amicale de pré-saison face à l'US Quevilly. Les Normands s'imposent 1-2 le août au stade Jean-Bouin. Le 23 août, le club dispute son premier match officiel sous le label PSG : pour le compte de la première journée du championnat National, le PSG se déplace à Poitiers pour affronter le Stade Poitevin (1-1). Le 27 août est publié au Journal officiel l'acte de constitution du « Paris Saint-Germain Football-Club ».

Le PSG termine pour sa première saison 1er du groupe Centre du championnat. Il est sacré champion de France de National le après avoir affronté l'AS Monaco et le Lille OSC, vainqueurs des deux autres groupes. Le PSG est donc promu en CFP dès 1971. La publication du bilan financier de la saison 1970-71 laisse apparaître 205 200 francs de pertes pour 1 776 950 francs de recettes.

En , à la surprise générale, le Conseil de Paris vote par 46 voix pour et 44 contre la modification du nom du club en « Paris Football Club ». Si cette nouvelle condition n'est pas acceptée par le club, la ville arrête les subventions et interdit l'utilisation du Parc des Princes. Le président Patrelle négocie et offre même sa démission si le nom reste inchangé, mais la Mairie confirme sa position par courrier au club le et menace le club de couper ses subventions.

En 1972, le Paris FC et le Paris Saint-Germain se séparent.

Après des débats houleux, l'assemblée générale du club du propose un vote sur la question du renommage du club. La majorité requise est de 626 voix (pour les deux tiers des 939 suffrages exprimés) et on ne dénombre que 623 voix favorables à la modification du nom du club afin d'accepter les subventions de la Ville de Paris. Le PSG ne change donc pas de nom.

Malgré le maintien de l'équipe en Division 1 lors de la saison 1971-1972, la Mairie de Paris, propriétaire du Parc des Princes et important bailleur de fonds du club, refuse de soutenir un club basé hors du territoire de la ville de Paris, le Paris Saint-Germain étant considéré comme un « club banlieusard ».

Menacé dans son existence, le PSG est scindé en deux en mai 1972 : la section professionnelle reste en D1 sous les couleurs du Paris FC, qui est affilié à la FFF avec un nouveau numéro, tandis que le reste du club, et notamment l'équipe amateur évoluant en Division 3, conserve l'identité du « Paris Saint-Germain Football Club », avec laquelle il connaîtra par la suite sa propre histoire. La réunion avec le Stade Saint-Germain aura ainsi tenu moins de deux ans. Pour pouvoir justifier de la structure amateur réglementaire, le Paris FC fusionne dans la foulée avec la section football du CA Montreuil.

Un professionnalisme fragile, jusqu'à son rachat par Lagardère (1972-1983)

Louis Hon est le premier entraîneur du Paris FC, après sa séparation avec le PSG en 1972.

Pour sa première saison après sa séparation avec le Paris Saint-Germain, le Paris FC peut compter sur un Parc des Princes reconstruit et flambant neuf. Composé essentiellement d'anciens joueurs du Stade Saint-Germain, le club réalise un début de saison « catastrophique » et termine finalement à la douzième place de Division 1 1972-1973. Cette même année 1973, le PFC ressuscite le Tournoi de Paris, compétition amicale auparavant organisée par le Racing Club de France et termine à la troisième place, le Feyenoord Rotterdam remportant le trophée.

Malgré le recrutement de bons joueurs de D1, Jean Djorkaeff et Louis Floch, les deux éléments majeurs du club se blessent, entraînant la relégation du club en Division 2 en 1974, alors que le Paris SG accède à la D1, récupérant ainsi le Parc des Princes.

Exilée au vétuste stade de la Porte de Montreuil, ayant perdu le statut professionnel ainsi que ses meilleurs éléments, l'équipe première du PFC, alors dirigée par Antoine Dalla Cieca, est majoritairement composée des joueurs de l'ancien CA Montreuil, qui évoluait auparavant en Division d'Honneur, et même de son équipe réserve qui jouaient quant à eux en Promotion d'Honneur. Les débuts sont très difficiles, d'autant qu'un incendie ravage le stade, forçant le club à trouver d'autres terrains pendant plus d'une année. Le club se sauve finalement, puis réalise deux saisons dans le milieu de classement de D2, peinant à attirer un public partagé entre nostalgiques des anciens grands clubs et supporteurs naissants d'un PSG qui s'ancre de plus en plus en D1.

À l'été 1976, le club retrouve le statut professionnel et nomme Robert Vicot comme entraîneur. Après une première saison sans relief, le recrutement de plusieurs joueurs de renom permet de croire à un renouveau du club : le Paris FC, deuxième du groupe A de D2, l'emporte face au RC Besançon en barrages, parvenant ainsi à revenir en D1 (et de retrouver le Parc des Princes) pour la saison 1978-1979.

Roger Lemerre entraîne le Paris FC de 1979 à 1981.

En , le Paris FC défie le Paris SG et finit sur un match nul (2-2) avant de le rencontrer une nouvelle fois en décembre de la même année, mais le résultat est encore un match nul (1-1). Avec un effectif limité et sans style de jeu, l'équipe du PFC se trouve bientôt au dernier rang. En octobre, Europe 1 et la mairie de Paris s'accordent pour tenter un sauvetage. Le groupe média finance le renforcement de l'équipe, en échange d'un éphémère renommage en « Paris 1 ». Malgré tout, le club, qui subit notamment une sévère défaite 1-7 au Parc face à l'AS Monaco, termine 19e, et ce, après n'avoir jamais dépassé la 17e place tout au long de la saison, perd son barrage face au RC Lens aux tirs au but et redescend en fin d'année. Il bat toutefois au cours de cette saison son record d'affluence, le , lors de la venue de l'AS Saint-Étienne avec 41 025 spectateurs.

Faute de moyens financiers, le Paris FC végète en D2 jusqu'en 1983. En 1980, l'équipe de Roger Lemerre, nommé successeur de Vicot un an plus tôt, parvient cependant à créer la surprise en Coupe de France en éliminant le Stade rennais en 8e de finale et l'AJ Auxerre (D2), en quart de finale. Le club est ensuite battu en demi-finale par un autre club de D2, l'US Orléans. En 1981, le club assure son maintien lors de la dernière journée face à l'UES Montmorillon devant 1 640 spectateurs seulement. Le stade de la Porte de Montreuil ne répondant pas aux normes de la Ligue, les dirigeants cherchent de nouveau à fusionner. Ils se rapprochent du Troyes Aube Football, qui dispose avec le stade de l'Aube d'une enceinte moderne, mais les matchs organisés à Troyes ne rassemblent pas non plus la foule, avec une affluence moyenne de 1 376 spectateurs sur la saison entière. Malgré son maintien en D2, le Paris FC est fortement endetté, ce qui amène la Fédération à envisager sa rétrogradation.

À la même époque, l'homme d'affaires Jean-Luc Lagardère souhaite créer un nouveau club de très haut niveau dans la région parisienne, qui serait compétitif aussi bien à l'échelle nationale qu'à l'échelle européenne. Pour ce faire, Lagardère envisage de fusionner le Racing Club de France club au passé prestigieux mais étant retombé au niveau amateur, et le Paris FC, qui évolue en D2. Dans un premier temps, inquiets de l'état des finances du PFC, les dirigeants du Racing refusent la proposition. De ce fait, ne pouvant pas immédiatement concrétiser son projet, Lagardère rachète seul le Paris FC, avec la promesse qu'en cas de maintien en deuxième division le Racing accepte la fusion. Déjà, en tant que nouveau propriétaire du seul Paris FC, l'homme d'affaires anticipe la fusion : il le rebaptise en « Racing Paris 1 », et lui donne les couleurs bleu ciel et blanc du Racing. Le RP1 réussit à se maintenir et à l'été 1983, son équipe première est ainsi rattachée au Racing, tandis que la réserve et les équipes de jeunes de l'ex-Paris FC sont renvoyées en quatrième division, conservant l'identité et les structures de l'ancien Paris FC, sous le nom de « Paris Football Club 83 ».

Si Lagardère investit massivement dans le Racing en espérant réussir automatiquement et en peu de temps à atteindre les sommets, il échoue finalement et renonce, quittant le club en 1989. Mais, même si cette fusion entre le Racing et le PFC a été un échec pour les deux clubs, Lagardère a donné l'exemple d'un apport financier massif avec des transferts à prix d'or et une forte inflation de la rémunération des joueurs ; cela modifie radicalement le modèle économique des clubs français. À sa suite, d'autres chefs d'entreprise se mettent à investir fortement dans un club comme Bernard Tapie à l'Olympique de Marseille en 1986, avec plus de succès car le club remporte rapidement plusieurs titres de champion de France.

Reconstruction du « Paris FC 83 » (1983-1990)

Pierre Lechantre entraîne le Paris FC 83 entre 1986 et 1992 et le fait monter de deux divisions.

Avec une équipe inexpérimentée, le Paris FC, rebaptisé « Paris FC 83 », termine treizième, soit à la pénultième place de son groupe de Division 4 et est relégué en Division d'Honneur de Paris. Il y reste quatre saisons. Par la suite, sous la houlette de l'ancien joueur professionnel Pierre Lechantre, nommé entraîneur en 1987, le club réussit deux montées successives en remportant la Division d'Honneur de Paris en 1988 puis le groupe F de la Division 4 et est sacré vice-champions de Division 4.

En 1989, le PFC fait ses débuts en Division 3, où il parvient à se maintenir. Il attire alors un homme d'affaires ambitieux, Bernard Caïazzo, qui se fixe pour objectif la remontée rapide en deuxième division, afin de faire du Paris FC le deuxième club de la capitale derrière le Paris Saint-Germain. En 1989-1990, le PFC termine douzième sur seize dans le groupe Est.

Désillusions des ambitieux « Paris FC 98 » et « Paris FC 2000 » (1990-2006)

L'objectif d'une montée en D2 est manqué de peu pour la première saison de Caïazzo à la tête du Paris FC. À l'intersaison de 1991, la mairie de Paris accorde une subvention exceptionnelle de 90 millions de Francs au Paris Saint-Germain Football Club, en difficulté financière, limitant en conséquence les subventions données au PFC. Malgré tout, le Paris FC, renommé « Paris FC 98 », qui s'inspire pour le nom de la candidature de la France à l'organisation de la Coupe du monde de 1998, est ambitieux et recrute largement. Après une nouvelle promotion manquée de justesse en 1992, Caïazzo, critiqué pour avoir envisagé la fusion avec Melun, club adverse du PFC, et Lechantre quittent finalement le club.

En juin 1992, Didier Bariani, personnalité politique parisienne, remplace Caïazzo. À son arrivée, il nomme Hubert Velud au poste d'entraîneur. En 1993, malgré un début de saison insatisfaisant qui entraîne le limogeage d'Hubert Velud en cours de saison au profil de Delio Onnis, le Paris FC termine 4e de son groupe de Division 3 et atteint ses objectifs en se promouvant dans le championnat de National 1, nouveau championnat instauré comme une antichambre de la deuxième division lors de la réforme des compétitions. Les années suivantes, le club termine chaque saison en milieu de tableau de ce championnat.

En 1996, le club est rebaptisé « Paris Football Club 2000 ». L'année suivante, il intègre le nouveau championnat National, qui résulte de la fusion au sein d'une poule unique des deux groupes de N1. Après deux nouvelles saisons passées sans réel espoir de montée malgré les ambitions annoncées, le Paris FC se sépare de son entraîneur et réalise à l'été 1999 un effort de recrutement dans le but d'accéder enfin à la D2. En parallèle, le club déménage au stade Charléty, un stade de 20 000 places situé dans le 13e arrondissement, reconstruit quelques années plus tôt. L'échec est sévère : l'amalgame entre recrues et anciens ne réussit pas. L'équipe, emmenée par Jean-Pierre Carayon, termine la saison à la 17e place, est reléguée en Championnat de France amateur (CFA) et retourne à Déjerine.

Robert Buigues, arrivé en cours de saison en remplacement de Jean-Pierre Carayon, reste sur le banc, mais ne parvient pas à obtenir la remontée espérée, pas plus que Philippe Lemaître et Patrick Parizon qui lui succèdent bientôt. Noël Le Graët, l'influent ancien président de la Ligue de football professionnel, entre au conseil d'administration en 2001 afin de sauver le club et d'en apurer les comptes. À la fin de l'année 2003, il confie le PFC à Guy Cotret, un banquier, qui affiche son ambition d'en faire un grand club formateur de l'Est et du Nord parisien, porteur d'un « projet éducatif, social et sportif ». En 2005, le club retrouve son nom d'origine : « Paris Football Club ». Sous la direction de Jean-Marc Pilorget, nommé en 2004, le club parisien retrouve le National six ans après l'avoir quitté. La montée est assurée grâce à sa première place dans le groupe D de CFA en 2005-2006.

Stabilisation en National pendant neuf saisons (2006-2015)

Le Paris FC contre Luzenac le au stade Charléty.

Dans la foulée de son retour au troisième échelon du football français, le PFC se fixe déjà comme objectif la promotion en Ligue 2 à l'horizon 2009.

Dès sa première saison à ce niveau, le club termine sixième. L'année suivante, entrainé par Jean-Guy Wallemme, le PFC réalise un exploit lors des 32e de finale de Coupe de France en venant à bout de Toulouse, mais est éliminé au tour suivant par le Dijon FCO. En championnat, la saison est moyenne, avec une 10e place, à treize points de la montée en Ligue 2. La saison suivante, malgré le retour au club de l'entraîneur Jean-Marc Pilorget, le Paris FC ne termine qu'à la 6e place. L'objectif « montée dans les trois ans », fixé en 2006, n'est donc pas atteint.

En 2009-2010, le Paris FC est à nouveau considéré comme un candidat à l'accession. Mais le début de saison est décevant, et l'entraineur Jean-Marc Pilorget est démis de ses fonctions après une défaite contre Cassis-Carnoux. Les dirigeants choisissent alors Jean-Luc Vannuchi, entraîneur de la remontée du Nîmes Olympique en D2 en 2008, pour le remplacer. Les résultats s'améliorent et le PFC termine 6e, grâce notamment aux 22 buts de l'attaquant David Pollet. Après cette bonne fin de saison, le Paris FC ambitionne toujours de monter en L2 au terme de la saison 2010-2011. Mais à nouveau, le club s'enlise en milieu de tableau et termine douzième. Le président Cotret pensait pourtant avoir cette année « le meilleur effectif qu'il ait jamais eu ».

En 2012, les performances du club sont à nouveau décevantes, puisque, sous la direction d'Alain M'Boma, l'équipe finit seizième et première non-relégable. À l'intersaison, les dirigeants engagent Olivier Guillou pour le remplacer et remanient fortement l'effectif en recrutant des jeunes joueurs prometteurs. Néanmoins, le début de saison est à nouveau décevant : au bout de dix matchs, l'équipe est relégable et Guillou est limogé. Son ancien adjoint Alexandre Monier prend la relève, sans pouvoir redresser la situation. En février, c'est au tour de Gaston Diamé de s'essayer au redressement de l'équipe toujours relégable. Malgré une légère amélioration des résultats, le club est relégué en CFA à l'issue de la 37e journée.

Le groupe en 2009.

Cependant, les relégations administratives successives du Club sportif Sedan Ardennes, du Mans FC et du FC Rouen décidées par la Direction nationale du contrôle de gestion entraînent le repêchage du Paris FC, qui se maintient donc en National pour la saison 2013-2014. Le club se réinstalle au stade Déjerine, à la capacité plus adaptée aux affluences du championnat National et désormais équipé d'une pelouse synthétique. Malgré une intersaison rendue incertaine par les décisions de la DNCG, le début de saison du PFC en National est très satisfaisant, notamment grâce à une bonne défense. L'équipe connaît par la suite une baisse de régime puis s'installe dans le milieu de tableau du championnat, terminant à la neuvième place.

Les échecs répétés du Paris FC dans son objectif de monter en Ligue 2 agacent certains observateurs qui dénoncent les erreurs du club (joueurs, finances...). Pour la saison 2014-2015, entamée avec ambition, le club fait son retour au stade Charléty. Les débuts sont très satisfaisants puisque le club prend la place de leader au terme de la septième journée et la conserve jusqu'à la fin de la phase aller du championnat. Le rythme des Parisiens ralentit quelque peu, et le Red Star FC le dépasse en mars. Le club audonien se détache ensuite du Paris FC, qui se trouve mêlé dans une lutte à trois pour deux places, avec le FC Bourg-Péronnas et le RC Strasbourg, à tel point qu'à l'orée de la dernière journée, les Parisiens ne sont pas encore promus et ont besoin d'un match nul, au minimum. Ils obtiennent le point du match nul, et terminent deuxièmes du championnat National, ce qui leur permet d'effectuer leur retour en Ligue 2, quittée 32 ans auparavant.

Retour au professionnalisme (depuis 2015)

Le retour en Ligue 2 permet au PFC de retrouver le professionnalisme. Les dirigeants se montrent ambitieux avec un objectif de « Ligue 1 dans les quatre ans ». Malgré un début de saison encourageant avec plusieurs matchs nuls, le PFC est toutefois rapidement en difficulté, dépassant le record de 24 matchs consécutifs sans victoire, auparavant détenu par l'Olympique d'Alès en Cévennes. Dernier de Ligue 2, le club n'est pas en mesure de se maintenir et retourne en National.

La saison suivante, le Paris FC est avant-dernier à la trêve mais réalise une remontée inattendue pendant la deuxième moitié de saison, accrochant la place de barragiste à la dernière journée, grâce à une victoire 2-0 face à l'US Creteil-Lusitanos, alors que le club n'était jamais monté sur le podium de la saison auparavant. Le club échoue lors de ces barrages face à l'US Orléans, mais le , la rétrogradation administrative du SC Bastia permet au PFC d'être repêché et de retrouver la Ligue 2 pour 2017-2018.

Le match Lens - Paris FC en août 2020.

Après une saison en Ligue 2 durant laquelle le club de la capitale occupe souvent le podium, les joueurs de Fabien Mercadal craquent finalement dans les dernières journées et finissent à la huitième place. Fabien Mercadal quitte alors le club pour Caen, et il est remplacé par le technicien bosniaque Mécha Bazdarevic.

Lors de la saison 2018-2019, le club de la capitale réalise une nouvelle fois de bonnes performances. Le Paris FC termine la saison à la 4e place de la Ligue 2 2018-2019 avec la meilleure défense du championnat, meilleur résultat du club depuis la saison 1982-1983. Plusieurs journalistes imaginent déjà une remontée en Ligue 1 et des derbys prometteurs avec le PSG, d'autant que les dirigeants ont déjà prévu une feuille de route dans l'élite. Il dispute donc les barrages pour la montée face au RC Lens dans son stade Charléty, mais s'incline aux tirs au but (4-5, 1-1 au terme du temps réglementaire).

La saison 2019-2020 de Ligue 2 est mal abordée, le club étant lanterne rouge après treize journées.

Malgré le recrutement de l'ancien international français Jérémy Ménez, le club est 19e à mi-saison. Le , Mécha Bazdarevic est remercié. Il est remplacé par René Girard, le . Le club termine à la 17e place, maintien obtenu notamment grâce à la série de trois victoires d'affilée en février face à Chambly, Le Havre et Clermont.

Pour la saison 2020-2021 de Ligue 2, l'effectif est largement retouché, avec le départ de Ménez et les arrivées de Gakpa, Belaud, Guilavogui et Laura. Le club termine sa préparation avec un bilan de six victoires en sept rencontres, laissant entrevoir un début de saison de bonne qualité. Le club débute par sept succès lors des neuf premiers matchs, et fait la course en tête. Mais après ce départ canon, la suite est plus compliqué, et le Paris FC se retrouve hors du Top 5 au début de l'année 2021, après une mauvaise série. Finalement, après un mano à mano pendant plusieurs mois avec l'AJ Auxerre, le Paris FC termine à la 5e place, synonyme de barrages face au Grenoble Foot 38, qu'il perd 2-0 au Stade des Alpes.

Pour la saison 2021-2022 de Ligue 2, le Paris FC enchaîna plusieurs succès, le club était souvent à la deuxième place, synonyme de qualification directe. Mais le club n'arrive pas à tenir sur cette performance et termine quatrième. Le Paric FC perd son match de barrage face au FC Sochaux, une confrontation marquée par deux penaltys manqués, la seconde mi-temps à 10 contre 11 et un but de défaite dans les arrêts de jeu. C'est la quatrième fois que le Paris FC échoue aux barrages pour la montée en Ligue 1.

La saison 2022-2023 de Ligue 2 vit le club finir à la septième place, étant très médiocres à domicile mais une des meilleures à l'extérieur. Le match le plus prolifique à l'actif du Paris FC est une victoire 5 buts à 4 à Valenciennes. Le PFC sera éliminé en Coupe de France de football par Annecy, futur tombeur de l'OM au tour suivant.

Pour la saison Ligue 2 2023-2024, en raison de l'état catastrophique de la pelouse du Stade Charléty, le club jouera ses premiers matchs "à domicile" au Stade de l'Aube, l'antre de l'ESTAC. Le club devra également faire sans son gardien iconique, Vincent Demarconnay, qui a pris sa retraite, ainsi que son meilleur buteur, Morgan Guilavogui, qui a signé au RC Lens pour 4 millions d'euros. La saison est marquée par l'annonce de la gratuité de la billetterie du club pour ses matchs à domicile. Cette mesure a permis de belles affluences, notamment contre Bastia pour la première de cette opération avec 6.500 spectateurs et Bordeaux, avec environ 13.500 spectateurs . Le record d'affluence fut également battu lors de la réception de l'AS Saint-Etienne en mars 2024, avec 17.358 spectateurs à Charléty

L'équipe féminine s'est elle qualifiée en phases de poule de la Ligue des champions féminine après avoir éliminé en barrages successivement Arsenal, puis le finaliste de la saison précédente, Wolfsburg. Dans un groupe relevé en compagnie de Chelsea, le Real Madrid, et Hacken, le club finira troisième du groupe derrière les clubs londonien et suédois, malgré deux superbes victoires contre le Real Madrid. Le dernier match à domicile contre Chelsea a également attiré 13 274 spectateurs, record pour les féminines.