Fixtures

France - Ligue 2 04/20 17:00 33 St Etienne vs Bordeaux - View
France - Ligue 2 04/23 18:45 34 Grenoble vs St Etienne - View
France - Ligue 2 04/27 13:00 35 St Etienne vs Caen - View
France - Ligue 2 05/04 17:00 36 Guingamp vs St Etienne - View
France - Ligue 2 05/11 17:00 37 St Etienne vs Rodez - View
France - Ligue 2 05/18 18:45 38 U.S. Quevilly vs St Etienne - View

Résultats

France - Ligue 2 04/13 13:00 32 [13] AC Ajaccio v St Etienne [2] L 2-0
France - Ligue 2 04/06 13:00 31 [3] St Etienne v Concarneau [18] W 1-0
France - Ligue 2 03/30 14:00 30 [20] Valenciennes v St Etienne [3] W 0-2
France - Ligue 2 03/16 18:00 29 [16] SC Bastia v St Etienne [4] W 0-4
France - Ligue 2 03/09 14:00 28 [4] St Etienne v Auxerre [1] W 1-0
France - Ligue 2 03/02 14:00 27 [12] Paris FC v St Etienne [4] D 0-0
France - Ligue 2 02/24 18:00 26 St Etienne v Sochaux - CANC
France - Ligue 2 02/24 14:00 26 [5] St Etienne v Annecy [19] W 2-1
France - Ligue 2 02/17 14:00 25 [2] Angers v St Etienne [7] W 0-3
France - Ligue 2 02/12 19:45 24 [12] St Etienne v Troyes [16] W 5-0
France - Ligue 2 02/03 14:00 23 [18] Dunkerque v St Etienne [10] L 1-0
France - Ligue 2 01/27 14:00 22 [6] St Etienne v Amiens [11] L 0-1

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 45 25 20
Wins 23 14 9
Draws 8 3 5
Losses 14 8 6
Goals for 67 41 26
Goals against 44 26 18
Clean sheets 20 10 10
Failed to score 12 7 5

L'Association sportive de Saint-Étienne, abrégée en AS Saint-Étienne ou ASSE, est un club de football français fondé en 1919 et situé à Saint-Étienne.

Le club est fondé sous le nom d'Association sportive Casino par l'Amicale des employés de la Société des magasins Casino. Il change son nom en Amical Sporting Club puis en Association sportive stéphanoise en 1927. Le club prend son nom actuel en 1933 à la suite de son passage au professionnalisme. Contrairement à ce que prétend le nouveau logo du club dévoilé en 2022, le club n'a donc pas été fondé en 1933.

Dix titres de champion de France, six Coupes de France, cinq Trophées des champions et une Coupe de la Ligue, entre autres, composent le palmarès d'un des clubs les plus titrés du football français.

L'AS Saint-Étienne atteint son apogée entre les années 1960 et les années 1970 lorsqu'elle remporte de nombreux titres, parmi lesquels huit fois celui de champion de France en seulement treize saisons. En 1976, les « Verts » entraînés par Robert Herbin provoquent une ferveur nationale en atteignant la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions lors de laquelle ils seront battus de peu par le Bayern Munich (1-0) à Hampden Park (Glasgow, Écosse).

Le club réside au stade Geoffroy-Guichard. Il est présidé à partir de 2004 par Bernard Caïazzo puis coprésidé depuis 2006 par ce dernier et Roland Romeyer, actionnaires principaux du club. L'équipe première masculine évolue en Ligue 2 depuis la saison 2022-2023 et est entraînée par Olivier Dall'Oglio.

History

Genèse du club (1919-1933)

L'histoire de l'Association sportive de Saint-Étienne avant son passage au professionnalisme en 1933 est assez mal documentée. S'il est connu que celle-ci est liée à la Société des magasins du Casino, fondée en 1898 par Geoffroy Guichard à Saint-Étienne, les détails varient selon les rares sources disponibles.

La société aurait fondé en 1912 une Amicale des employés de la Société des magasins Casino, pour accompagner sa politique de corporatisme[source insuffisante]. Au sortir de la guerre, l'Amicale créé un club omnisports, contenant une section de football, sous le nom d'Association sportive Casino. Néanmoins, la date de fondation est incertaine. Si le Dictionnaire historique des clubs français indique une fondation en juillet 1919, l'association n'est déclarée en préfecture qu'en mars 1920, date vers laquelle le club s'affilie à la Fédération française de football association.

Rapidement[Quand ?], la section football de l'AS Casino doit changer de nom afin de respecter le règlement de la Fédération interdisant l'utilisation des marques dans les noms des clubs[réf. nécessaire]. Le club opte alors pour Amical Sporting Club, afin de conserver les initiales[réf. nécessaire]. Le club est alors réservé aux employés de Casino, le centre d'entraînement se trouvant sur le terrain du « Pont de l'âne », propriété du groupe.[réf. nécessaire]

En juillet 1927, l'AS Casino omnisports, de même que la section football qui évoluait sous le nom Amical Sporting Club, changent de nom en Association sportive stéphanoise, mais continuent de vivre sous le patronage de la Société des magasins du Casino.

En janvier 1931, la Fédération française de football vote l'adoption du professionnalisme en France. Il devient nécessaire pour l'ASS, dont les dirigeants sont ambitieux, d'avoir son propre stade. Le fondateur du groupe Casino achète un vaste terrain qu'il cède au club. Une souscription auprès des « amis » du club permet de réunir la somme nécessaire à la construction d'une première enceinte, baptisée stade Geoffroy-Guichard. Mais le club ne se porte pas candidat à la première édition du championnat en 1932-1933 car il n'est pas encore sportivement et administrativement prêt au passage au professionnalisme.

Premiers succès nationaux (1933-1962)

Scène de match entre l'Olympique de Marseille et l'ASSE en 1938.

En 1933, le club se porte candidat à l'inscription en championnat professionnel. Son modeste rang en championnat départemental lui fait essuyer un premier refus de la part de la fédération, qui lui préfère le Sporting Club de Saint-Étienne, club de division d'honneur de la Ligue du Lyonnais, 32e de finaliste de Coupe de France en 1930 et 1931. Le Sporting ne peut toutefois pas présenter les garanties financières exigées et les Verts sont finalement promus au statut professionnel en second choix. Le , l'Association sportive stéphanoise devient l'« Association sportive de Saint-Étienne » et accède officiellement au professionnalisme.

Le championnat professionnel de première division affichant complet, le club est inscrit dans le tout nouveau championnat inter-régional, initiateur de la deuxième division, divisé en deux poules Nord et Sud. Les dirigeants, issus du monde des industriels locaux, affichent les plus hautes ambitions pour ce qui reste un club patronal. Le , l'ASSE dispute son premier match professionnel face à La Bastidienne à Bordeaux, qu'il remporte 3-2. Le premier match à Geoffroy-Guichard se joue le face au FAC Nice, pour une nouvelle victoire 3-2. Mais le FAC Nice déclarera en cours de saison forfait général ce qui provoquera l’annulation de tous leurs résultats. De fait, le premier match officiel reconnu à Geoffroy-Guichard est disputé le premier octobre contre Béziers pour une victoire 1-0. Cette saison-là, les Stéphanois disputent leurs premiers derbys face au FC Lyon. Malgré des structures limitées, l'équipe manque de peu la promotion. Le premier club de supporteurs est créé officiellement cette saison-là.

En 1934, la D2 est fusionnée en une poule unique. Après une première année décevante, le président stéphanois Pierre Guichard développe une politique de vedettariat, recrutant de nombreux joueurs internationaux, français et surtout étrangers, qui vaudra à l'ASSE d'être moquée dans la presse comme l'« équipe des millionnaires ». Ces joueurs réputés sont recrutés à grand frais dans l'objectif d'attirer le public au stade avec des victoires et ainsi générer des recettes… Sous la direction de Pierre Mallet, venu de Dunkerque, elle manque la montée à la moyenne de buts. L'entraîneur anglais Thomas (Teddy) Duckworth est rappelé en et parvient à atteindre finalement l'objectif. La montée se joue lors de la dernière journée, au cours de laquelle les hommes doivent l'emporter à domicile face à Tourcoing. C'est chose faite sur le score de 7-3 grâce à un doublé de leur précédent entraîneur, qui a rechaussé les crampons après cette promotion en D1 manquée moins de deux années auparavant. Il fut appâté par un salaire extravagant pour l’époque et les deux buts, du pied gauche, de Pierre Mallet assura aux Verts la promotion en D1 derrière le club du Havre et devant le Stade Rennais UC, le SR Colmar et notamment Dunkerque, ancien club du sauveur Pierre Mallet. Cependant, les difficultés financières apparaissent et s’aggravent vite. Les caisses sont régulièrement renflouées par le groupe Casino et par des souscriptions publiques, dès 1938.

Les Stéphanois, rejoints par un certain Jean Snella, découvrent la première division lors de la saison 1938-1939, qu'ils terminent à une prometteuse quatrième place. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le club poursuit ses activités au sein des poules « Sud-Est-Lyonnais ». En 1941, le club perd la finale régionale de la Coupe de France (la « Coupe Charles Simon ») face au Toulouse FC. Le club s'affirme après-guerre comme une valeur sûre du football français, sous la direction sportive de l'Autrichien Ignace Tax, devenu entraîneur pendant le conflit. En 1943-1944, alors que le professionnalisme est réservé aux équipes fédérales créées par le gouvernement de Vichy, l'équipe amateur de Tax atteint les huitièmes de finale de la Coupe de France, un authentique exploit. À la Libération, en 1946, les Verts terminent seconds du championnat à un point du Lille OSC, et s'installent dès lors durablement dans la première moitié du classement.

Arrêt du gardien stéphanois Eugène Verbrugghe en 1950 contre le TFC.

Cependant la situation financière reste mauvaise, et se détériore à tel point que l'ASSE paraît condamnée à disparaître en . Sauvé par un Conseil municipal extraordinaire tenu le , qui accorde une aide exceptionnelle de 10 millions de francs, le club repart mais doit opter pour une autre politique. Pierre Guichard fait son retour à la présidence, Jean Snella, revenu au club en 1948 pour y mettre en place une structure de formation, est chargé de l'équipe première, tandis que Charles Paret est détaché de Casino pour devenir secrétaire général du club stéphanois. Ce dernier s’emploie dès lors à le structurer comme une entreprise sportive, de façon que la gestion au quotidien et la bonne tenue des finances ne soient plus problématiques. Par ailleurs, l'ancien joueur Pierre Garonnaire est chargé de repérer les jeunes prodiges à travers la France, ce qu'il fera avec un certain bonheur.

Les résultats de l'équipe s'améliorent. En 1951 et 1953, les Stéphanois atteignent les demi-finales de la Coupe de France, dont ils sont respectivement éliminés par l'US Valenciennes-Anzin, pourtant en D2, et le Lille OSC. En 1955, le club enlève son premier trophée, la Coupe Charles Drago. Mais surtout, les jeunes du club, couvés par Snella, remportent en 1956 le championnat de France amateurs avec la réserve. Dès la saison suivante, l'équipe première, renforcée par ces jeunes, remporte son premier championnat de France, et connaît un succès populaire croissant : plus de 31 000 spectateurs assistent à la réception du Stade de Reims en février. Après avoir été invités à la dernière édition de la Coupe Latine, les Verts découvrent la Coupe d’Europe des clubs champions en 1957-1958, mais sont éliminés au premier tour par les Glasgow Rangers, malgré une victoire à Saint-Étienne au retour (3-1, 1-2).

En 1960, les hommes de René Vernier, qui a pris la succession de Snella l'été précédent, atteignent pour la première fois la finale de la Coupe de France, perdue après prolongation face à l'AS Monaco à l'issue d'une finale à rebondissements.

Domination sur le football français (1962-1982)

En avril 1961, l'industriel Roger Rocher est débauché comme président à la demande de Guichard. Il va s'attacher à poursuivre l’œuvre de professionnalisation de l'ASSE dans tous les domaines : sportif, financier, formation… L'équipe connaît sur le terrain une saison paradoxale : alors qu'elle passe les tours en Coupe de France, ses résultats en championnat sont catastrophiques. En dépit du remplacement de l'entraineur Henri Guérin par François Wicart, l'équipe est officiellement reléguée en deuxième division lorsqu'elle s'apprête à disputer une finale… boycottée par ses supporteurs. Les Stéphanois enlèvent le trophée au FC Nancy au bout d'un match crispant (1-0). Sous la direction de François Wicart, défenseur promu entraîneur en début de saison, les Verts passent en Coupe des coupes leur premier tour en compétition européenne et écrasent le championnat de D2. De plus, le club prépare l'avenir puisque les jeunes remportent la Coupe Gambardella.

Salif Keita a inscrit 142 réalisations avec les Verts entre 1967 et 1972.

Pour son retour dans l'élite en 1963, le club rappelle Jean Snella, qui mène ses hommes à un deuxième titre de champion à la surprise des observateurs. Ces premiers trophées, conjuguée à la relégation conjointe des grands anciens (le Stade de Reims, le RC Paris et l'OGC Nice), introduisent vingt années de domination sur le football français, qualifiée de « grande époque des Verts ». Cependant, les années d'après-titre sont plus difficiles : les Verts sont humiliés par les Suisses du FC La Chaux-de-Fonds au premier tour de la Coupe des clubs champions européens 1964-1965, et distancés par le FC Nantes de José Arribas en championnat. Il faut attendre 1967 pour voir les Stéphanois remporter de nouveau le championnat à l'issue d'un duel serré avec les Nantais.

Snella tire sa révérence et choisit comme remplaçant Albert Batteux, le fameux entraîneur du grand Stade de Reims. La greffe prend exceptionnellement bien : l'AS Saint-Étienne remporte dès l'année suivante le premier doublé Coupe-championnat de son histoire, en dominant ses concurrents assez largement. La star stéphanoise Rachid Mekhloufi achève sa carrière sur une finale dont il est le joueur déterminant. Le club passe pour la première fois un premier tour de Coupe des clubs champions européens avant de s'incliner face au Benfica Lisbonne, futur finaliste.

Les hommes de Batteux conservent leur couronne la saison suivante, malgré la concurrence des Girondins de Bordeaux (déjà défaits en finale de Coupe l'année précédente), faisant de l'ASSE le premier club vainqueur de trois titres de champion de France d'affilée. En Coupe d'Europe, ils ne peuvent rien face au grand Celtic de Jock Stein, malgré une victoire 2-0 à l'aller dans le Forez. En 1970, les Stéphanois remportent un triplé historique Coupe-championnat-Gambardella. Signes de la domination des Verts sur le football français, le dauphin en championnat, l'Olympique de Marseille, pointe à onze points en fin de saison, tandis que la finale de Coupe est remportée face à un FC Nantes ridiculisé par un cinglant 5-0. La déception est cependant une nouvelle fois de mise en Coupe d'Europe : après une victoire prometteuse sur les Allemands du Bayern Munich, le Legia de Varsovie prend le meilleur sur les Français.

Les Marseillais prennent leur revanche la saison suivante, à l'issue d'un duel serré marqué par l'affaire Carnus-Bosquier : le président Rocher décide d'écarter dans les dernières semaines ces deux joueurs majeurs, en fin de contrat et en contact avec l'OM. De nombreux joueurs majeurs quittent le Forez en 1971, notamment pour Marseille, et c'est finalement sur une deuxième saison blanche que Batteux, lassé par les interventions du président Rocher, décide de démissionner.

Célébration stéphanoise après la victoire sur le PSV Eindhoven en 1976 (Ćurković, Janvion, Santini).

Le capitaine Robert Herbin, tout juste retraité, prend place sur le banc en remplacement de Batteux. S'appuyant notamment sur les vainqueurs de la Gambardella en 1970 (Christian Lopez, Christian Sarramagna), il reconstruit une équipe redoutable. En 1972, le stade est réaménagé. Dominés en 1973 par le FC Nantes, les Verts prennent leur revanche l'année suivante en signant un nouveau doublé Coupe-championnat. Les Nantais, dauphins en championnat, sont battus en quart de finale de la Coupe, remportée face à l'AS Monaco. Les Stéphanois remportent le quatrième doublé Coupe-championnat de leur histoire, malgré la crise provoquée par la démission en décembre du président Rocher - ce dernier revient sur sa décision le mois suivant. La finale de Coupe, disputée face au RC Lens dans un stade acquis à la cause des Verts, voit Larqué marquer un but exceptionnel. Mieux encore, ils s'offrent leur première épopée européenne : ils éliminent les Portugais du Sporting, l'Hajduk Split de Tomislav Ivić à l'issue d'un match retour mémorable (1-4, 5-1ap) puis les Polonais de Chorzów avant de s'incliner en demi-finale face au Bayern Munich. Les Verts y gagnent une grande popularité à travers le pays.

Finale de la coupe des clubs champions 1976
Bayern Munich 1 – 0 AS Saint-Étienne
(mt : 0 – 0)
le Hampden Park, Glasgow

Composition de l'AS Saint-Étienne :
Ivan Ćurković, Gérard Janvion, Pierre Repellini, Osvaldo Piazza, Christian Lopez, Dominique Bathenay, Patrick Revelli, Jean-Michel Larqué , Hervé Revelli, Jacques Santini, Christian Sarramagna
Remplaçants : Dominique Rocheteau, Jean Castaneda
Entraîneur : Robert Herbin

En 1975-1976, les Verts, qui bénéficient de l'explosion au premier plan de Dominique Rocheteau, remportent le championnat de France pour une troisième année consécutive, et réalisent un parcours européen resté dans les mémoires : ils éliminent successivement le KB Copenhague, les Glasgow Rangers, le Dynamo Kiev du ballon d'or Oleg Blokhine (lors d'un match devenu légendaire qui se termine après prolongation) et enfin le PSV Eindhoven. En finale, ils affrontent le le Bayern Munich, double tenant du titre, au Hampden Park de Glasgow. Privés au coup d'envoi de Rocheteau blessé, les Verts touchent deux fois les poteaux (devenus les fameux « poteaux carrés ») avant l'ouverture du score des Allemands, sur un coup franc de Franz Roth. Rentré en jeu à huit minutes de la fin, Dominique Rocheteau manque de peu de renverser à lui seul la situation, en vain. À leur retour en France, ils sont reçus en grande pompe par le Président de la République Valéry Giscard d'Estaing et défilent à Paris sur les Champs-Élysées.

Éliminée en quart de finale de la Coupe d'Europe des clubs champions 1977 par Liverpool après un match retour de légende à Anfield Road, distancée par le FC Nantes en championnat, l'ASSE parvient tout de même à remporter la Coupe de France, en battant les Nantais à l'arraché en demi-finale puis le Stade de Reims en finale (2-1).

Déplacement à Eindhoven en 1979 (de g. à d. : Johnny Rep, Ivan Ćurković, l'entraîneur Robert Herbin et Dominique Rocheteau).

Les deux dernières années des années 1970 voient le club perdre un peu de sa superbe. Au printemps 1977, le capitaine Larqué est écarté puis transféré à la suite d'un conflit avec l'entraîneur Herbin. Visiblement en fin de cycle, les Stéphanois réalisent une saison 1977-1978 sans relief. Le rajeunissement de l'effectif permet aux Verts de connaître un mieux en 1978-1979. Le recrutement du jeune Michel Platini et de l'international hollandais Johnny Rep replacent ensuite l'ASSE au sommet du football français : après une prometteuse 3e place en 1980, le championnat est bien remporté l'année suivante grâce à un Platini qui arrive au sommet de son art. Les Stéphanois sont par contre privés d'un cinquième doublé Coupe-championnat par le SC Bastia en finale. L'équipe atteint également les quarts de finale de la Coupe UEFA en 1980 et 1981, mais s'incline lourdement à Geoffroy-Guichard face au Borussia M'Gladbach puis Ipswich Town. La saison 1981-1982, la dernière de Platini en France avant son départ à la Juventus, est celle des occasions manquées puisque les Verts finissent 2e du championnat (à un petit point de Monaco) et perdent la Coupe de France aux tirs au but face au Paris Saint-Germain, après l'égalisation au bout de la prolongation de l'ancien « Ange vert » Rocheteau, parti à Paris.

Période terne (1982-1998)

Les affaires financières, et notamment la fameuse « caisse noire » du président Roger Rocher dévoilée en 1982, marquent brutalement la fin du règne vert. Roger Rocher doit démissionner le . L'inflexible Robert Herbin est licencié en par le nouveau président Paul Bressy, qui est lui-même mis en minorité dès le mois de mai. Le jeune André Laurent le remplace et nomme l'ancien international Jean Djorkaeff. La réduction nécessaire de la masse salariale entraîne le départ de nombreux joueurs majeurs. Un an plus tard, en , le club est relégué en deuxième division après un barrage perdu à Geoffroy-Guichard face à l'ambitieux Racing Paris de Jean-Luc Lagardère.

Le club repart à l'étage inférieur avec un effectif rajeuni, dirigé par Henryk Kasperczak, mais avec un public toujours fidèle et dans un stade rénové à l'occasion de l'Euro 1984. Revenus d'un début de saison catastrophique, les Verts accrochent le droit de disputer un match de barrage mais s'y inclinent face au Stade rennais. Confirmant en Coupe de France leurs bonnes dispositions, ils ne sont éliminés qu'en quart de finale de Coupe par le Lille OSC. L'année suivante est la bonne, « Sainté » retrouve la D1 en dominant largement le groupe A du championnat de France de Division 2. Lors du « match des champions », la finale de la Division 2, les Verts s'inclinent de nouveau face au Racing, après prolongation (3-2, 1-1ap).

Le retour dans l'élite est difficile mais s'achève sur un premier maintien, à la suite duquel la famille Guichard impose le retour de Herbin. Le groupe est renforcé et le club retrouve le haut du tableau en 1987-1988 avec une prometteuse 4e place… Avant de retomber dans le ventre mou du classement les années suivantes. Après une demi-finale de Coupe perdue à domicile face au Montpellier HSC d'Éric Cantona en 1990, Herbin quitte définitivement le banc, qui est confié à Christian Sarramagna, son ancien joueur et adjoint. Malgré un effectif intéressant sur le papier et l'éclosion de jeunes, le club n'atteint pas son objectif de retrouver l'Europe. Jacques Santini, autre glorieux ancien, est nommé entraîneur en 1992. La saison suivante, l'Olympique de Marseille, futur champion de France et d'Europe tombe en quart de finale de Coupe à Geoffroy-Guichard, mais le FC Nantes a raison des Verts en demies.

Alors que le président Laurent est en pourparlers avec l'homme d'affaires libanais Charlie Chaker, la famille Guichard décide de reprendre en main le club (toujours constitué à l'époque en association loi de 1901) via Yves Guichard, petit-fils de Geoffroy. Jean-Michel Larqué, emblématique capitaine de 1976, est nommé manager général. Malgré un recrutement ambitieux, les résultats sont décevants. Les relations au sein de la direction sont difficiles. Au printemps 1994, il est fait état d'un déficit de 37 millions de francs. Yves Guichard démissionne, remplacé par Michel Vernassa, un sponsor du club. Ce dernier licencie Santini et Larqué démissionne. La priorité va aux économies : le responsable du centre de formation Élie Baup est nommé entraîneur, tandis que les meilleurs joueurs sont vendus. Les résultats s'en ressentent : 18e en 1995, le club est repêché administrativement « grâce » à l'interdiction de montée imposée à l'Olympique de Marseille à la suite de l'affaire VA-OM, mais il finit par redescendre en D2 en 1996 à la suite d'une piteuse 19e place.

Renfloué par la ville de Saint-Étienne, le club évite de peu le dépôt de bilan. Le nouveau patron Philippe Koehl change les hommes : Dominique Bathenay et Maxime Bossis, arrivés l'année précédente, et Baup sont licenciés, tandis que Pierre Mankowski est installé sur le banc. Malgré des débuts prometteurs, la saison 96/97 tourne au cauchemar, au point de craindre la descente en championnat National. L'ASSE finira finalement 17e, avec un maintien qui ne s'obtiendra que lors de l'ultime journée. D'ailleurs, comme un triste signe du destin, c'est lors de cette période difficile pour l'ASSE que Roger Rocher, l'emblématique ancien président du club, disparaîtra. Le retour de Robert Herbin comme directeur sportif à l'été 1997, qui arrive avec Pierre Repellini comme entraîneur pour la saison 97/98 à venir tourne à la catastrophe : lanterne rouge de D2 à l'automne, l'ASSE est vendue par la ville à Alain Bompard. De leur côté, Herbin et Repellini parviennent finalement à sauvegarder l'essentiel : le maintien en D2 avec une nouvelle 17e place.

Ainsi, à la veille des années 2000, beaucoup de choses sont à reconstruire pour le club stéphanois qui a frôlé la relégation en National lors de ces deux dernières saisons. Seule lueur d'espoir : la victoire en Coupe Gambardella des jeunes Stéphanois.

Difficile stabilisation (1999-2009)

Janot et Aloisio (capitaine) en 2001.

L'intersaison 1998 est mouvementée : Herbin et Repellini partent, remplacés par l'expérimenté Robert Nouzaret et Gérard Soler comme président délégué. L'effectif est largement renouvelé. Enfin, le stade Geoffroy-Guichard, rénové, profite à plein de l'« effet Coupe du monde 1998 ». Les Stéphanois réalisent une saison exemplaire, remportant le titre de champion de France de D2 et ainsi leur retour dans l'élite.

L'espoir d'un retour au premier plan est réel, incarné par les exploits des attaquants brésiliens Aloisio et Alex, qui hissent les Verts à une 6e place en 2000. Mais la saison suivante tourne au désastre, notamment à cause de l'affaire des faux passeports impliquant les deux stars stéphanoises et leurs dirigeants. Les rebondissements judiciaires sont nombreux tout au long de la saison, le club se voyant menacé de nombreux points de pénalité. Quatre entraîneurs, dont le Gallois John Toshack, se succèdent en vain : « Sainté » termine 17e et redescend en D2.

Malgré l'élargissement de l'élite de dix-huit à vingt clubs, l'ASSE met trois saisons à gagner son billet. Les premiers mois difficiles sont fatals à Alain Michel, arrivé à l'intersaison. Le bouillant Frédéric Antonetti parvient à rétablir la situation, malgré l'interdiction de recrutement imposée par la DNCG. En 2004, après deux saisons passées dans le « ventre mou » de la Ligue 2, les Verts sont de nouveau champions et retrouvent la Ligue 1. Ils atteignent également les demi-finales de la Coupe de la Ligue mais s'inclinent à Geoffroy-Guichard face au FC Sochaux après les prolongations.

Joueurs stéphanois en 2006.

Bernard Caïazzo, qui a renfloué le club en 2003, le rachète finalement entièrement à l'été 2004 avec l'aide de Roland Romeyer, sponsor du club. Le départ du recruteur Christian Villanova provoque celui d'Antonetti. Avec le revenant Élie Baup sur le banc et le jeune Vincent Tong Cuong comme directeur, les Verts connaissent un début de saison difficile, provoquant la colère des supporteurs. Ils se reprennent finalement et terminent à une inattendue sixième place, atteignant de nouveau les demi-finales de la Coupe de la Ligue (éliminés par Strasbourg). Après une première partie de saison 2005-2006 excellente, l'équipe récolte étonnamment des résultats moyens et terminera 13e. Quant à Baup, en fin de contrat, il quitte le Forez au terme de la saison.

Sa succession ne se fait pas sans heurt entre les deux actionnaires. Finalement Romeyer impose son choix en la personne d'Ivan Hašek et en profite pour devenir officiellement coprésident. L'entraîneur tchèque apporte une rigueur nouvelle à l'équipe, sans qu'elle puisse cependant se mêler à la lutte pour la qualification européenne (11e place). Roussey, l'adjoint, dont Hašek mettra publiquement en cause la fidélité lui succède et mène l'équipe à la 5e place en 2008.

Renaissance avec Galtier et continuité avec Gasset (2009-2019)

Sous la direction de Christophe Galtier, les Verts retrouvent des résultats et se stabilisent dans le top 5 du championnat.

Qualifiés pour la Coupe UEFA, les Verts font bonne figure et tombent face au Werder Brême en 8e de finale. Cependant, ils connaissent des résultats catastrophiques en championnat. Roussey est limogé dès le mois de novembre et remplacé par Alain Perrin, qui arrive avec le directeur sportif Damien Comolli. L'équipe n'assure le maintien (17e) qu'à la dernière journée. La saison 2009-2010 démarre avec de nombreux départs remplacés tardivement. Les résultats ne sont pas plus cléments que la saison précédente ; en décembre, les présidents écartent Comolli et Tong Cuong, puis Perrin, remplacé par son adjoint Christophe Galtier. « Sainté » ne termine à nouveau qu'à la 17e place, la première non relégable. Après deux saisons catastrophiques consécutives, en dépit d'objectifs élevés, de nombreux changements sont réalisés parmi le staff et l'effectif, qui sont réduits.

Pour tenter d'améliorer les résultats du club, Caiazzo et Romeyer, qui se sont adjoint les services de l'« Ange vert » Dominique Rocheteau, recrutent des joueurs d'expérience pour encadrer les jeunes du centre de formation. La saison 2010-2011 démarre de façon prometteuse : après six journées, les Verts occupent pour la première fois depuis 28 ans la tête du classement de la Ligue 1. Le week-end suivant, les Stéphanois remportent ensuite le derby face à Lyon, leur première victoire à Gerland depuis 1993. La seconde partie de saison est plus quelconque et les Verts terminent à la 10e place du championnat. Avec un effectif largement renouvelé, « Sainté » finit la saison suivante à la 7e place, ratant de peu une qualification en Ligue Europa.

Avec un groupe en progression alliant l'expérience, avec des joueurs tels que Stéphane Ruffier, Loïc Perrin, Brandão mais aussi la jeunesse comme Pierre-Emerick Aubameyang, Kurt Zouma ou encore Josuha Guilavogui, les hommes de Christophe Galtier réalisent une saison 2012/2013 complète. Non seulement les Verts termineront 5e du championnat avec un total de 63 points mais aussi, ils se qualifieront pour la finale de la Coupe de la Ligue. Le , cette finale que le peuple vert attendait depuis trop longtemps est remportée par l'ASSE face au Stade rennais sur le score de (1-0), grâce à un but de l'inévitable Brandão. Cette victoire est synonyme d'un premier titre national (hors les championnats de Ligue 2) depuis 1981, soit 32 ans ! Grâce à ce titre, les Verts s'assurent une qualification en Ligue Europa 2013-2014.

L'intersaison voit le départ (compensé par l'arrivée de Mevlüt Erding) de l'attaquant vedette Pierre-Emerick Aubameyang chez les vice-champions d'Europe 2013 du BV 09 Borussia Dortmund. Malgré cela, la saison 2013-2014 s'annonce prometteuse pour des Verts qui auront la tâche de confirmer leurs bons résultats de l'année passée.

L'année 2013-2014 fut une bonne année et voit l'équipe finir à la 4e place du championnat de France, à seulement 2 points de Lille. En revanche, l'ASSE n'a pas brillé en Ligue Europa en se faisant éliminer aux barrages par le modeste club danois d'Esbjerg fB. Avec cette 4e place, les Verts décrochent à nouveau leur ticket en Ligue Europa pour la saison 2014-2015.

La rencontre entre le Dnipro et Saint-Étienne le 11 décembre 2014.

Le match de barrage de la Ligue Europa 2014-2015 opposera les Verts au 7e du championnat turc de football 2013-2014, l'équipe de Karabükspor. Après un match difficile et engagé en Anatolie perdu 1-0 contre une équipe turque accrocheuse, les Verts vont très vite ouvrir le score au match retour (17e minute) dans un stade Geoffroy-Guichard bouillant grâce à une reprise de volée de leur recrue estivale Kévin Monnet-Paquet, mettant ainsi les deux équipes à égalité sur l'ensemble des deux matchs. Malgré ce début de match retour parfait, les Stéphanois n'arriveront pas à retrouver le chemin des filets du portier de Karabükspor durant le temps réglementaire, ni durant les prolongations. Les deux équipes vont alors devoir se départager aux tirs au but. Pleines de réussite, elles sont alors à 3-3 dans cet exercice lorsque le milieu de terrain stéphanois Jérémy Clément voit sa frappe arrêtée par Boy Waterman. Dans la foulée Stéphane Ruffier arrête deux tirs au but tandis que Max-Alain Gradel, aidé de la barre transversale transforme avec succès le sien. Les Verts se qualifient ainsi pour la phase de poules de la Ligue Europa 2014-2015. Dans les phases de poules de cette compétition, les Verts affrontent Qarabağ, l'Inter Milan et le Dnipro Dnipropetrovsk. Les Stéphanois commencent avec trois matchs nuls vierges puis ouvrent leur compteur contre l'Inter Milan. Saint-Étienne compte cinq matchs nuls avant un déplacement décisif en Ukraine où ils s'inclinent face au futur finaliste de la compétition (1-0). L'ASSE termine ainsi dernière de sa poule avec 5 points, mettant fin à une campagne européenne décevante.

En championnat de France, le , les Stéphanois remportent le derby face à l'Olympique lyonnais (3-0, buts de Bayal Sall, Ricky van Wolfswinkel et Renaud Cohade), une première depuis 20 ans à Geoffroy-Guichard. Jean-Michel Aulas reconnaîtra ce soir-là qu'il aurait aimé avoir un public aussi merveilleux et sous-entend que Lyon ne sera jamais à la hauteur de Saint-Étienne. La saison de Ligue 1 2014-2015 s'achève sur un total de 69 points, et offre aux Verts la 5e place du classement, synonyme de 3e tour préliminaire pour la Ligue Europa. Il s'agit de la 3e campagne européenne consécutive du club. Ce n'était plus arrivé depuis 1982 et la « grande époque des Verts ». Le parcours du club dans les coupes nationales est également notable : 1/2 finale de Coupe de France de football 2014-2015 et 1/4 de finale de Coupe de la Ligue (éliminé par le Paris Saint-Germain Football Club, futur vainqueur des deux compétitions).

La saison 2015-2016 débute par une qualification pour les barrages de la Ligue Europa aux dépens des Roumains de l'ASA Târgu Mureș puis l'accession aux phases de poules en éliminant les Moldaves du FC Milsami. Ensuite, et malgré une poule assez relevée, comportant la SS Lazio de Rome, le FK Dnipro Dnipropetrovsk (finaliste de la dernière édition) et Rosenborg, les Verts réussissent à se qualifier pour le tour suivant en se positionnant à la deuxième place (9 points), derrière la Lazio Rome, notamment grâce à deux victoires sur le Dnipro Dnipropetrovsk. En dépit de ce succès en phase de poules, l'équipe est éliminée en 16es de finale par le FC Bâle (3-2;1-2). Par ailleurs, le club du Forez termine 6e au classement de Ligue 1, ce qui lui permet d'accéder à une quatrième qualification consécutive en Ligue Europa. La saison des Stéphanois en championnat est marquée, entre autres, par une victoire lors du centième derby face à l'Olympique Lyonnais dans l'histoire de la Ligue 1 ; en Coupe de France, les Verts sont éliminés, après un parcours honorable, en quarts de finale par le Paris Saint-Germain, futur vainqueur de la compétition.

Leur entraineur, Christophe Galtier, quitte le club à la fin de la saison 2016-2017 après 9 ans à la tête de l'équipe.

Le , Óscar García Junyent devient officiellement l'entraîneur de l'équipe.

Après un début de saison 2017-2018 compliqué et notamment un derby contre Lyon perdu 0-5 à Geoffroy Guichard le (record égalé de plus lourde défaite à domicile de l'histoire du club) dans une ambiance délétère, l’entraîneur Óscar García Junyent quitte le club le . Il est remplacé par Julien Sablé. Au soir de la dix-neuvième journée (après que Sablé n'ait remporté aucun de ses six matches sur le banc stéphanois), Jean-Louis Gasset devient officiellement l'entraîneur de l'ASSE. Aidé par des choix judicieux lors du mercato hivernal et la nomination de Frédéric Paquet au poste de directeur général permettant ainsi le retrait des deux présidents, le club se rattrape et enchaîne les bons résultats sur la deuxième partie de saison. L'ASSE termine à la 7e place à l'issue de la saison 2017-2018.

L'ASSE réalise une très bonne saison 2018-2019 en s'offrant une 4e place au classement de la Ligue 1 Conforama, permettant à ses joueurs de participer à la Ligue Europa l'année suivante.

Résultats en dents de scie, puis relégation en Ligue 2 (2019-2022)

Les joueurs avant AS Saint-Étienne - RC Lens en octobre 2020.

Le , Jean-Louis Gasset quitte le poste d’entraîneur et deux semaines plus tard, Ghislain Printant le remplace à la tête de la formation stéphanoise, Frédéric Paquet, directeur général et Dominique Rocheteau, directeur sportif quitteront eux aussi le club à l'issue de cette saison. Malheureusement, après un début de saison catastrophique (seulement 2 victoires en 8 matchs de Ligue 1), Ghislain Printant se voit démis de ses fonctions. Il est remplacé par Claude Puel, nommé manager général du club. Ce dernier débute parfaitement avec une victoire 1-0 dans le derby contre l'Olympique lyonnais et un but de Robert Berić dans les dernières minutes seulement deux jours après son arrivée. Xavier Thuilot est, lui, nommé directeur général du club.

Le , Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, respectivement président du directoire et président du conseil de surveillance, annoncent dans une lettre publique qu'ils mettent le club en vente en expliquant avoir « confié à une banque d'affaires réputée la mission de sélectionner le meilleur investisseur ». Ils motivent cette décision par la volonté « d'assurer la continuité et le développement de notre club ».

Durant le début de saison 2021-2022, l'équipe subit un bilan sportif catastrophique avec comme point d'orgue douze journées consécutives sans victoires en Ligue 1 Uber Eats. Le 5 décembre 2021, après la défaite du club contre le Stade Rennais F.C. sur le score de 0-5, Claude Puel est mis à pied par les dirigeants stéphanois. Il est remplacé par Julien Sablé (par intérim), l'entraineur adjoint. Le 14 décembre 2021, le club annonce la nomination effective de Pascal Dupraz au poste d'entraîneur. En finissant 18e lors de cet exercice 2021-2022 de Ligue 1 Uber Eats, l'équipe affronte l'AJ Auxerre en barrages d'accession en Ligue 1, et échoue aux tirs au but le 29 mai 2022 (4-5) à Geoffroy-Guichard. L'AS Saint-Étienne est alors reléguée en Ligue 2 BKT.

Retour en Ligue 2 (Depuis 2022)

Le départ de Pascal Dupraz est officialisé le . Le 3 juin, Laurent Batlles, ancien joueur du club, est nommé entraîneur des Verts, pour une durée de trois saisons (dont une additionnelle en cas de promotion en Ligue 1). Roland Romeyer et Bernard Caïazzo vont aussi entrer en négociation exclusive avec David Blitzer pour un potentiel rachat de L'ASSE. Dans le même temps et après les incidents à la fin du match de barrage face à AJ Auxerre, la commission de discipline de la LFP a décidé d'infliger 6 points de pénalité, dont 3 avec sursis, et 6 matchs à huis clos, dont 2 avec sursis, au club stéphanois. Les Verts partiront donc avec -3 points pour la saison 2022-2023.

Dans la foulée de l'arrivée de Laurent Battles, le club officialise plusieurs arrivées dont celles, pour compléter l'équipe première, d'Anthony Briançon, de Jimmy Giraudon ou encore de Dylan Chambost (ancien joueur du club en équipe réserve), les deux derniers ayant été champion de Ligue 2 avec l'ESTAC en 2021.

Pour préparer leur retour en Ligue 2, les Verts partent en stage à la Plagne.

Après ce stage, deux recrues font leurs arrivées Mathieu Cafaro et Victor Lobry. Dans le sens des départs, Lucas Gourna-Douath est transféré au Red Bull Salzbourg.

Mais le retour en Ligue 2 se passe mal avec une défaite 2-1 à Dijon.

Après 4 journées, L'AS Saint-Étienne est à -1 au classement avec un bilan de 2 nuls et 2 défaites avec notamment une démonstration 6-0 du Havre Athletic Club sur les terres foreziennes.

C'est finalement au bout de la sixième journée, après un nul contre le Valenciennes Football Club et 5 matches consécutifs sans avoir marqué le premier but du match, que les Verts remportent leur premier match du championnat 5-0, notamment grâce à une passe décisive et un quadruplé de Jean-Philippe Krasso contre Bastia. Pour ce qui devait être le match de la confirmation, les Verts sont tenus en échecs par une valeureuse équipe de Pau (2-2). Au terme de la quinzième journée, et avant la trêve internationale, les Verts pointent à la dernière place de Ligue 2. À la suite d'une victoire face au Dijon FCO, les Verts quittent la zone de rélégation (23e journée).

Entre début février et fin avril, les Stéphanois effectuent une série de 10 matchs sans défaite. Le 10e match étant une victoire convaincante, à l'extérieur contre le Grenoble Foot 38. Cette série d'invincibilité prend fin avec une défaite à Geoffroy-Guichard face au FC Metz. La fin de saison des Verts est plus timide, avec une alternance entre victoires, défaites ou nuls. Leur exercice se conclut avec un succès à domicile contre Valenciennes, et une 8e place au classement. Fruit du hasard, deux anciens joueurs reviennent dans le Chaudron pour le dernier match de la saison. Il s'agit de Jérémie Janot et Mathieu Debuchy, le second jouant d'ailleurs le dernier match de sa carrière ce soir-là.

Lors de la préparation estivale de 2023, le départ de Jean-Philippe Krasso vers l'Étoile rouge de Belgrade est acté. Une première recrue est par la suite officialisée, en la personne d'Ibrahim Sissoko. Le club va également comptabiliser d'autres arrivées, notamment celle de Dylan Batubinsika, de Stéphane Diarra ou encore de Mahmoud Bentayg. Les Stéphanois vont frapper un grand coup lors de la 6e journée en allant s'imposer face au Stade Malherbe de Caen, qui était en tête du championnat à ce moment-là. L'équipe retrouve des couleurs par la suite, et enchaîne plusieurs matchs sans défaite. Lors du match en retard de la 11e journée, les joueurs vont aller gagner chez le nouveau leader, le Stade lavallois. Le coach, Laurent Battles, semble être à nouveau serein dans ses fonctions. Mais suite à une 5e défaite consécutive en championnat, l’entraîneur est remercié. Il est remplacé par Olivier Dall'Oglio, à quelques jours du match contre Bordeaux. Les Verts renouent avec le succès lors de la journée suivante, contre Bastia à domicile. À la trêve hivernale, ils occupent la 7e place. Pendant le mercato d'hiver les verts se renforcent avec les arrivées d'Irvin Cardona et de Nathanaël Mbuku en prêt. Les verts réalisent d'ailleurs une grande performance à Geoffroy-Guichard lors d'une large victoire 5-0 contre l'ESTAC Troyes. Ensuite, les verts enchaînent deux victoires contre Angers (0-3) et Annecy (2-1).