Résultats

Maroc - Botola Pro 04/28 16:00 27 [5] FUS Rabat v Renaissance Zemamra [9] L 0-2
Maroc - Botola Pro 04/20 16:00 26 [12] Ittihad Tanger v FUS Rabat [4] L 2-1
Maroc - Botola Pro 04/13 18:00 25 [4] FUS Rabat v UTS Rabat [7] D 1-1
Maroc - Coupe du Maroc 03/25 22:00 5 USM Oujda v FUS Rabat L 3-1
Maroc - Botola Pro 03/17 22:00 24 [4] RSB Berkane v FUS Rabat [3] L 2-0
Maroc - Botola Pro 03/10 17:00 23 [3] FUS Rabat v Raja Casablanca [2] L 0-1
Maroc - Botola Pro 03/01 17:00 22 [12] SC Chabab Mohammedia v FUS Rabat [3] W 0-1
Maroc - Botola Pro 02/24 15:00 21 [3] FUS Rabat v JS Soualem [15] W 1-0
Maroc - Botola Pro 02/21 17:00 20 [3] FUS Rabat v MAT Tetouan [8] D 1-1
Maroc - Botola Pro 02/16 19:00 19 [11] HUSA Agadir v FUS Rabat [4] W 1-3
Maroc - Botola Pro 02/13 19:00 18 [5] FUS Rabat v OC Safi [7] D 0-0
Maroc - Botola Pro 02/10 17:00 17 [6] MAS Fes v FUS Rabat [5] W 1-2

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 40 19 21
Wins 16 6 10
Draws 15 9 6
Losses 9 4 5
Goals for 41 17 24
Goals against 33 16 17
Clean sheets 17 8 9
Failed to score 12 7 5

Wikipedia - Fath Union Sports

Le Fath Union Sports (en arabe : إتحاد الفتح الرياضي), couramment abrégé en FUS Rabat, est un club sportif omnisports fondé le et basé à Rabat. En football, il dispute ses premières compétitions officielles à partir de l'année 1946 au sein de la Ligue du Maroc de Football Association (LMFA), où le club atteint rapidement le premier niveau de la ligue en 1951.

Il est considéré comme l'un des clubs de la capitale du Maroc et l'un des clubs historiques qui existent encore depuis l'époque du Protectorat français au Maroc. Il évolue en 1re division depuis la saison 2009. Il est présidé par Mounir Majidi.

Après avoir évolué au Stade du FUS depuis ses débuts, il joue au Complexe sportif Moulay-Abdallah depuis 1983, ainsi qu'il a son stade privé, le Stade Moulay Hassan.

History

La genèse du club (1932-1946)

Fondé le 10 avril 1946 par des nationalistes marocains, le Fath Union Sports est un club omnisports, possédant une section de football, considéré comme l’un des plus anciens clubs du royaume. Il est l’héritier de l’Union Sportive Musulmane de Rabat-Salé (USMRS), créée en 1932, et reconnue officiellement le 7 octobre 1932. L’USM Rabat-Salé demeure l'un des premiers clubs musulmans dans le pays, si ce n'est le premier, et est le véritable lancement d'un mouvement associatif de la jeunesse marocaine. Le club évolue alors dans le championnat de 1re Division Amateurs, équivalent du 3e niveau de la Ligue du Maroc de Football Association, qui réussira a l'emporta et monter en Division Pré-honneur, et même l'élite du football marocain la Division d'Honneur, et participé aussi à la Coupe d'Afrique du Nord, dès le tour des éliminatoires locales.

Tous les clubs de sports à cette époque, que ce soit en métropole ou dans les protecteurs, étaient tous des associations sportives de type omnisports, régies par la loi de 1901. La lutte contre le communautarisme était l'une des priorités de l'administration de la LMFA, en partie par la crainte de renforcer le nationalisme marocain, mais aussi par rapport aux valeurs que prônent l'Empire chérifien. Il faut dire que les plusieurs circulaires obligeant les clubs musulmans à se défaire de tout communautarisme, ont énormément désavantagé le club. En effet, un quota de joueurs étrangers était imposé par les autorités protecteurs et pouvait se révéler terrible d'un point de vue sportif. L'UMSRS se voit donc obligé de respecter cette règle, sauf durant la saison 1939, où le club est exceptionnellement autorisé à jouer exclusivement avec des joueurs musulmans, après l'assemblée générale de la LMFA.

À la suite du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, la LMFA décide d’interrompre les championnats, et d'instituer la Coupe de la Guerre. La compétition reprend la formule initiale des débuts de la ligue, où chaque sous-ligue organise son championnat, et dont les meilleurs accèdent en phase finale, ici les quarts de finale. L'USMRS ne réussira pas à atteindre les quarts. Le championnat reprend alors lors de la saison 1941-1942, avec l'installation du Régime de Vichy, où l'USRS rejoint à nouveau la Première Division. Le championnat est à nouveau suspendu en pleine saison 1942-1943, à la suite du débarquement des Alliés le 8 novembre 1942 en Afrique française du Nord. Un critérium de guerre est alors institué.

Au fil des années, l'USMRS a rassemblé des nationalistes et militants d’un Maroc indépendant. Lors du soulèvement national de 1944, due à l'arrestation et à l'exil de plusieurs nationalistes marocains, des milliers de Marocains descendent dans la rue, à Rabat, puis à Salé, ville jumelle de Rabat. Les gendarmes et blindés français interviennent, et répriment le soulèvement en entrant de force avec les chars dans la médina de Rabat, causant plusieurs morts. Des soulèvements à Casablanca et Fès sont également violemment réprimés. L’armée française en profite pour dissoudre l'USM Rabat-Salé et barricader ses infrastructures, notamment à cause de la réputation du club, connue pour propager des idées nationalistes mais surtout pour ses activités politiques.

Constatant d’un côté que la sensibilité politique peut être transmise à travers le sport, et de l’autre que le football est devenu le sport le plus populaire au Maroc, les anciens membres du club de l’USRS créent plusieurs équipes de quartier qui se réunissent le 10 avril 1946 sous l’association Fath Union Sport. Cela a pu se faire après deux années d'intenses négociations auprès des autorités administratives du protectorat français au Maroc. Le club bénéficie d'un soutien de poids, Mohammed V, sultan puis roi du Maroc, qui est à l'origine du nom et logo du club insistant ainsi sur le mot « Fath », qui représentait le symbole de l’identité marocaine de Rabat à ses yeux. Le FUS est donc le 2e club au niveau national à avoir ce nom, sachant que le Fath de Casablanca qui évoluait aux années trente avait le même nom avant la fusion pour former le Raja en 1949. Le sultan marocain confie la présidence d’honneur du FUS à son fils prince Abdellah, et aide le club matériellement en mettant à sa disposition l’espace tennajajte, un lieu d’entraînement situé à la médina. Cet espace est un ancien cimetière abandonné depuis plus de 40 ans, qui pouvait donc selon la loi être attribué à des associations. Le FUS à l'instar du mythique Wydad Athletic Club ou du Maghreb Association Sportive, est l'un des premiers clubs militants pour la cause nationaliste à l'époque de la domination française. « Un nouveau club musulman est né à Rabat : Le Fath Union Sports » titre le célèbre journal Le Petit Marocain, qui rajoute que le « club débutera avec cinq sections : basket-ball, football, athlétisme, gymnastique, handball. ».

Les débuts du FUS (1946-1956)

Le FUS, saison 1951-1952, avant le match face au Wydad AC le 8 octobre 1951, perdu 4-1.

Sous la conduite de son président Maati Bakhaï et de ses deux premiers entraîneurs Abass Kabiss et Hassan Belmaki, le FUS gravit rapidement les échelons pour accéder en division pré-honneur, l'équivalent du 2e niveau de la LMFA. En 1950, le Fath engage Ahmed Chahoud, figure historique du Stade marocain comme entraîneur. Les résultats ne se font pas attendre, et le club termine vice-champion et monte au côté du champion l' Idéal Club Marocain en division d'honneur, l'élite du football marocain, durant la saison 1950-1951, grâce à plusieurs joueurs de talents tels que Mohammed Tounsi et Abderrahmane Essahraoui. Pour pouvoir se maintenir dans l'élite, le club se renforce dans le courant de la saison 1951-1952 en recrutant notamment le jeune attaquant Hassan Akesbi, déménageant de sa ville natale Tanger pour étudier au lycée Moulay Youssef de Rabat. Il devient petit à petit indispensable au club. Mokhtar Yazidi, un dirigeant du FUS, est à l'origine de ce recrutement. Toutefois, le transfert de Akesbi a été compliqué par les dirigeants de La Sevillana qui avaient refusé la demande de mutation du joueur, et il fallait attendre le déplacement de l’entraîneur du FUS Ahmed Chahoud, soutenu par Larbi Ben Barek jusqu’à Madrid pour obtenir finalement la mutation d'Akesbi. Plusieurs personnalités telles que Maati Bakhaï, Sittell Al Issaoui, responsable de la section de la Jeunesse et des Sports, ou bien encore Haj Mohamed Mghraoui ont œuvré pour la stabilisation du club à une époque où les deux grandes équipes colons de Rabat, le Stade marocain et l'Olympique marocain faisaient de l'ombre au club, et était principalement constitués de joueurs européens, contrairement au FUS, club musulman.

Le FUS lors de la saison 1953-1954.

Le Fath réussit le maintien lors de sa première saison mais ne parvient pas à passer les éliminatoires régionales du Maroc pour atteindre la phase finale de la coupe d'Afrique du Nord. Lors de la saison 1952-1953, le Fath termine 10e, dernier rang permettant le maintien du FUS, à 4 points du premier relégable, le SC Mazagan. Cette saison-là, le club atteint pour la toute 1re fois la phase finale de coupe d'Afrique du Nord, après un parcours sans faute lors des éliminatoires régionales. Les Rbatis tombent alors au 1er tour sur l'ESFM Guelma, champion en titre de la Ligue de Constantine. La tâche s'annonce alors difficile pour le FUS qui manque encore d'expérience. Le match s'est terminé par une défaite marocaine sur le 3 buts à 1, et donc une élimination. La saison suivante, Guy Cluseau est désigné nouvel entraîneur. Le FUS réalise une meilleure performance en championnat en se classant dans le milieu de tableau, notamment grâce à un exceptionnel Hassan Akesbi, qui termine cette saison meilleur buteur du championnat, avec 21 buts. Mais le FUS ne réitère pas la performance de la saison dernière en coupe d'Afrique du Nord, se faisant étriller par le rival et voisin Stade marocain, lors du dernier tour éliminatoire marocain, sur le score de 4 buts à 0.

La saison 1954-1955 s'avère difficile. Le club joue le maintien jusqu'à la dernière journée. En effet, le club est alors avant l'entame de la dernière journée, à 1 point du dernier le SCC Roches Noires et à égalité avec l'US Marocaine et l'AS Tanger-Fès. Une victoire s'annonce obligatoire surtout que le FUS affronte un candidat au maintien, l'AS Tanger Fès. En sachant que dans les 12 clubs qui composent la division d'honneur, les 2 derniers sont relégués, une défaite peut donc être synonyme de relégation. Heureusement, le FUS parvient à gagner le match 2 buts à 0, et conforte donc sa place dans l'élite. Par ailleurs, le club participe pour la deuxième fois à une phase finale de la coupe d'Afrique du Nord. Le Fath élimine lors des éliminatoires marocains l'ogre de Rabat, dans le cadre d'un derby, l'Olympique marocain évoluant cette année en pré-honneur, sur le score de 2-1 confirmant désormais la supériorité du FUS sur son voisin, puis l'US Safi par 3 buts à 2, après prolongations. L'ES Mostaganem de la Ligue d'Oran est l'adversaire du Fath au 1er tour de phase finale. Le match a lieu à Fès, dans un stade à guichet fermé devant 3 000 spectateurs. Le talentueux Hassan Akesbi permet ce jour-là au FUS de remporter la victoire (2-1). L'attaquant marocain termine buteur et meilleur joueur de la rencontre. Le conte de fées prend fin lors des huitièmes de finale face à l'ES Tunis. La rencontre disputé à Casablanca, dans un terrain glissant à cause de la pluie, se termine par une défaite du Fath malgré sa domination. La saison du FUS ne s'arrête pas là puisqu'une nouvelle compétition s'invite, la coupe de France qui devient accessible aux clubs nord-africains. Le Fath à peine entré en lice, se fait rapidement éliminer 4 buts à 2 par l'USD Meknès. Hassan Akesbi, chouchou des supporters du FUS, quitte cette année-là le club, grâce aux dirigeants fussistes qui n'ont exigé aucune contrepartie financière pour permette à Akesbi d'évoluer en Europe. Il rejoindra le Nîmes Olympique et le championnat de France, où il démontrera toute l'étendue de son talent.

La saison suivante, 1955/1956, les compétitions n'ont pas disputés car le Maroc vit alors une époque d'émeutes, de bombes, de couvre-feu, et d'attaques contre les forces françaises, mais aussi car approche le retour d'exil du roi Mohammed V pour déclarer l’indépendance du pays. Les clubs marocains participent toutefois aux compétitions d'Afrique du Nord et la coupe de France. Le FUS est rapidement éliminé en coupe de France, et fallait attendre jusqu'au où s'est revenu le sultan du Maroc Mohamed Ben Youssef pour que la LMFA donnent le coup d'envoi de la Coupe d'Élite (baptisé cette année Coupe du 16 Novembre) où le FUS a dût gagner son match d'ouverture et s'est qualifié au finale perdu 1-0 face au Wydad AC, et n'atteint pas la phase finale de la coupe d'Afrique du Nord cette année puisque éliminé au troisième tour par l'Olympique de Ouezzane sur le score de 3 buts à 1. Il s'agit du dernier match du FUS avant l'indépendance.

L'après indépendance (1956-1966)

L'équipe du FUS en 1957.

Après l'indépendance du Maroc, la fédération royale marocaine de football prend la relève et remplace donc la Ligue du Maroc de Football Association. Avant de reprendre la championnat, la LMFA reçoit les affiliations de 310 clubs regroupant 6087 licenciés. En 1956, le club est à deux doigts de disparaître lorsque la plupart de ses sociétaires rejoignent le Stade Marocain. L'appui direct du prince Abdellah ben Mohammed Alaoui sauve le club, ainsi que l'arrivée en tant qu'entraîneur-joueur de Larbi Benbarek, qui y fait ses derniers matchs officiels, et de Lahcen Chicha. Le Fath Union Sport participe donc à la coupe de l'Indépendance, 1re compétition organisé par la FRMF, unique par match éliminatoire, dans le but de donner chance aux différents clubs de rejoindre l'élite (après la dissolution des équipes des protecteurs français) dans différentes matchs barrages. Le club réussit à donc se hisser assez loin dans la compétition, sachant qu'il fait déjà partie de l'élite du Botola 1. Le FUS réalise lors de cette première saison, une bonne performance avec une bonne 5e place, en partie grâce à un très bon Larbi Benbarek qui inscrit cette saison-là plus de 17 buts en championnat, terminant deuxième meilleur buteur du championnat. Le club se classe donc largement devant le Stade marocain qui évite de peu la relégation, mais c'est ce même club rival de la capitale qui élimine le FUS en coupe du Trône lors des quarts de finale, sur le score de 2 buts à 1. La saison suivante, le FUS se classe 7e et établit sa supériorité face à son voisin stadiste en remportant les deux derbies de la saison (2-1 et 1-0), mais se fait sortir en huitième de finale de coupe par le champion du Maroc en titre, le Wydad AC.

TAS-FUS lors de la saison 1958-1959, remporté par le FUS 1-0.

En 1958-1959, le FUS recrute l'Italien Raphael Benatar comme nouvel entraîneur pour remplacer Benbarek. Sous la houlette de Benatar, le club réitère une bonne saison avec une place de cinquième sur quatorze, et surtout un bon parcours en coupe en éliminant les deux clubs du Gharb, l'US Sidi Kacem (5-0) et le Kénitra AC (2-1). Mais cette année-là une nouvelle rivalité voit le jour. La création du club des FAR de Rabat par Hassan II en est la cause. Ce club composé de soldats de l'armée marocaine va rapidement se montrer au-dessus des autres clubs marocains. Le FUS, club plutôt proche du palais, de Moulay Abdellah, tombe face à l'AS FAR en demi-finale, club de l'armée, de Hassan II alors prince héritier. La rencontre se termine par une victoire net des militaires (3-1), qui termineront d'ailleurs vainqueur de l'édition et champion de deuxième division. En 1960, le FUS termine 5e au classement général, et ironie du sort, son rival Stade marocain est relégué en fin de saison. Et en coupe, le club réalise un parcours exceptionnel. Le FUS se hisse en finale de la Coupe du Trône pour la première fois de son histoire. Ironie du sort, le Fath tombe à nouveau sur les FAR de Rabat lors des huitièmes de finale, les tenants du titre. La rencontre s'est joué à Rabat au stade du FUS en présence de Hassan II et du prince Moulay Abdallah. Le match s’est terminé par un nul (1-1) et dans la confusion entre les joueurs des deux équipes. Un nouveau match délocalisé à Oujda a alors lieu. Le FUS étrille finalement son voisin militaire par 3 buts à 0 avec des buts de Gharbaoui (32e minute), Mohammed Tounsi (59e minute) et Lacombe (77e minute). La machine est lancée, le FUS sort le HM Takkadoum voisin, puis le Raja CA 3 buts à 2 après prolongations à Meknès, à la suite d'un premier match nul et vierge. Le FUS en finale pour la première fois affronte la grosse équipe du MC Oujda, club qui a disputé alors toutes les finales de coupe, c'est-à-dire trois, dont deux gagnées. Il s'agit alors de la quatrième pour Oujda. Le match se déroule donc le au Stade d'honneur à Casablanca. Le Fath US s'incline finalement 1 but à 0, après un pénalty transformé par le mouloudéen Abdelghani Madani à la 13e minute. Un pénalty est alors sifflé quelques minutes après en faveur du FUS, mais Alami le rate au grand dam du club. Le Mouloudia réussit alors à tenir ce score, grâce à une défense renforcée, malgré les multiples assauts du FUS.

La saison suivante c'est la descente aux enfers, le club est relégué en deuxième division terminant quatorzième et dernier du classement avec seulement 4 victoires, alors que l'AS FAR remporte son premier titre de champion et le Stade marocain réussit son retour dans l'élite. Le FUS a d'ailleurs remporté aucune victoire à l'extérieur et a surtout concédé deux lourdes défaites face à son rival, l'AS FAR (4-2 et 3-0). Le Fath parvient toutefois à se relever et à remonter en première division la saison suivante. Le FUS écrase ses concurrents cette année-là en devançant son dauphin de plus de 15 points, notamment grâce à un très bon Moulay Abdellah, joueur que le FUS est allé dénicher au Tihad AS, et qui a marqué plus d’une trentaine de buts dans la saison. Le retour du Fath en première division s'avère difficile. Cette année-là, le club finit onzième à 3 points du premier relégable. Le tout jeune Kébir Mezzour lancé dans le grand bain la saison dernière par l'entraîneur Lucien Hazza, est l'un des principaux artisans du maintien du FUS, terminant meilleur buteur du championnat avec 17 buts. Kébir Mezzour devient ainsi le premier meilleur buteur fussiste du championnat marocain d'après indépendance. Le club se classe à la septième place la saison suivante, puis réitère la même performance l'année suivante, où Fettah Filali dit Tanto, attaquant du club, termine meilleur buteur du championnat avec 16 buts.

Le club souffre énormément lors de la saison 1965-1966. La situation est alarmante car le FUS joue le maintien jusqu'à la dernière journée. Cette année-là, la rivalité entre le Wydad AC et Raja CA prend toute son ampleur puisque les deux équipes jouent alors le titre jusqu'à la fin. Le Wydad a 1 point d'avance sur le Raja, avant l'entame de la dernière journée qui doit l'opposer au FUS, menacé de relégation. Le FUS doit gagner pour assurer son maintien, tandis que le Wydad termine champion en cas de victoire. La rencontre se joue à Casablanca, et voit le Wydad dominer le match et marquer l'unique but de la partie. Cependant, les joueurs fussistes s'emportent au point que l'arbitre ne décide d'arrêter le match et de quitter le terrain. La FRMF prend alors une décision historique, puisque'elle décide de faire rejouer le match malgré les contestations du club casablancais. Le nouveau match, joué dans un stade d'honneur de Casablanca à huis clos, voit finalement le Wydad l'emporter à nouveau par 2 buts à 1, et remporter son titre de champion. Le FUS est alors donc à deux doigts de vivre une deuxième relégation. Heureusement pour le club, les deux relégables juste derrière lui, ne profitent pas de ce faux pas. L'équipe de Rabat finit avec 50 points à seulement un point des deux relégables que sont le COD Meknès et le MA Tétouan. Le FUS peut remercier son meilleur buteur Fettah Filali qui inscrit 9 buts en championnat cette saison.

Période dorée (1966-1976)

Le capitaine Hassan Akesbi avec le trophée de la coupe du Trône en compagnie de Hassan II.

Le retour de Hassan Akesbi au FUS après une belle carrière en France va redonner un nouveau souffle au club. Le championnat reprend sa structure initiale de 16 clubs cette saison. Si le club réalise une saison moyenne en terminant douzième, le FUS remporte son premier titre de Coupe du Trône. Le club n'avait plus atteint les huitièmes de finale de finale de cette compétition depuis la saison 1960-1961. Après s'être défait de plusieurs adversaires dont notamment en demi-finale, le Racing AC qui compte alors Abdelhak Rizkallah, dit Mendoza. Le club atteint alors pour la deuxième fois de son histoire la finale de cette compétition. Son adversaire du jour est la RS Settat, redoutable équipe qui a défait les FAR de Rabat lors du tour précédent. La RS Settat faisait trembler tout le Maroc à cette époque, et comptait dans ses rangs plusieurs internationaux tels que Kacem Slimani, Ahmed Alaoui et Maati Khezzar. La finale a lieu le au Stade d'honneur à Casablanca, et va se jouer pour la toute première fois en nocturne. Le FUS emmené par son entraîneur José Viegas, n'est clairement pas favori ce jour-là, et pourtant c'est lui qui remporte le titre. En effet, les fussistes ouvrent le score dès la 24e minute par l'intermédiaire de Fettah Filali avant l'égalisation d'Imad Belfoul à la 60e pour la RS Settat. C'est Lâaroussi qui offre le titre au FUS grâce à une réalisation à la 84e, soit à seulement quelques minutes de la fin du temps réglementaire. Le FUS de Rabat remporte donc sa toute première coupe, que Hassan II en personne remet au capitaine Hassan Akesbi.

En 1967-1968, le championnat passe à 18 clubs. Avec 65 points engrangés en 34 rencontres, le FUS finit quatorzième, à un point seulement du premier relégable. Hassan Akesbi est le meilleur buteur du club cette année avec 12 buts, et participe fortement au maintien du FUS dans l'élite. L'année suivante le championnat repasse à une formule de 16 clubs. Le FUS décroche son pour la première fois de son histoire la quatrième place, son meilleur résultat, avec 9 victoires, 13 matchs nuls, et 8 défaites, tandis que son plus ancien rival, le Stade marocain connait l'enfer des relégations avec une descente en deuxième division. Les stadistes vont connaître alors une très longue traversée du désert. Le FUS réalise la même année un parcours honorable en coupe où il est battu en demi-finale par le Kénitra AC en coupe. Lors des trois saisons suivantes, le FUS réalise des performances moyennes en se classant en milieu de tableau, sans dépasser le stade des huitièmes de finale en coupe.

En 1972, Mohamed Jabrane prend la direction technique du FUS. Ancien entraîneur de la RS Settat, de l'EJS Casablanca et du Raja CA, le club de Rabat connait sous sa houlette de nouveaux moments de gloire. En effet, le Fath atteint pour la troisième fois la finale de coupe lors de l'édition 1972-1973. Le club connait ainsi un vent de fraîcheur avec l'arrivée d'une nouvelle génération et le départ de certains anciens. Son adversaire n'est autre que l’IZ Khémisset au stade Al Inbiâat d’Agadir, qui accueille pour la première fois une finale de coupe. Le FUS ouvre le score dès la 39e minute par l'intermédiaire d'Abdellah Blinda, avant que n'égalise Bouzbouz en début de seconde mi-temps pour l'IZK. Le FUS reprend l'avantage grâce au génie de Blinda (61e), puis allonge la marque grâce à Miloud Séghir (72e). Moulay Haddou permet à l'IZK de revenir au match à la 89e minute, laissant quelques minutes de suspens avec le coup de sifflet final, et la victoire du FUS qui remporte son deuxième titre dans la compétition. Mohammed Arouba, capitaine du FUS, se voit remettre le trophée des mains de Hassan II. Cette victoire permet au club de participer pour la toute première fois à la coupe du Maghreb des vainqueurs de coupe, lors de l'édition 1973-1974 qui se déroule à Tunis. Les participants sont le SCC Mohammédia, tenant du tire, le MC Alger, vainqueur de la coupe d'Algérie 1973, et l'AS Marsa, vainqueur de la coupe de Tunisie 1973. Le tirage au sort donne le club tunisien de l'AS Marsa comme adversaire du Fath en demi-finale. La rencontre très serré se termine par un score nul et vierge, et une séance de tirs au but a donc lieu. C'est finalement le FUS de Rabat qui s'impose 3 pénaltys à 1. Le MC Alger qui s'est défait du SCC Mohammédia est le prochain adversaire du club. Les fussistes démarrent mal la finale, et sont menés dès la 10e minute de jeu. Le FUS réussit à revenir dans la rencontre au fil du match grâce à une réalisation de Mohamed Kessou (60e). Encore une fois, une séance de tirs au but doit avoir lieu. Malheureusement pour le club, ce sont les Algériens du MC Alger qui s'imposent et remportent l'édition, grâce à leur très bon gardien. Le FUS rate l'occasion d'écrire son nom au palmarès de cette compétition maghrébine qui disparaît rapidement.

Le FUS réalise alors quelques bonnes performances par la suite avec une cinquième place tenue deux saisons d'affilée en championnat, et une demi-finale de coupe perdue 1 but à 0 face au SCC Mohammédia de Ahmed Faras, vainqueur de l'édition. Emmené par Mohamed Jabrane, le club va encore graver son nom en coupe du Trône lors de l'édition 1975-1976. Le FUS remporte sa troisième coupe, après un parcours semé d’embûches où le club s'est défait du MC Oujda, club alors le plus titré de la compétition, puis du Tihad SC et enfin du Raja CA en demi-finale. Son adversaire en finale n'est autre que le principal club du Gharb, le Kénitra AC. La rencontre se déroule pour la première fois au Stade de Marchan de Tanger, que le club remporte grâce à un éclair de Khaled Labied. Malheureusement pour le club, la coupe du Maghreb des vainqueurs de coupe est dissoute cette année-là, et le FUS ne peut donc y participer.

La traversée du désert (1976-1994)

Les années qui suivent marquent la fin de cette période glorieuse. Une longue période de disette s'ensuit malgré une présence continue en première division marocaine. Entre-temps, Mohamed Jabrane quitte le poste d’entraîneur, après avoir fait briller de mille feux le club. Il est remplacé coup à coup par plusieurs anciens joueurs au poste d’entraîneur, tels que Kébir Mezzour et Mohamed Kassou. Les résultats ne sont pas pour autant mauvais. Le FUS s'accroche au milieu de tableau pendant plus de quatre saisons. Les Rbatis atteignent deux saisons d'affilée la demi-finale de coupe, mais sont éliminés coup sur coup par le vainqueur de l'édition. En 1980-1981, la FRMF décide de porter le championnat à plus de 20 clubs. Malgré une longue et éprouvante saison, le FUS s'illustre en terminant vice-champion du Maroc, une première. Le Kénitra AC champion, prend sa revanche après sa finale perdue en coupe face au FUS, et compte alors dans ses rangs le serial-buteur Mohamed Boussati, qui termine meilleur buteur du championnat à trois reprises. La saison suivante, le championnat repasse à 18 clubs. Le FUS est à nouveau en concurrence avec le Kénitra AC. Si la première journée de championnat opposant les deux clubs se terminent par un nul (0-0), Kénitra va profiter de la très mauvaise performance du FUS en deuxième partie de saison pour prendre une avance considérable de 10 points sur les Rbatis.

Les résultats du club baissent profondément les saisons suivantes tant en championnat qu'en coupe. Abdelkhalek Louzani est recruté pour redonner un nouveau souffle au club. C'est chose faite lors de la saison 1985-1986, le FUS arrache sous sa houlette, une bonne cinquième place. Louzani quitte toutefois le club et est remplacé par la légende Mohammed Mahroufi. La saison 1986-1987 connaît la mise en place d'une formule inédite comprenant deux groupes de douze clubs clubs chacun, où les quatre premiers de chaque groupe sont qualifiés aux play-offs qui se disputent en mini-championnat. Le FUS est placé dans le groupe B, dans lequel il termine deuxième et arrache sa qualification aux play-offs. Toutefois, le FUS ne confirmera pas les espoirs placés en lui. Si le club vient à bout de plusieurs équipes, ce sont principalement l'AS FAR et le KAC Marrakech qui vont poser problème au club. Les deux nuls et deux défaites face à ces deux clubs ont été décisif dans l'issue des play-offs. Le Fath décroche donc la troisième derrière ces deux équipes, avec un bilan de trois victoires, trois nuls et deux défaites, à deux points de l'AS FAR, championne du Maroc.

Malgré la présence de quelques bons joueurs tels que Saïd Chiba, Houcine Ammouta et Badou Zaki, la période dorée du club semble bien loin. Les saisons suivantes marquent le début du déclin du FUS, qui se met désormais à jouer le maintien. Le club n'atteint plus le top cinq du championnat et est régulièrement classé en milieu de classement ou même au bas du classement, dont à deux reprises à la dernière place avant la zone de relégation. En effet, le club joue le maintien jusqu'à la fin à deux reprises. Tout d'abord lors de la saison 1989-1990, où malgré la défaite du FUS 2 but à 0 à la dernière journée, son poursuivant le WA Fès ne remporte pas son match décisif pour le maintien face au HUS Agadir (2-2), ce qui sauve le FUS d'une descente, grâce à sa différence de buts supérieur au WA Fès. Puis enfin lors de la saison 1991-1992, lorsque le FUS se trouve à un point du Tihad AS et trois points de l'IR Tanger, avant la dernière journée. Les fussistes doivent alors affronter un candidat direct au maintien, l'IRT, tandis que le TAS affronte l'OC Khouribga. Le FUS est battu 1 but à 0 face à Tanger qui se sauve, et heureusement pour le club, le Tihad fait un match nul. Encore une fois, le club termine avec le même nombre de points que le premier relégable, mais sa différence de buts le sauve encore.

En coupe, le FUS a perdu son lustre d’antan. Si le club atteint les quarts mais se voit éliminé par les FAR lors de la saison 1987-1988, les fussistes vont devoir attendre plusieurs saisons avant d'atteindre les demi-finales en 1991-1992, stade de la compétition que le club de Rabat n'avait plus atteint depuis 1979-1980. Le FUS est alors éliminé par la Centrale Laitière AS, vainqueur de la compétition.

Entre relégations et participations africaines (1994-2008)

Il faudra attendre la saison 1994-1995 pour que le FUS s’empare à nouveau de la Coupe du Trône en battant l’OCK par deux buts à zéro (2-0), buts inscrits par Vassily et Hammou.

Après avoir remporté la Coupe du Trône en 1995, le FUS de Rabat avait participé à la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe l'année suivante et a réussi à se qualifier pour les quarts de finale avant d'être éliminé par Arab Contractors SC (0-1 après prolongations). À cette époque, Philippe Troussier était l'entraîneur de l'équipe.

En 2002, l'équipe a participé à la Coupe de la CAF et a été éliminée en demi finale par les Camerounais de Tonnerre Yaoundé, après une défaite à l'extérieur par le score de 1-0, malgré une victoire par le score de 2-1 au Maroc.

Renouveau et professionnalisme (2008)

En 2008, avec l'arrivée d'un nouveau comité directeur à la tête de l'équipe, les dirigeants nomment aux commandes du FUS le duo Houcine Ammouta-Hassan Moumen, respectivement entraîneur et manager général, ces deux avaient travaillé ensemble lors de l'exercice 2007-2008 avec l'IZ Khémisset qui a fini vice-champion, tandis que le FUS de Rabat avait terminé 15e synonyme de relégation en GNF 2. Lors de la préparation pour la nouvelle saison, plusieurs joueurs expérimentés ont rejoint l'équipe afin de renforcer les secteurs défensifs et offensifs, tels Mohammed Benchrifa (du MA Tétouan), Rachid Rokki (du Chabab Mohammedia), Daniel Moncharé (de l'USM Alger), et Khalid Fouhami (du Raja Casablanca). Ayant comme objectif pour les deux prochaines années de faire monter le club en D1, Ammouta réussit sa tâche dès sa première saison. En effet, le FUS finit leader de la D2 en 2008-2009 avec 66 points, soit 5 points sur le dauphin le WA Fès, de 16 victoires, 15 nuls et 2 défaites. Une fois en 1re division l'objectif change au maintien en championnat et d'atteindre la finale de la coupe du Trône, buts accomplis en ce classant 12e du championnat et en s'inclinant en finale de la coupe du Trône.

Le FUS de Rabat contre le Wydad AC (champion du Maroc), le au stade Mohammed-V

Bien qu'il ait perdu la finale de la Coupe du Trône en 2009 contre les voisins de l'AS FAR, le club a eu l'occasion de participer à la Coupe de la confédération 2010. Le FUS de Rabat a réussi à surprendre la compétition en disqualifiant plusieurs équipes célèbres, dont le champion en titre le Stade malien après les avoir battus à Rabat par le score de 2-0 et arracher un nul (0-0) au retour à Bamako. L'équipe de Rabat s'est ensuite classé en tête du groupe B après avoir obtenu plusieurs bons résultats contre Zanaco FC, Haras El-Hedood et le CS Sfaxien.

Le , le FUS de Rabat a été qualifié pour la première fois au match final de la compétition, bien que l'équipe ait été battue contre Al-Ittihad Tripoli par 1-0 à domicile, mais grâce à leur victoire à l'extérieur en battant les Libyens par le score de 2-1 au Stade du 11 Juin.

En parallèle avec son parcours en coupe de la Confédération, le FUS jouait dans des tours avancés en coupe du Trône: huitièmes de finale le 7 septembre face à l'Olympique de Khouribga (2-1), quarts de finale le 8 octobre contre le Chabab Mohammedia (0-0 tàb 5-3), puis les demi-finales le 6 novembre face au Difaâ d'El Jadida (1-0).

Deux semaines après sa qualification pour la finale de la Coupe de la confédération, le , le Fath US obtient pour la 5e fois de son histoire la coupe du Trône contre le Maghreb de Fès au Complexe sportif Moulay-Abdallah de Rabat sur le score de 2 à 1, grâce aux buts du nigérien Alhassane Issoufou (35e) et de Hicham El Fatihi à la 50e minute.

Le onze de départ face au CS Sfaxien en finale de la Coupe de la Confédération

Issam Badda - Mohammed Benchrifa, Abdelfattah Boukhriss, Daniel Moncharé, Oussama El Gharib - Ayoub Khaliki, Mourad Zitouni, Amine Bakkali - Hicham El Fatihi, Alhassane Issoufou, Rachid Rokki

Le titre africain est arrivé quant à lui le 4 décembre, après avoir obtenu un nul 0-0 avec le CS Sfaxien une semaine avant à Rabat, l'équipe a réussi à créer la surprise à Sfax en battant l'équipe hôte sur le score de 3 à 2. Le défenseur Boukhriss a ouvert le score pour le FUS de Rabat, mais les hôtes réussissent à renverser le jeu en leur faveur après avoir marqué deux buts. À la 75e minute, Mohamed Zouidi a égalisé le score, avant d'ajouter le troisième but à la 89e minute, alors que les joueurs du CS Sfaxien essayaient de marquer pour arracher le titre .

Depuis 2010, le FUS de Rabat est devenu l'un des cinq clubs marocains à remporter un titre africain en remportant la Coupe de la confédération 2010, le club ayant participé plus d'une fois aux compétitions africaines.

Coupes continentale et nationale en poche, l'objectif en championnat pour la saison 2010-2011 était de « se classer parmi les six premiers », manqué de justesse en terminant 7e avec 38 points derrière les voisins de l'AS FAR, malgré les transferts faits lors des mercatos estivales et hivernales qui ont connu le départ de quelques joueurs âgés tels Hakim Ajraoui, Ali Bouabé, Driss Souiyat et Aziz Lagraoui, remplacés par les jeunes Issam Badda et Hicham El Fatihi (de l'IZ Khémisset), Mohamed Zouidi (de l'AS Salé), Amine Bakkali (du JSM de Laâyoune), et Anouar Abdelmalki (du COD Meknès). À la suite de cela, Houcine Ammouta est limogé en juin 2011, et Jamal Sellami est désigné à le remplacer. Quant à Hassan Moumen garde son poste de manager général après un court passage avec l'équipe nationale.

Avec la nomination de l'entraîneur Walid Regragui à la tête de l'équipe du FUS en 2014, l'équipe a continué son ascension à l'échelle nationale. En effet, après avoir remporté la coupe du Trône en 2014, grâce à leur victoire en finale face à la Renaissance Berkane, les Fusistes ont été sacrés champions du Maroc pour la première fois de l'histoire du club en 2016

Le Fath Union Sport de Rabat, communément appelé FUS de Rabat ou simplement FUS, est un club de football marocain basé dans la ville de Rabat. Fondé en 1946, le club évolue actuellement en Botola Pro1, le premier échelon du football marocain.

Le FUS de Rabat est l'un des clubs les plus titrés du Maroc, ayant remporté à quatre reprises le championnat du Maroc (1967, 1973, 1984 et 2016), six fois la Coupe du Trône (1967, 1973, 1984, 1995, 2010 et 2014) et une fois la Coupe de la CAF (2010).

Le club a également participé à plusieurs compétitions continentales, notamment la Ligue des champions de la CAF, la Coupe de la confédération et la Supercoupe de la CAF.

Le FUS de Rabat est connu pour son jeu offensif et ses supporters passionnés. Le club dispose d'un stade, le Complexe sportif Moulay Hassan, d'une capacité de 50 000 places.