Fixtures

France - National 04/26 17:30 31 Châteauroux vs Epinal - View
France - National 05/03 17:30 32 Châteauroux vs Villefranche - View
France - National 05/10 17:30 33 Nancy vs Châteauroux - View
France - National 05/17 17:30 34 Châteauroux vs Cholet - View

Résultats

France - National 04/19 17:30 30 [17] Avranches v Châteauroux [11] L 1-0
France - National 04/12 17:30 29 [11] Châteauroux v Le Mans [6] L 1-2
France - National 04/06 16:00 28 [5] Rouen v Châteauroux [11] D 1-1
France - National 03/29 18:30 27 [11] Châteauroux v Martigues [3] W 1-0
France - National 03/22 18:30 26 [9] Sochaux v Châteauroux [12] W 0-2
France - National 03/15 18:30 25 [15] Châteauroux v GOAL FC [14] W 3-2
France - National 03/08 18:30 24 [1] Red Star FC 93 v Châteauroux [14] D 0-0
France - National 03/02 18:30 23 [17] Châteauroux v U.S. Orléans [6] W 2-1
France - National 02/23 18:30 22 [12] Versailles v Châteauroux [17] W 1-3
France - National 02/16 18:30 21 [17] Châteauroux v Nîmes [12] L 0-1
France - National 02/09 18:30 20 [6] Dijon v Châteauroux [16] D 1-1
France - National 02/02 18:30 19 [16] Châteauroux v Marignane Gignac [14] W 3-0

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 43 22 21
Wins 12 7 5
Draws 15 3 12
Losses 16 12 4
Goals for 56 22 34
Goals against 61 32 29
Clean sheets 8 4 4
Failed to score 11 8 3

La Berrichonne de Châteauroux, parfois abrégé en LB Châteauroux, est un club de football français fondé en 1935 et situé à Châteauroux.

L'entité actuelle est issue de la fusion des principaux clubs castelroussins pendant l'entre-deux-guerres. La dernière a lieu en 1935, entre l'Association sportive de Châteauroux, alors double champion du Centre, et le Berrichonne Avenir Club, alors que les deux clubs évoluaient au même niveau. Le nom Berrichonne, issu de la province historique du Berry, trouve son origine dans La Berrichonne, club omnisports fondé en 1883 ayant ouvert une section de football en 1916, qui fusionna en 1920 avec l'Avenir Club de Châteauroux pour former le Berrichonne Avenir Club.

Le football castelroussin émerge des championnats régionaux dans les années 1950. Au cours de son histoire, le club effectue l'essentiel de ses saisons de l'après-Seconde Guerre mondiale aux deuxième et troisième échelons du football français, participant notamment à 41 saisons de Division 2. Le club n'a cependant atteint la première division qu'une fois lors de la saison 1997-1998. Avant la suppression de la rupture amateur-professionnel en 1970, La Berrichonne est un club majeur de la Ligue du Centre, participant régulièrement à la Division nationale du championnat de France amateur, atteignant la finale en 1964. En 1970, La Berrichonne participe au premier championnat de Division 2 « open » mêlant amateurs et professionnels et s'y maintient jusqu'en 1985. Remonté en D2 en 1991, le club remporte le titre de deuxième division en 1997 et auparavant celui de National 1 en 1994 après une année en D3. La Berri atteint la finale de la Coupe de France 2004 mais s'incline face au Paris Saint-Germain (1-0).

Le club dispute ses matchs à domicile au stade Gaston-Petit où il évolue en bleu et rouge. Il dispose depuis septembre 1995 d'un centre de formation. Le club remonte en championnat de France de deuxième division lors de la saison 2017-2018 après avoir terminé 1er de National lors de la saison saison 2016-2017. Après quatre saisons à ce niveau, le club retrouve en 2021 le championnat de National 1. Depuis janvier 2024, la Berrichonne de Châteauroux est la propriété de Stratton Oakmont Sports.

History

Genèse du club (1883-1918)

« Notre but est de former une société destinée à aider au développement des forces matérielles et morales du pays, car pour avoir une âme robuste, il faut former un corps vigoureux. »

discours lors de la première assemblée générale de La Berrichonne en 1883

Au début du siècle, Cyprien Maze, enseignant de gymnastique, Armand Pautrot, fonctionnaire, et Léon Talichet se passionnent pour un jeu de ballon, issu de la Soule, importé en Angleterre par les marins bretons puis revenus en France, codifié par les Anglais, sous le nom de football association. Ce jeu atteint rapidement la capitale, puis Châteauroux, où il est adopté par les lycéens.

À son origine, la société sportive et patriotique La Berrichonne est fondée par des professeurs du lycée de la ville et des notables castelroussins. Fondé en août 1883, son premier président est M. Leune, professeur de philosophie, avec à ses côtés messieurs Maze et Talichet. Pour eux, le sport et l'éducation physique sous toutes ses formes sont facteurs de santé et de bon équilibre psychique.

La Berrichonne est l'un des plus vieux club omnisports français et la première société sportive créée à Châteauroux. À sa création, c'est une société omnisports comprenant des sections d'instruction gymnique et militaire. Le , la société prend officiellement le nom de « La Berrichonne » avec comme devise « Pour la patrie ». Gymnastique, boxe française, escrime, tir et préparation militaire sont les activités principales de la société au cours des premières années.

Pratiqué dès 1891 au lycée, La Berrichonne s'initie au football sur son propre terrain aux installations rudimentaires. Celui-ci est remplacé par le Parc des Sports, premier stade de Châteauroux.

La première équipe est constituée des joueurs du Football Club du Lycée de Châteauroux (FCLC) et voit le jour à la veille de la Première Guerre mondiale, en 1913. La Berrichonne, avec l'appoint des militaires basés sur place, crée son équipe en février 1916 sous l'impulsion d'Armand Pautrot. Pour distinguer les footballeurs des gymnastes, athlètes et tireurs à la tenue blanche et bleue, ces premières équipes revêtent des maillots blancs à bandes verticales rouges. Plusieurs dizaines de jeunes évoluent alors sous les couleurs de La Berri, heureux de pratiquer un sport connaissant un grand succès dans les cours de récréation des lycées. Pendant le conflit, les soldats français, anglais et américains participent à des rencontres sportives où le drapeau américain voisine avec celui de La Berrichonne sur la pelouse du Parc des Sports.

Fusion des clubs castelroussins (1918-1935)

À Châteauroux, trois clubs essaient d'attirer les jeunes sportifs sous leurs couleurs. Le plus ancien[réf. nécessaire], l'Avenir Club, fusionne avec La Berrichonne le pour devenir La Berrichonne Avenir Club[réf. nécessaire]. L'AS Châteauroux, au maillot blanc et violet, domine le football local à partir de 1920. L'ASC, qui joue aussi au Parc des sports, attire de plus en plus de joueurs. Toutefois, les deux clubs réalisent rapidement que la rivalité entre eux est préjudiciable dans le domaine du recrutement. La municipalité encourage alors une fusion pour mieux représenter la ville dans le championnat régional. En 1931, l'AS Châteauroux remporte une dernière fois le championnat du Centre, avant la fusion quatre ans plus tard. Victor Hélin assure la présidence de ce nouveau club. Les deux clubs évoluaient ensemble dans le District Berry de la Ligue du Centre. Par cette association, la nouvelle structure récupère le stade de la rue Henri Dunant. Maurice Duquesne, secrétaire général de l'AS Châteauroux, est l'un des promoteurs de la fusion entre les deux clubs et devient vice-président et directeur sportif de La Berrichonne.

Émergence régionale (1935-1945)

Les joueurs revêtent des maillots bleus et rouges et remportent la Coupe de l'Indre en 1937. Après s'être dotée pour la première fois en 1938 d'un entraîneur, M. Roder, La Berrichonne aborde dans des conditions difficiles la période de la Seconde Guerre mondiale et l'occupation. Se trouvant en zone libre, La Berri ne peut plus rencontrer ses anciens adversaires de la Ligue du Centre, tous en zone occupée. Rattachée à la Ligue Auvergne-Limousin, elle doit attendre la fin du conflit pour retrouver Orléans, Tours, Poitiers, Blois, Châteaudun, Chartres, etc..

Certains joueurs se distinguent tels que Roger Mindonnet, sélectionné plus tard en équipe de France. En 1943, l'ex-gardien du RC Paris, Roger Cabanis, rejoint la Berrichonne comme entraîneur-joueur. L'année suivante, l'équipe, composée de joueurs comme Mindonnet mais aussi Torta et Devillière sans oublier Cabanis, enlève une nouvelle fois la Coupe du département.

Entre CFA et Division d'Honneur (1945-1970)

Gérard Wozniok, joueur-entraîneur après la Seconde Guerre mondiale.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et du départ de l’entraîneur Roger Cabanis en 1946, La Berrichonne fait appel à Gérard Wozniok, qui rejoint le club en tant qu'entraîneur-joueur. Âgé de 34 ans, il renforce l'équipe avec pour but de faire accéder le club au championnat de France amateur (CFA). Tout en remportant la Coupe du Centre en 1949 et en 1950, Châteauroux est promu en CFA lors de la seconde année sous la houlette de Wozniok après un doublé régional Coupe-Championnat. Lors de la saison 1951-1952, La Berrichonne termine troisième du groupe Ouest du CFA et Wozniok gagne le surnom de « Sorcier Berrichon ».

Au terme de la saison, le contrat de Wozniok n'est pas renouvelé. Les entraîneurs se succèdent alors. Lors de la saison 1952-1953, Charles Carville, Ambroise Torta et le tchèque Antonin Tichy se succèdent à la tête de l'équipe, qui termine huitième du groupe Centre. Pour l'exercice suivant, Joseph Rabstejnek mène le groupe berrichon à la dixième place de la poule Sud-Ouest. Vient ensuite François Maestroni qui s’occupe de toutes les équipes du club jusqu'en 1958 et la relégation de l'équipe première en DH Centre, après trois saisons en milieu de tableau.

Sélectionné une fois en équipe de France et multiple vainqueur de la Coupe de France, Albert Dubreucq prend la suite de Maestroni. Au bout de trois ans, en 1961, La Berri retrouve le CFA. Maurice Lafont, troisième du Mondial 1958 avec la France, devient entraîneur-joueur et reste deux saisons dans l’Indre. Sous sa direction, l'équipe termine dixième, puis cinquième de son groupe. Lors de la saison 1963-1964, l'équipe de l'entraîneur Henri Burda remporte le groupe Ouest de CFA et se qualifie ainsi pour la phase finale. Le club va jusqu'en finale mais s'incline contre l'équipe réserve de l'AS Monaco, devenant toutefois vice-champion de France amateur. En 1965, un nouveau stade municipal est construit. La maladie emporte Burda en octobre de la même année et Léon Deladerrière, ancien ailier gauche de la sélection française, prend alors la gestion du groupe. Les rouge et bleu terminent en tête du groupe Centre de CFA, mais n’atteignent pas ensuite la finale comme deux ans auparavant. Deladerrière s'en va au terme de la saison suivante : après une troisième place en championnat, il est remplacé par Robert Vicot. En 1970, après deux sixièmes places, l'entraîneur-joueur et son club terminent sur la seconde marche du podium du groupe Ouest. À la suite de la réforme des compétitions en fin de saison, les trois premiers de chaque groupe de CFA sont promus en Division 2 désormais « open », c'est-à-dire ouvert aux clubs professionnels et amateurs. La Berrichonne de Châteauroux accède ainsi pour la première fois de son histoire à la deuxième division.

Premier passage en Division 2 puis traversée du désert (1970-1988)

André Strappe, une des grandes vedettes du football français de l’après-guerre, vient terminer sa carrière d'entraîneur à Châteauroux. En Division 2, il rechausse les crampons de temps à autre (10 matchs et 2 buts) pour dépanner une équipe qui termine dixième pour sa première saison dans l'antichambre de l'élite français.

Pour la seconde saison en D2, le président Claude Jamet rappelle Gérard Wozniok à La Berrichonne. Formé par Wozniok et joueur en équipe première dès l'âge de 18 ans, Jamet le réintègre dans le staff. L'entraîneur fait appel au jeune Denis Mérigot, 17 ans, futur joueur important du club, qui pour ses débuts marque les deux buts de la victoire contre l'ES La Rochelle. Wozniok lance également le jeune Christian Verrier, autre futur joueur important de La Berrichonne. À la fin de la saison, Wozniok prolonge son contrat d'un an et recrute en Pologne. Son premier choix se porte sur Antoni Nieroba, vingt fois international polonais, suivi d'Antoni Piechniczek (dix sélections). Malgré quelques jolis succès, l'équipe fanion connaît une crise morale et Wozniok passe le relais à Lucien Troupel après une seizième place en 1972-1973, avant de s'occuper de l'école de football. Troupel apporte son expérience en tant qu'entraîneur mais La Berrichonne a pendant sept saisons consécutives des résultats en milieu de tableau (entre huitième et dixième, outre une treizième place lors du premier exercice et une quatorzième pour le dernier).

Hervé Revelli, grand buteur français ici en 1968, vient terminer sa carrière à la Berrichonne et entraîner l'équipe en même temps.

Gérard Wozniok reste très actif auprès de La Berrichonne, l'aidant à recruter d'autres internationaux polonais. En plus de Nieroba et Piechniczek, Edward Biernacki, Roman Jakóbczak et Zbigniew Kwasniewski rejoignent l'équipe. Le , Wozniok fait son jubilé au stade Gaston-Petit par un match amical entre le club polonais d'Odra Opole et la Berrichonne. À l'été 1980, il assure l'intérim des entraînements avant la venue d'Hervé Revelli. Sous la direction de ce dernier, la Berrichonne de Châteauroux termine à la cinquième place du groupe B. En Coupe de France, les rouge et bleus réalisent aussi un beau parcours. Pierre Sither et ses qualités de buteur font gagner des matchs mais le rêve s'arrête en huitième de finale et la défaite contre Lille. Malgré la victoire 1-0 à l'aller à domicile contre les pensionnaires de D1, la Berrichonne s'incline 2-0 au retour. Ce résultat est alors le meilleur parcours jamais réalisé en Coupe par le club.

Les deux saisons qui suivent sont moins glorieuses avec des exercices terminés en milieu de tableau. Revelli voit lui succéder Antoni Nieroba, qui revient entraîner son seul club français dix ans après l'avoir quitté. En 1984-1985 et 1985-1986, la Berrichonne subit deux relégations de suite. Philippe Besset reprend l'équipe en Division 4 mais, après avoir décroché la quatrième place du groupe F, laisse sa place à Lionel Sachy qui, terminant deux places au-dessus, permet au club de retrouver le troisième échelon du football hexagonal. Ce sont les deux seules saisons du club dans ce championnat de D4. Le Yougoslave Alec Hrnic prend la gestion de l'équipe mais très vite Jacky Lemée est recruté par Châteauroux. Ne parvenant pas à redresser le classement des Castelroussins, qui finissent treizièmes, il est limogé à son tour en fin de saison.

Ascension jusqu'en Division 1 (1988-1998)

Patrick Mboma découvre le haut niveau à Châteauroux, il inscrit 22 buts en 48 matchs avec la Berrichonne.

Andrzej Szarmach, second meilleur buteur de la Coupe du monde 1974, prend l'équipe en main. Il fait venir deux internationaux polonais Jozef Luczak et Bogdan Kusmierski et après une sixième place en 1988-1989, il permet au club de retrouver la Division 2. Lors de cette saison, le club voit l'arrivée de Michel Denisot qui devient président. Claude Jamet demeure lui à la présidence du club omnisports, qu'il occupe en plus de celle de la section football depuis les années 1970.

Au terme de la saison 1990-1991 où le club remonte en Division 2, La Berri devient professionnelle. Le club se réorganise en deux structures distinctes : l'association « La Berrichonne » présidée par Thierry Sanselme et la Société anonyme à objet sportif (SAOS) présidée par Daniel Baujean. Ces deux structures sont dirigées par un conseil d'administration dont Michel Denisot devient le Président d'Honneur, [Claude Jamet restant celui des sections omnisports.

Pour son retour au second échelon du football français, l’équipe dirigée par Joachim Marx termine à la huitième place. À la suite de la saison 1992-1993 et de la réforme du championnat de Division 2, les huit derniers de chaque poule sont relégués en National 1. La quatorzième place décrochée avec Victor Zvunka comme entraîneur ne suffit donc pas au maintien.

La Berri retrouve la D2 l'année suivante en décrochant le premier titre de champion de France de D3 de son histoire, en National 1. Les Rouges-et-Bleus s'imposent 1-0 en finale du championnat contre l'En Avant de Guingamp grâce à un but de Patrick Mboma. Suivent deux saisons dans la première moitié de tableau (cinquième puis neuvième), avant que la Berrichonne ne décroche le titre de champion de France de D2 à la fin de la saison 1996-1997, ce qui lui permet de monter en Division 1 pour la première fois de son histoire. À la fin de l'année 1996, un changement de présidence a lieu : Daniel Baujean laisse la direction de la SAOS à Thierry Sanselme, qui est remplacé par Guy Perrot à la tête de la section amateur.

Toujours sous la direction de Victor Zvunka pour sa première saison dans l'élite du football français, le club finit 17e du championnat, synonyme de relégation. En 34 matchs, la Berrichonne connaît huit victoires, sept nuls et dix-neuf défaites avec 31 buts marqués pour 59 buts encaissés. Au niveau des statistiques individuelles, Frédéric Guéguen joue le plus grand nombre de matchs dans l’élite (33) et Laurent Dufresne marque le plus de buts avec six réalisations.

Coupe de France et tentative européenne (1998-2005)

Finale de la Coupe de France 2003-2004
Équipes Paris SG-Châteauroux
Résultat 1-0
Date samedi .
Lieu Stade de France, Saint-Denis
Arbitre Stéphane Bré
Paris SG Letizi - Boskovic, El-Karkouri, Pierre-Fanfan, Mendy, Déhu , Cana, Ljuboja, Pauleta 65e, M'Bami, Fiorèse
Châteauroux Roche - Algerino, El-Bekri, Viator, Bertin , Fradin, Gueï, Roudet, Vandenbossche, Ferreira, Sidibé

Joël Bats arrive alors sur le banc et La Berrichonne termine huitième de Division 2. En septembre de la saison suivante, Bats est limogé et remplacé par Thierry Froger. Après une nouvelle huitième place et pour sa seconde saison à la tête du groupe, Froger mène l'équipe en quart de finale de la Coupe de la Ligue, éliminé par Monaco (0-1) et en huitième de finale de la Coupe de France, éliminé par Grenoble (0-2). En championnat, le club termine sixième. L'entraîneur reste en place jusqu'à la saison 2002-2003 avec une troisième huitième place en quatre saisons et une cinquième position lors de son ultime exercice sans réussir.

En octobre 2002, le club connaît un nouveau changement de président avec le retour de Michel Denisot. Patrick Trotignon devient président délégué. Victor Zvunka, revenu comme entraîneur l'année suivante, emmène l'équipe portée par une génération de jeunes prometteurs incarnée par Sébastien Roudet et Rodolphe Roche et quelques joueurs d'expérience comme Teddy Bertin et Jimmy Algerino en finale de la Coupe de France durant la saison 2003-2004 contre le Paris Saint-Germain FC. Les coéquipiers de Bertin défendent vaillamment leurs chances et le score est toujours vierge à la pause. Au stade de France, le sort du match bascule à la 65e minute lorsque Pauleta reprend victorieusement de la tête un corner de Fiorèse. Sur leur lancée, après un premier tour de Coupe UEFA perdu face au Club Bruges KV, les Castelroussins terminent la saison 2004-2005 de Ligue 2 à la cinquième place.

Stagnation en Ligue 2 (2005-2015)

En 2005, Didier Ollé-Nicolle arrive sur le banc mais laisse sa place à Cédric Daury durant la saison qui se termine à la quinzième position. Daury reste en place jusqu'en mars 2007 où il cède sa place pour raison médicale à Frédéric Zago qui le remplace jusqu’en août de la même année après avoir mené l'équipe à la septième position. Cédric Daury revient pour la saison 2007-2008 mais laisse à nouveau sa place en février 2008. Christian Sarramagna, son adjoint, prend sa place. D'un point de vue juridique, le club devient une Société anonyme sportive professionnelle (SASP).

Cédric Daury, joueur au club puis entraîneur de la réserve et de l'équipe première.

La saison 2008-2009 commence avec Christian Sarramagna comme entraîneur, Michel Denisot devient vice-président et laisse sa place de président au binôme Daniel Baujean-Patrick Le Seyec. En novembre 2008, Patrick Trotignon est remplacé par Vincent Cotier en tant que président délégué. Un mois plus tard, Sarramagna se retire, il est remplacé par Dominique Bijotat avant que Baujean démissionne de la présidence et laisse Le Seyec seul au poste en janvier 2009. L'équipe termine une nouvelle fois quinzième mais atteint les quarts-de-finale de la Coupe de la Ligue. Jean-Pierre Papin prend la tête de l'équipe le à la suite de la démission de Bijotat et Serge Marchetti devient directeur sportif en même temps. Papin démissionne en fin de saison 2009-2010, après avoir assuré le maintien du club en Ligue 2, au terme d'une victoire 2-1 obtenue lors du dernier match de la saison face au RC Strasbourg.

Florent Malouda, formé au club, intègre l'équipe dirigeante en 2014.

Le poste d'entraîneur va alors à Didier Tholot. Sous les ordres de ce dernier, la Berrichonne termine la saison 2010-2011 au quatorzième rang. L'exercice 2011-2012 est du même acabit, puisque les Berrichons échouent à la même place, après une saison en dents de scie.

En , le président Patrick Le Seyec décide de se séparer de Didier Tholot. En effet, après une seizième place en 2012-2013, la « Berri » pointe à la 18e place du classement (premier relégable), après douze journées et trois défaites d'affilée, avec neuf points au compteur. « On a eu une discussion franche et sincère avec le président, et j'ai pris acte de sa décision » confie alors Tholot. Il est remplacé par Jean-Louis Garcia. Quelques semaines plus tard, le président Le Seyec quitte son poste pour des raisons de fatigue. Michel Denisot, vice-président, n'est pas candidat et doit donc lui trouver un successeur. Thierry Schoen prend la présidence. Après un mauvais départ donc, tout le monde voit le club sauvé, fin mars, après une belle série. Mais alors que Florent Malouda est pressenti pour intégrer l'équipe dirigeante du club, des équipes comme Nîmes Olympique ou le Stade lavallois passent devant Châteauroux en raison d’un terrible final : 4 points pris sur les huit derniers matchs. Une défaite à Brest scelle les derniers espoirs de maintien lors de l’ultime journée.

Mais, durant l'été, le Luzenac AP est interdit d’accession ce qui permet à Châteauroux d'être réintégré en Ligue 2. Pascal Gastien vient prendre la gestion d'un effectif renforcé, avec les arrivées d’éléments expérimentés comme Sébastien Roudet, qui revient dans son club formateur, Laurent Bonnart ou encore le prêt de Grégory Thil. L'objectif du club avant d’entamer sa dix-septième saison consécutive en Ligue 2 est de s'y maintenir.

Passage par le National (2015-2017)

À la suite de la 19e place obtenue lors de la saison 2014-2015, synonyme de descente en National, La Berrichonne de Châteauroux décide de se restructurer. Jérôme Leroy, jusqu'alors joueur, est nommé conseiller du président Thierry Schoen aux affaires sportives et au recrutement. Malgré la relégation, Cédric Daury est reconduit au poste d'entraîneur.

Au soir de la 33e journée de National, La Berrichonne assure l'une des deux premières places du championnat et valide son accession en Ligue 2. Elle remporte le titre de champion de National 2016-2017 au terme de la saison.

Retour en Ligue 2 (2017-2021)

Jean-Luc Vasseur est nommé entraîneur le . Il parvient à hisser le club dans la première partie de tableau, terminant la saison à la 9e place. Le club est notamment porté par les performances de Sidy Sarr, auteur de 11 buts et 1 passe décisive, Saïd Benrahma (9 buts, 5 passes décisives) et Oumare Tounkara (5 buts, 8 passes décisives).

Le début de saison 2018-2019 s'avère plus compliqué. Après 10 journées, l'équipe n'a connu qu'à deux reprises la victoire, pour quatre nuls et quatre défaites. Vasseur paie ces mauvais résultats et est limogé le . Olivier Saragaglia assure l'intérim le temps de la 11e journée de championnat avant que Nicolas Usaï ne fasse son arrivée le . Le club finit la saison à la 11e place. Le meilleur buteur en championnat est Grégory Bourillon avec 8 réalisations. À cause de la pandémie de Covid-19, la saison de Ligue 2 2019-2020 est stoppée prématurément en mars alors que seules 28 journées de championnat ont été disputées. Les hommes de Nicolas Usaï, 15e, assurent un nouveau maintien.

Sur la phase aller de l'exercice 2020-2021, l'équipe ne remporte que deux matches et pointe à la dernière place du classement. Nicolas Usaï est limogé le , remplacé par Benoît Cauet au 1er janvier.

Le , le club passe sous pavillon saoudien, étant acquis par le United World Group qui détient également Sheffield United en Angleterre, le K Beerschot VA en Belgique, Al Hilal United aux Émirats Arabes Unis et le Kerala United en Inde.

La Berrichonne de Châteauroux est le 5ème club a intégrer United World Group en mars 2021

Au moment de la reprise du club, celui-ci est dernier de Ligue 2 après 28 journées disputées, à 8 points du barragiste, l'EA Guingamp. Dans le nouvel organigramme, Michel Denisot fait son retour à la présidence, accompagné de Patrick Trotignon en tant que directeur général. Marco Simone est nommé dans la foulée entraîneur de l'équipe première. Le club est officiellement relégué en National 1 le à la suite de son match nul face à Rodez (34e journée, 1-1).

Nouveau passage par le National (depuis 2021)

Marco Simone est chargé d'obtenir une remontée immédiate en Ligue 2. Après dix journées, Châteauroux n'est que 8e du championnat de National. L'entraîneur italien est donc limogé le 11 octobre 2021, trois jours après une défaite face à Concarneau, défaite qui s'est déroulée sous les yeux d'Abdallah ben Moussaed, le nouvel actionnaire majoritaire. Il est remplacé par un duo composé de Mathieu Chabert, entraineur principal et Karim Mokeddem, entraîneur adjoint. la berrichonne termine la saison à la 5ème place.

L'année suivante, la Berrichonne se fait une frayeur dans un championnat qui compte 6 descentes. Adjoint de Mathieu Chabert, l'ancien défenseur lyonnais et sochalien Maxence Flachez est nommé à la tête de l'équipe première le 29 novembre 2022, sans amélioration des résultats. Le club se maintient à la dernière journée après une victoire arrachée à Paris 13 Atletico (3 à 2). Après un passage difficile devant la DNCG (relégation en N2 en première instance, repêchage en National avec masse salariale encadrée en appel), la Berrichonne entame une 3ème saison en National avec à sa tête Olivier Saragaglia. Elle conserve le statut pro par dérogation et son centre de formation est reconduit par la FFF pour une durée de 2 ans.

En janvier 2024, le club est revendu à Stratton Oakmont Sports, l'agence sportive détenue par l'homme d'affaires Benjamin Gufflet, qui gère également le club de rugby de Dax.