Résultats

France - National 2 05/27 16:00 - Sète v Olympique d'Ales L 0-4
France - National 2 04/29 16:00 - Hyeres FC v Sète L 11-1
France - National 2 04/21 16:00 - Sète v Auxerre II L 0-3
France - National 2 03/31 18:00 - Sète v Aubagne L 1-3
France - National 2 03/25 17:00 - Lyon - La Duchère v Sète L 3-0
France - National 2 03/04 17:00 - Sète v Frejus D 1-1
France - National 2 02/11 17:00 - Sète v Marignane Gignac L 0-3
France - National 2 02/04 17:00 - Sporting Club Toulon v Sète L 2-1
France - National 2 01/27 17:00 - Sète v Louhans Cuiseaux L 1-2
France - National 2 01/20 19:00 - Sète v Lyon II L 1-3
France - National 2 01/14 18:00 - Olympique d'Ales v Sète L 2-0
France - National 2 11/26 14:00 - Auxerre II v Sète D 0-0

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 1 1 1
Wins 0 0 0
Draws 0 0 0
Losses 1 1 1
Goals for 0 0 1
Goals against 4 4 11
Clean sheets 0 0 0
Failed to score 1 1 0

Wikipedia - Sporting Club sétois

Le Sporting Club sétois, abrégé en SC sétois et couramment appelé SC Sète est un club français de football situé à Sète dans l'Hérault et fondé en 1914 sous le nom de Football Club de Cette.

Le club va être le moteur du football languedocien pendant de nombreuses années. Il domine la Division d’honneur du Sud-Est en décrochant les sept premières éditions de cette compétition, devançant notamment l’Olympique de Marseille, le Stade Olympique Montpelliérain et le SC nîmois.

En 1928, la ville change de nom et le club devient le FC Sète. Le club décroche son premier titre majeur en remportant la Coupe de France 1930 face au Racing Club de France. C'est donc en tant qu'équipe de premier rang que le FC Sète intègre en 1932 le premier championnat de France professionnel, qu’il remporte dès 1934, signant par ailleurs le premier doublé de l’histoire du football en France en remportant le titre de champion de France et la Coupe de France. Le club redevient champion de France seulement cinq ans plus tard, mais le début de la Seconde Guerre mondiale va donner un coup d'arrêt brutal au club sétois qui ne retrouvera jamais son niveau d’antan. Se maintenant en Division 1 jusqu'en 1954, le club va connaître une lente agonie avant d'abandonner le professionnalisme en 1960.

Ainsi contraint à l’amateurisme pour des raisons financières, le club végète tout au long des années 1960 en DH puis en CFA, avant de retrouver la Division 2 de 1970 à 1977, puis de 1983 à 1989. En 1990, l’équipe, qui évoluait au stade Georges-Bayrou, déménage au stade Louis-Michel. Jusqu'en 2005, le club vogue entre Division 3, CFA et National. Cette année-là, le club accède à nouveau à la Ligue 2 après 16 ans d’absence. Ne parvenant pas à se maintenir, le club redescend et est rétrogradé en 2009 en Division d’Honneur à la suite d'une liquidation judiciaire. Après avoir terminé première en 2012, l’équipe passe deux saisons en CFA 2 avant d'obtenir sa montée en CFA en 2014.

Le , après décision du comité exécutif de la FFF, le club est promu en National, 11 ans après sa dernière participation, en terminant premier du groupe C de National 2. Après deux saisons en N1, le club est rétrogradé administrativement en N2 à l'été 2022 par la DNCG, dans un contexte de conflit entre les dirigeants du club et la mairie. Il subit une nouvelle rétrogradation, sportive cette fois, en National 3 en 2023. En raison de finances exsangues, le club subit une nouvelle liquidation judiciaire à l'été 2023. La Fédération Française de Football interdisant aux dirigeants de reprendre le nom de FC Sète, le club repart sous le nom de Sporting Club sétois. Il redémarre en Régional 3 pour la saison 2023-2024.

History

Origines du football à Cette (1900-1914)

L’Olympique de Cette (Cette, orthographe de la ville jusqu’en 1927) est fondée en 1900 par Jean Dugrip et Jean-Louis Julien qui organisent alors quelques matches face au SC Nîmois d’Henri Monnier. Rapidement, le club fait des émules dans la ville, et d’autres équipes apparaissent sur l’île comme le Junior Club de Cette ou l’Union Sportive de Cette, fondée par Emmanuel Gambardella âgé seulement de 15 ans. De 1901 à 1905, les rencontres régionales se limitent cependant à un tête-à-tête entre les joueurs de l’Olympique et ceux du SC Nîmois. Ils ne sont rejoints que plus tard par les jeunes Montpelliérains, principalement tournés vers le rugby à XV à cette époque.

Équipe de l’Olympique de Cette en 1901.

Cette est alors désignée comme « La Mecque du football français » par le journaliste sportif Gabriel Hanot avant la Grande Guerre, et en 1906, c’est logiquement dans ce port de la Méditerranée que s’installe le siège de la Ligue régionale. En 1907, l’Olympique de Cette prend part à sa première compétition officielle, le championnat du Languedoc dont les Dauphins remportent facilement la première édition. Lors de la seconde édition en 1908, les Cettois sont battus par leur grand rival d’avant-guerre, le SC Nîmois, ce qui sera le seul et dernier affront à l’hégémonie cettoise sur le Languedoc-Roussillon jusqu’en 1927 et la victoire du SO Montpelliérains.

Équipe de l’Olympique de Cette en 1914.

En 1908-1909, l’Olympique de Cette décroche un nouveau titre régional, alors qu’arrive au club un homme au fort tempérament, Georges Bayrou, qui en restera le président durant près d'un demi-siècle. Monté à Paris pour faire carrière, il rentre au pays auréolé du titre de champion de France conquis avec le Gallia Club Paris, et s’implique rapidement dans la branche de recrutement du club. À l’origine de la venue de Gustave Rambaud, alors capitaine du SC Nîmois, il attire dans les filets des Dauphins d’autres joueurs venus des grands rivaux de l’époque comme Fernand Augade et les frères Chabrol, pratiquant activement le manque à gagner et le débauchage, comme le rappelle l'entraîneur nîmois Henri Monier dans ses mémoires :

« Je ne puis m’empêcher encore aujourd’hui, malgré sa disparition récente, de reprocher au vieux camarade de lutte Georges Bayrou d’avoir racolé, moyennant 5 francs par dimanche et 2 francs du voyage Nîmes–Sète, les meilleurs éléments de mon équipe. Et, en cela on peut dire qu'il a été le premier et le plus grand racoleur de footballeurs de France, honneur que je ne lui ai jamais envié. »

Outre les joueurs régionaux, Georges Bayrou fait également venir de nombreux joueurs étrangers, notamment en 1912 l’Écossais Victor Gibson qui assurera tour à tour les rôles de joueur, d'entraîneur et de recruteur du club.

Champion du Languedoc sans discontinuer de 1910 à 1914, l'équipe cettoise atteint même cette dernière année la finale du championnat de France USFSA, perdue à Paris face à l’Olympique lillois. Le club met fin à ses activités avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale quelques semaines plus tard, comme de nombreux autres clubs français, et voit partir la plupart de ses joueurs pour le front.

Naissance du FC Cette (1914-1932)

Les jeunes de la ville supportent mal l'interruption de la pratique du football décrétée par le club, comme l’écrit René Dedieu alors âgé de 15 ans :

« À la mobilisation, l’Olympique refusa de nous prêter son stade. Nous n’avions plus d’équipements, plus de maillots ni d’éducateurs. On a créé le Football Club de Sète avec les jeunes de 16 ou 17 ans qui venaient de l’Olympique comme moi et ceux qui, comme les frères Dangles, venaient du Junior Club Cettois. Le garde de l’Olympique nous ayant chassé, nous avons joué à l’ancien champ de manœuvres. En 1917, nous ne jouions que quelques matches et c'est après la guerre que nous avons construit le stade et reconstitué le club en grand. »

En effet, en cette période de guerre, les classes d’âge n’étant pas encore mobilisées prennent la relève des « grands » qui n’apprécient guère que des collégiens, souvent peu fortunés et peu habitués à la vie associative réservée habituellement à une certaine bourgeoisie urbaine, cherchent à les remplacer ou à rivaliser avec eux.

Équipe du FC Sète lors de la finale de la Coupe de France 1923.
Le stade du FC Sète en 1929.

Parmi les anciens de l’Olympique, l'Écossais Victor Gibson, non mobilisé avec l'armée française, choisit de se joindre à l’aventure du FC Cette et décide avec le président Schlegel, un Suisse originaire du canton de Vaud, d’adopter les couleurs blanches à rayures vertes du club de cœur de l’Écossais, le Celtic FC, un des deux plus prestigieux clubs de Glasgow. Malheureusement pour les anciens joueurs de retour de la guerre, comme Jean-Louis Jullien, la loi du nombre et de la jeunesse joue en leur défaveur, d’autant plus que de nombreux joueurs sont morts sur les champs de bataille et que les supporteurs se sont habitués à voir évoluer le nouveau club en tant qu’équipe majeure de la ville. À la fin de la guerre, le docteur Scheydt, ancien président de l’Olympique et maire de Cette, comprend que son club ne renaîtra pas et accepte une place de président d’honneur du FC Cette.

Fin 1916, le FC Cette rejoint la Ligue Méridionale de Football-Association, entièrement consacrée au football. Après une saison de mise en sommeil faute d'effectif (1918/1919) et où le Stade Cettois prend le relais, le FCC rejoint la toute récente Fédération française de Football Association (FFFA) en 1919.

Après guerre, le FC Cette s’affirme comme l’une des places fortes du football français sous l’impulsion de deux hommes : Victor Gibson, qui fait venir nombre de joueurs britanniques et devient l’homme à tout faire du club, capitaine sur le terrain, entraîneur, recruteur, jardinier mais aussi soigneur avec « l’embrocation Gibson qui redonne la vigueur aux muscles » ; mais également Georges Bayrou, qui n’avait qu’un rôle secondaire à l’Olympique et qui devient l’« avocat » du nouveau club, ce qui en contrepartie l’aidera à monter dans les instances du football français.

Équipe du FC Sète lors de la finale de la Coupe de France 1924.

Le club cettois s’impose comme le principal club méridional de ces premières années d’après-guerre en remportant les sept premières éditions de la division de Honneur du Sud-Est entre 1919 et 1926, ne laissant par la suite que deux titres au SO Montpelliérains et quatre à l’Olympique de Marseille avant l'arrivée du professionnalisme. En parallèle de ces succès en championnat, les Cettois disputent la Coupe de France, devenue la compétition phare du football français de cette période d’entre-deux guerres. Ils atteignent trois fois la finale de la compétition en 1923, 1924 et 1929, mais sont battus respectivement par le Red Star FC (4-2), l'Olympique de Marseille (3-2 ap) et le SO Montpelliérains (2-0). Le club héraultais doit attendre 1930 pour voir ce trophée orner sa vitrine : après avoir éliminé le tenant du titre montpelliérain en quart de finale à Marseille puis l'Olympique de Marseille en demi-finale à Paris, il prend le dessus sur le Racing Club de France (3-1 ap), grâce à un doublé décisif de son attaquant international yougoslave Yvan Beck.

Parmi les autres signes de la place prise par le club dans le football français, un footballeur cettois est pour la première fois sélectionné en équipe de France en novembre 1921 : il s’agit d'Albert Jourda, tout juste arrivé du Racing, qui terminera sa carrière internationale après les Jeux olympiques de 1924 avec sept capes.

Georges Bayrou au balcon du FC Sète en juin 1929.

Entre-temps, en 1928, le nom de la ville change de « Cette » en « Sète » et le club est logiquement renommé en FC Sète. Grâce à leur victoire en Coupe de France, les joueurs du FC Sète sont invités à disputer à Genève la Coupe des nations, ancêtre de la coupe d’Europe des clubs champions. Alors qu'il est battu par le SpVgg Greuther Fürth, champion d’Allemagne en titre, le FC Sète est ainsi décrit par un reporter allemand, qui souligne le côté internationaliste du club français :

« Avec les joueurs de Fürth, les Sétois ont joué le match le plus passionnant du tournoi. Ils jouent bien et sont sympathiques. Bien qu'ils soient vainqueurs de la Coupe de France (car il n’y a pas en France de championnat national), leur style de jeu n’est pas vraiment français. À cela, il est une raison. Dans le sud de la France où l’amateurisme est encore plus avancé que chez nous en Allemagne, s’est développé un véritable eldorado pour les joueurs étrangers. Ainsi les Sétois ont joué avec les Hongrois Kalix et Friedmann, le Yougoslave Becic et le Suisse Kramer en attaque, l’ancien Hongrois Kaucsar en demi-centre et l’arrière anglais Skiller. Et l’on ne doit pas oublier Beck et Stevanovic qui disputent actuellement la Coupe du monde en Uruguay avec la Yougoslavie. Je ne sais ce qu'ont pensé ces braves joueurs en entendant la Marseillaise. Sète est à l’image d’Aristide Briand, le ministre des affaires étrangères qui veut construire une unité paneuropéenne. »

Les débuts du professionnalisme (1932-1935)

Istvan Lukacs, buteur décisif pour sa seule saison au FC Sète en 1933-1934.
Les joueurs sétois réunis autour du trophée de la Coupe de France en 1934.

C'est en 1932 que se met en place le championnat de France professionnel, sous l’impulsion décisive de Georges Bayrou et d’Emmanuel Gambardella. L’instauration du professionnalisme répond à la volonté de certains clubs ambitieux et doit mettre fin aux scandales liés à l’« amateurisme marron », une pratique que les clubs du Midi ont particulièrement intégrée, recrutant de nombreux joueurs étrangers dont l’amateurisme reste à prouver. L’historien Alfred Wahl explique que le passage au professionnalisme était une protection offerte aux présidents de clubs, qui étaient particulièrement soumis aux caprices et au chantage pécuniaire des joueurs qui, étant amateurs, n’avaient aucune obligation vis-à-vis de leur club. Le contrat de travail professionnel permet ainsi d’établir l’autorité des dirigeants. Il y a désormais un patron et des employés.

La présence des Sétois comme fer de lance de la revendication pour le professionnalisme s’explique aussi par les nombreux conflits qui ont déjà opposé les dirigeants de l’Olympique puis du Football Club aux différentes instances dirigeantes nationales. L’Olympique était déjà avant la guerre accusé de débaucher des joueurs dans les autres clubs et de leurs verser des rémunérations occultes. Plusieurs affaires touchant le FC Cette font également grand bruit après-guerre concernant des joueurs étrangers recrutés par Georges Bayrou et accusés de diverses irrégularités, comme l’Anglais Stevenson en 1921 ou le Suisse Georges Kramer en 1923. Finalement, après plusieurs années de tergiversation, le premier championnat de France professionnel est lancé en 1932 avec la participation de vingt clubs, dont neuf issus de la seule Ligue du Sud-Est. Le FC Sète rejoint logiquement l’élite professionnelle et ne tarde pas à y confirmer qu'il dispose d’une des meilleures formations du pays. Après une première saison où ils terminent à la quatrième place de leur groupe, les Héraultais réussissent une grande performance l’année suivante en réalisant le premier doublé de l’histoire du football français.

En effet, alors que les Dauphins sont à la lutte pour le titre avec notamment l’Olympique lillois et l’Olympique de Marseille, ils retrouvent le au stade Yves-du-Manoir de Colombes leurs voisins marseillais pour la finale de la Coupe de France. Devant 40 600 spectateurs (10 000 personnes, restées dehors, finissent par pénétrer dans l’enceinte en forçant le passage), les deux leaders du championnat se livrent à un match épique. Après l’ouverture du score olympienne par Émile Zermani dès l’entame, les Vert et Blanc égalisent en première période par l’intermédiaire de leur attaquant franco-hongrois Istvan Lukacs. À la 75e minute, ce dernier reprend un ballon renvoyé par le poteau à la suite d'une tentative de son capitaine Yvan Beck et permet ainsi aux siens de prendre un avantage qui se révèle décisif. Le club remporte ainsi le deuxième trophée national de son histoire, après sa victoire en 1930.

Sept jours plus tard, les hommes de René Dedieu s’imposent face au FC Antibes (4-2) lors de la dernière journée du championnat. Premiers mais ne comptant qu'un point d’avance sur l’Olympique de Marseille qui doit encore jouer trois matches en retard, les Héraultais ne se font guère d’illusions quant au résultat final de la compétition, le quotidien L’Auto annonçant même en une dès le : « L’Olympique de Marseille est virtuel champion de France ». Alors qu'il suffit aux Olympiens de ne réaliser qu'un match nul lors d’un seul de leurs trois derniers matches pour fêter le titre, le FC Sète part en tournée en Afrique afin de fêter une saison qui, quoi qu'il arrive, est d’ores et déjà réussie. Les joueurs sétois se trouvent à la terrasse du café Roi de la bière à Casablanca au Maroc lorsqu'ils apprennent que l’Olympique de Marseille a perdu ses trois derniers matchs et qu'ils sont donc champion de France. C'est grâce à ce petit miracle que le FC Sète remporte son premier titre de champion de France ; son équipe-type cette année-là réunissant les internationaux René Llense, Jules Monsallier, Louis Gabrillargues et Ali Benouna, ainsi que Márton Bukovi, Yvan Beck et Istvan Lukacs. La saison suivante est moins réjouissante, le club terminant à la quatrième place du championnat à douze points du champion sochalien.

Le second titre de champion (1935-1945)

Le portier international français René Llense évolue au FC Sète entre 1932 et 1938.

Après deux saisons moyennes où le club reste englué dans le ventre mou du championnat de France (7e en 1936 puis 10e en 1937), le club est à la relance lors de l’édition 1938. En tête durant les dix premières journées, les Dauphins ne sont battus que lors de la 11e journée par le FC Rouen. L'équipe enchaîne alors une série de quatre défaites consécutives qui la rétrogradent au-delà de la 4e place. Cependant ce nouvel effectif, encadré par Jean Marmiès qui vient d’arriver au club, se relance jusqu'à occuper à la veille de la dernière journée la deuxième place du classement derrière les intouchables sochaliens. Un nul concédé lors de la dernière journée à l’AS Cannes permet cependant à l’Olympique de Marseille de leur ravir la place de vice-champion. Les Dauphins terminent finalement à la troisième position du championnat.

L'équipe championne de France en 1939.
Le FC Sète, saison 1941-1942 (ici finaliste de la coupe de France, en mai 1942).

C'est après cette saison encourageante et dans un contexte difficile, le début de la Seconde Guerre mondiale s’invitant en fin de saison, que le FC Sète remporte son second titre de champion de France en 1939 devant son éternel rival de l’époque, l’Olympique de Marseille. Dès le début de la saison, les spécialistes s’accordèrent à dire que le championnat se réduirait à un match à cinq entre le FC Sochaux, tenant du titre, ses deux dauphins de la saison précédente, l’Olympique de Marseille et le FC Sète, et les deux challengers qui avaient été actifs sur le recrutement durant l’été, l’Olympique lillois et le Racing Club de Paris. Le premier tournant de la saison a lieu le 26 février lorsque les Sétois s’inclinent (3-0) lors du match au sommet face au Racing, le leader du moment, dans un stade Yves-du-Manoir plein battant ainsi le record de recette du club (407 687 F). Les Sétois enchaînent deux nouvelles défaites, laissant s’échapper un temps les Parisiens qui connaissent ensuite un gros passage à vide. Finalement ce sont les Sétois et les Marseillais qui luttent jusqu'au bout pour le titre : les Héraultais ne passent devant leurs rivaux que lors de la dernière journée en écrasant le Racing (5-0) alors que les Olympiens chutent face au RC Strasbourg. C'est une fois encore au bout du suspense que l’équipe des Dauphins, emmenée par l’« armada espagnole », Domènec Balmanya et Josep Escola, par les internationaux Michel Brusseaux, Désiré Koranyi, François Mercier et Roland Schmitt ainsi que par quelques joueurs du cru comme Pierre Danzelle ou René Franquès, remporte le second titre de l'histoire du club sous les ordres de Jean Marmiès.

La saison suivante, la mobilisation pour la guerre est de mise. Cependant, la FFFA joue l’optimisme et pense que Hitler n’attaquera pas. Elle organise alors le premier championnat de guerre en lançant un appel auprès des clubs professionnels. Le FC Sète, champion de France en titre, répond à cet appel et intègre le groupe Sud-Ouest du championnat en compagnie des Girondins de Bordeaux, qui termineront premiers devant les Sétois, du SO Montpellier, du Nîmes Olympique, du Toulouse FC et de l’Olympique alésien. Lors des saisons suivantes, le club participe au championnat de la Zone libre, remportant le titre en 1942, mais échouant en finale nationale face à un Red Star dominateur durant la guerre. En 1943, la création d’équipes fédérales inscrites dans un championnat dédié met un terme aux pseudo-championnats organisés durant la guerre, les joueurs pros étant enrôlés de force dans des équipes régionales alors que les clubs sont relégués dans les championnats amateurs. La saison suivante, les clubs font leur retour sur le devant de la scène.

La descente aux enfers (1945-1960)

Désiré Koranyi a inscrit 158 buts sous le maillot du FC Sète entre 1935 et 1956.

La Seconde Guerre mondiale marque le début du déclin du club sétois, qui ne retrouvera jamais plus son niveau d’avant-guerre. La saison 1945-1946 est endeuillée dès le mois de septembre par la mort de l'ancien joueur Louis Cazal, un enfant du pays ; l'équipe dirigée par Ljubiša Stefanović se sauve in extremis et termine à une triste 12e place. Deux ans plus tard, c'est une nouvelle fois au bout du suspense que les Sétois obtiennent leur maintien grâce à deux victoires de haute volée face au Stade rennais UC (5-0) et aux Girondins de Bordeaux (6-1). Malgré des électrochocs successifs avec les changements d’entraîneur, le club n’arrive pas à retrouver son lustre d’antan et passe une nouvelle fois très près de la relégation. En effet, alors que le club occupe la dernière place de première division avec seulement six points le , il faut le travail acharné de messieurs Fairon et Biau pour permettre au club de se maintenir pour un petit point à la fin de la saison.

Les saisons se suivent et se ressemblent, malgré un beau parcours en Coupe de France 1948-1949 où les Dauphins échouent en quart de finale face à l’Entente Stade Français-Red Star. En 1951, ils doivent jouer les barrages pour ne pas descendre. L’arrivée de Marcel Tomazover au poste d’entraîneur va offrir au club une certaine embellie, avec une nouvelle belle prestation lors de la Coupe de France 1952-1953 qui se termine en quart de finale face à l’AS Saint-Étienne.

La saison suivante est finalement celle de la relégation pour le FC Sète, mais elle est surtout marquée par la mort de deux grands personnages du football français originaire de la région sétoise. Emmanuel Gambardella décède le alors qu'il est président de la Fédération française de football et du groupement des clubs professionnels ; il était à l’origine de l’AS Sétoise et du FC Sète dans les années 1910. Mais le club va surtout être endeuillé par la mort de Georges Bayrou le , qui dirigea le club durant un demi-siècle et qui fit jurer sur son lit de mort à ses proches de ne jamais laisser tomber le club de son cœur. Ces deux anciens sétois ne verront pas le FC Sète être relégué pour la première fois depuis la création de la première division.

En deuxième division, les Sétois continuent à décevoir et le nouveau président, Louis Michel, tente par tous les moyens de trouver des financements afin de maintenir le club dans les divisions professionnelles. En l’honneur de Georges Bayrou, qui leur a permis de devenir professionnel, les dirigeants du Toulouse FC prêtent des joueurs sans contrepartie au club sétois. On fait également appel aux célébrités sétoises comme Georges Brassens ou Jean Vilar pour redorer l’image des Dauphins et récolter des fonds pour sauver le club. Auteur de deux derniers coups d’éclat en Coupe de France 1957-1958 et en Coupe de France 1959-1960, au cours desquelles sont éliminés notamment l’Olympique de Marseille et le Racing, le président Louis Michel dépose finalement les armes au printemps 1960. La plupart des joueurs partent rejoindre l’AS Cherbourg, qui récupère la place du club en championnat professionnel, tandis que le FC Sète doit repartir du niveau régional. Le président meurt sur le bord du terrain deux ans plus tard, le , lors d’un match de Coupe de France face à l’AS Saint-Étienne.

Le renouveau (1960-1986)

Le club repart en 1960 en Promotion d'Honneur du Sud-Est. En 1965, sous les commandes de Jean Laronde, le nouveau président, il évolue en Division d'Honneur, le plus haut niveau régional. En 1967, le club fait un parcours honorable en Coupe de France en atteignant les seizièmes de finale. La saison suivante, les Dauphins obtiennent leur billet pour la monter en Championnat de France amateur (CFA), le troisième échelon et plus haut niveau amateur du football français. Les jeunes Sétois réalisent deux bonnes saisons en terminant troisièmes du groupe Sud du championnat. D’ailleurs, les spectateurs ne s’y trompent pas, puisque le club se classe troisième de CFA en termes d’affluence avec 2 450 spectateurs de moyenne durant la saison 1969-1970. En 1970, le club sétois intègre la nouvelle deuxième division, dite désormais open, puisque des clubs amateurs sont désormais acceptés à ce niveau. Alors que des joueurs comme Claude Calabuig ou Christian Coste s’illustrent sous les ordres de Xercès Louis ou de Slobodan Milosavljević, le club sétois se maintient facilement en Division 2, sans parvenir à jouer les trouble-fête parmi les équipes de tête du groupe. À force de se contenter du maintien, les Dauphins finissent par chuter en Division 3 en 1977.

Il faut attendre 1983 avant de voir l’équipe sétoise retrouver l’antichambre de l’élite, alors que le club est désormais dirigé par Georges Besson et entraîné par Claude Calabuig. La saison de la montée est d’ailleurs une des plus indécises de l'histoire des Dauphins, puisqu'ils obtiennent la montée à la différence du but et au bout du suspense aux dépens du Montauban FC, grâce à leur victoire face à l’AC Arles (2-0) lors de la dernière journée. Dès la reprise de la saison suivante, le club décroche la place honorifique de leader de son groupe de deuxième division, qui ne sera qu'une belle illusion, puisque le club luttera tout le reste de la saison pour son maintien sous les ordres d'Yves Herbet. Alors que le maintien est assuré facilement la saison suivante, ce dernier quitte le club à l’été 1985 et laisse sa place à Slobodan Milosavljević, qui procède à un recrutement ambitieux avec la venue de Dominique Bathenay, vainqueur à cinq reprises de la Coupe de France et triple champion de France, et de Mama Ouattara, l'Ivoirien passé par le Nîmes Olympique et le Montpellier PSC. Mais alors que les amateurs du CS Blénod écrasent les Dauphins trois buts à zéro en seizièmes de finale de la Coupe de France 1985-1986, Slobodan Milosavljević est remercié et remplacé par Dominique Bathenay qui devient entraîneur-joueur. Malgré une bonne saison en championnat, le club rate les qualifications pour les barrages d’accession en Division 1 lors de la dernière journée, en faisant un match nul au stade Georges-Bayrou face au Red Star.

Une nouvelle traversée du désert (1986-2001)

Les saisons suivantes sont moins glorieuses et le club retrouve ses vieux démons, n’obtenant son maintien que lors des dernières journées. Cette période est également marquée par l’humiliation du lors du derby face au Montpellier PSC, qui écrase les Sétois sept buts à zéro. La saison 1988-1989 voit l’arrivée d’un président très ambitieux, Antoine Soler, qui prévoit un budget de 8,5 millions de francs alors que le club est déjà dans une situation financière délicate. L'équipe obtient son maintien à la fin de la saison en terminant à une modeste quinzième place en championnat, mais le club est relégué administrativement en Division 3. La mairie doit prendre en charge le club afin de le sauver et de rembourser sa dette. C'est à cette occasion que le club change de nom et devient le « FC Sète 34 ».

Le club connaît une nouvelle longue période d’amateurisme dans les années 1990 du fait de sa relégation en Division 3. L'équipe sétoise, bien que jouant les premiers rôles, voit son public déserter les tribunes du vieux stade Georges-Bayrou, abandonné durant l’été 1990 pour le stade Louis-Michel, plus petit mais plus récent et plus adapté au nouveau statut du club. Claude Calabuig, qui reste sur le banc sétois durant six années consécutives entre 1991 et 2000, est écarté quelques mois en 1997, remplacé par Marc Bourrier, lors de la relégation du club de National 1 (l’ancienne division 3) en CFA, qui vient d’être recréé.

Cette triste période est toutefois marquée par un beau parcours en Coupe de France en 1997-1998, qui propose lors des trente-deuxièmes de finale une affiche mythique de l’entre-deux-guerres, entre l’Olympique de Marseille et le FC Sète. Le match se joue au stade de la Mosson de Montpellier, flambant neuf à quelques mois du début de la coupe du monde 1998, et les dirigeants profitent de cette occasion pour rappeler aux jeunes générations que le FC Sète a jadis été un grand club. Cependant, sur le terrain, les professionnels de l’élite ne font pas de cadeaux aux Dauphins, qu'ils écrasent trois buts à zéro.

Le retour au professionnalisme (2001-2009)

Les Sétois parviennent à accéder au championnat National en 2001. Emmené par son capitaine emblématique Christophe Rouve, lors de la saison 2004-2005, le FC Sète termine à la 3e place du championnat et gagne son ticket pour la Ligue 2. Le stade Louis-Michel est réaménagé pour atteindre la capacité de 8 000 places, exigée par la Ligue, grâce à la mise en place d’une tribune semi-provisoire en face de la tribune présidentielle.

L'Argentin Tino Costa évolue au FC Sète en 2007-2008.

Les débuts en Ligue 2 sont difficiles, malgré une belle victoire 2-0 face au rival local, le Montpellier HSC, dans un stade plein. À la suite de mauvais résultats, Claude Calabuig est remplacé par Ludovic Batelli. En dépit d’un certain nombre de changements lors du mercato d’hiver avec l’arrivée notamment du défenseur Franck Silvestre, ancien international, les résultats ne s’améliorent pas. Ludovic Batelli quitte le club pour rejoindre l’Amiens SC et est remplacé par Robert Buigues au mois de mars 2006. Le club termine finalement dernier de Ligue 2.

Christian Sarramagna est le nouvel entraîneur pour la saison 2006-2007. Après un départ moyen, le club trouve son rythme de croisière et joue dans la première partie du tableau sans pour autant pouvoir se mêler à la course à la montée. Le début de saison est toutefois marqué par un beau parcours en Coupe de la Ligue, puisque après avoir éliminé le Tours FC à domicile puis le SC Bastia aux tirs au but au stade de Furiani, les Sétois sont éliminés avec les honneurs par l’AS Saint-Étienne (4-1) après avoir ouvert la marque. En dépit d'un parcours décevant en championnat, Christian Sarramagna est maintenu jusqu'à la fin de la saison. Considérant que l’objectif fixé en début de saison (la remontée en Ligue 2) n’est pas atteint, le président Émile Anfosso licencie son entraîneur, avec lequel il se dit en profond désaccord, une fois la saison passée. Sarramagna est remplacé fin juin par Thierry Laurey.

Parallèlement, le maire de Sète fait état de son désir de voir le statut du club passer d'une société d’économie mixte à celui de SAOS (société anonyme à objet sportif). Le dossier qui devait aboutir au cours de l’été 2007 est finalement suspendu en l’attente d’éventuels racheteurs. En 2008, après une nouvelle saison parmi la première partie du classement, la présidence est confiée à Laurent Besson, qui recrute Frédéric Rémola pour remplacer Laurey, parti à l'Amiens SC. Aux prises avec des difficultés financières importantes, le club sétois est alors dans l’attente d’une décision de la DNCG pour demeurer en National. Malgré un nouveau maintien sportif, le dépôt de bilan paraît inévitable à l’issue de la saison 2008-2009.

Nouvelle rétrogradation et reconstruction du club (2009-2020)

Plombé par une dette estimée à 800 000 euros, le club est placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Montpellier le 15 juin 2009 et doit repartir en Division d’Honneur pour la saison 2009-2010. Ceci clos tristement une affaire qui durait depuis quelques mois déjà et ce malgré la tentative de reprise du club par Marcel Salerno.

Le 7 mai 2012, après trois saisons en Division d’Honneur, les Sétois remportent le titre de champion du Languedoc-Roussillon et remontent en CFA 2. il ne faut que deux saisons au club sètois pour connaitre à nouveau les joies d'une montée, puisque les verts et blancs dominent toute la saison leur groupe de CFA 2 et obtiennent leur montée à l'issue de cette saison 2013-2014, leur permettant de jouer la saison suivante en CFA. Après une première saison encourageante où ils terminent à la huitième place de leur groupe, les sétois ont plus de mal les saisons suivantes échappant par deux fois de peu à la relégation. Toutefois, le club termine à une belle septième place à l'issue de la saison 2017-2018.

Lors de la saison 2018-2019 et un nouveau parcours plus qu'honorable en Coupe de France, les sétois terminent à la cinquième place de leur groupe laissant présager un avenir plus serein. Dans la continuité, le football club fait sensation en étant champion d'automne lors de la saison de National 2 2019-2020.

Un retour en National abrégé par un nouveau conflit avec la mairie (2020-2023)

Deux saisons en National 1 (2020-2022)

Le , après décision du comité exécutif de la FFF à la suite de la pandémie de Covid-19 en France, le club est promu en National et termine premier du groupe C de National 2 ; le titre de champion ne lui est par contre pas attribué, comme pour tous les championnats amateurs de cette saison.

Pour son retour en National, le club fait une saison 2020-2021 honorable et termine à la place, notamment grâce à une fin de championnat réussie. Toutefois, la fin de saison est mouvementée, François Commeinhes, maire de la ville de Sète, demande le départ du président Jean-François Gambetti pour installer un nouveau projet mené par Ludovic Liron à la tête du club. Gambetti refuse de démissionner. Un conflit s'installe entre les dirigeants du club d'un côté — qui défendent une gestion financière mesurée — et la municipalité et l'agglomération de l'autre, qui la contestent la gestion et retirent leur subvention de l'ordre de 450.000 €. La DNCG valide toutefois le budget du club en prononçant cependant une mesure d'encadrement de la masse salariale. Avec le plus petit budget du championnat, les Vert et Blanc recrutent dans les divisions inférieures et par le biais de prêts, et font une saison très laborieuse en errant régulièrement aux abords de la zone rouge. En fin de saison, le club avait fait appel aux conseils de Rolland Courbis pour épauler l'entraîneur Nicolas Guibal, et se maintient sportivement à l'issue de la la dernière journée de championnat.

Sous la pression, Gambetti démissionne en fin de saison et est remplacé par Yoni Ragioneri, un influent commerçant au passé tumultueux et soutenu par la municipalité. Le directeur sportif Sandrik Biton est remplacé par Patrick Soria. Nicolas Guibal n'est pas reconduit comme entraîneur. La situation est dénoncée par le journaliste Romain Molina, dans une vidéo critique vis-à-vis de Ragioneri et du maire François Commeinhes, accusé d'avoir asséché de façon punitive le budget du club au détriment de la pérennité de ce dernier.

Rétrogradation administrative en National 2 (2022-2023)

Faute d'avoir présenté un budget à l'équilibre, le club est relégué administrativement en National 2 par la DNCG à l'été 2022. Les sétois repartent donc dans le groupe C de National 2. Débuté très tardivement, le recrutement du club ne permet d'attirer que des joueurs dont le niveau s'avère, pour l'essentiel d'entre eux, proche de celui du Régional 1. Les limites du groupe de Nicolas Le Bellec — remplaçant de Nicolas Guibal — se font très rapidement sentir. En seulement quelques semaines, le club s'embourbe dans la zone rouge, puis reste accroché à la dernière place du classement. Le club est par ailleurs en proie à une situation rocambolesque en coulisses.

Début 2023, Ragioneri annonce la reprise du club par deux investisseurs émirati & nigérian, Salem Ahmed Baobaid et Olatunji Olalekan Mayowa, présentés par l'intermédiaire Laurent Dechaux. Un recrutement hivernal est réalisé sur la base des fonds promis, qui ne viendront cependant jamais. Sans nouvelles de ses investisseurs, la direction du club annule le projet de reprise après plusieurs semaines. En mars 2023, le club demande son placement en redressement judiciaire après plusieurs semaines sans versement des salaires. Ragioneri porte plainte contre les 2 hommes d'affaires pour escroquerie. La plainte est classée sans suite en juin. Le club est placé en redressement judiciaire par le 11 avril 2023 par le tribunal de commerce de Montpellier, avec une dette avancée à 700 000 €.

Au bout de 24 journées de seulement, l'équipe fanion est officiellement reléguée en National 3. Un nouveau record de la plus large défaite est enregistré par le club en championnat lors de la 26ème journée, lors d'un déplacement à Hyères qui se solde par une défaite 11 buts à 1. En fin de saison, les défections sont nombreuses et l'équipe première termine dernière au classement de son groupe, avec seulement 12 points. L'équipe réserve connait elle aussi une saison cauchemardesque dans le groupe A du championnat Régional 1 d'Occitanie. Avec seulement 8 points acquis en 22 journées, elle est reléguée en Régional 2.

Liquidation et création du SC sétois (2023-)

En fin de saison 2022-2023, Ragioneri annonce préparer la cession du club, avec un retour probable en Régional 1. L'emblématique gardien Vincent Pappalardo quitte le club, mais d'autres anciens joueurs Vert et Blanc comme Lucas Segura et Floris Isola font leur retour sur l'Île Singulière, avant même de connaître le sort du FC Sète du point de vue sportif. De même, l'emblématique Christophe Rouve est intronisé entraîneur de la future équipe première qui défendra les couleurs Vert et Blanc.

Le 6 juillet 2023, le FC Sète 34 est placé en liquidation judiciaire. Une nouvelle structure associative est créée pour reprendre les droits sportifs du club. Cependant, la direction juridique de la FFF refuse la reprise du nom de « FC Sète », et rétrograde le club en Régional 3 (8ème division). Le club devient donc le Sporting Club sétois, présidé par le roumain Stefan Paler, gérant d'une entreprise locale de menuiserie. Par ricochet, l'équipe réserve est rétrogradée en Départemental 1 (9ème division).


Le Football Club de Sète 34, plus couramment appelé FC Sète, est un club de football français fondé en 1914 et basé à Sète, une ville du sud de la France située dans le département de l'Hérault. Le club évolue actuellement en National, le troisième échelon du football français.

Le FC Sète a connu une période de gloire dans les années 1930 et 1940, remportant deux Coupes de France (1930 et 1934) et un Championnat de France (1934). À cette époque, le club était surnommé les "Dauphins" en raison de son emblème qui représente un dauphin.

Depuis les années 1950, le FC Sète a connu des fortunes diverses, évoluant entre la Ligue 1 (anciennement Division 1) et les divisions inférieures. Le club a notamment atteint la finale de la Coupe de France en 1987, mais s'est incliné face aux Girondins de Bordeaux.

Le FC Sète est toujours très populaire dans la région de Sète et dispose d'une base de supporters fidèles. Le club joue ses matchs à domicile au Stade Louis Michel, un stade d'une capacité d'environ 5 000 places.