Fixtures

France - Ligue 1 04/28 11:00 31 Metz vs Lille - View
France - Ligue 1 05/04 17:00 32 Metz vs Rennes - View
France - Ligue 1 05/12 19:00 33 Strasbourg vs Metz - View
France - Ligue 1 05/18 19:00 34 Metz vs PSG - View

Résultats

France - Ligue 1 04/21 13:00 30 [15] Le Havre v Metz [16] W 0-1
France - Ligue 1 04/12 19:00 29 [17] Metz v Lens [6] W 2-1
France - Ligue 1 04/07 11:00 28 [2] Brest v Metz [17] L 4-3
France - Ligue 1 03/30 16:00 27 [17] Metz v Monaco [4] L 2-5
France - Ligue 1 03/17 14:00 26 [9] Reims v Metz [17] L 2-1
France - Ligue 1 03/10 14:00 25 [17] Metz v Clermont Foot [18] W 1-0
France - Ligue 1 03/03 14:00 24 [12] Nantes v Metz [17] W 0-2
France - Ligue 1 02/23 20:00 23 [17] Metz v Lyon [11] L 1-2
France - Ligue 1 02/18 14:00 22 [15] Montpellier v Metz [17] L 3-0
France - Ligue 1 02/09 20:00 21 [8] Marseille v Metz [16] D 1-1
France - Ligue 1 02/04 14:00 20 [15] Metz v Lorient [18] L 1-2
France - Ligue 1 01/27 16:00 19 [2] Nice v Metz [15] L 1-0

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 45 21 24
Wins 18 8 10
Draws 9 5 4
Losses 18 8 10
Goals for 58 29 29
Goals against 60 26 34
Clean sheets 12 4 8
Failed to score 12 6 6

Wikipedia - Football Club de Metz

Le Football Club de Metz, abrégé en FC Metz, est un club de football professionnel français créé en 1919 à Metz en Moselle. Le club évolue en Ligue 1 pour la saison 2023-2024.

La section football du Cercle athlétique messin devient autonome en 1932 sous le nom de Football Club de Metz.

Club professionnel depuis 1932, le FC Metz dispute lors de la saison 2023-2024 sa 64e saison en Ligue 1, ce qui en fait un des clubs les plus réguliers dans l'élite du football français, même s’il lui arrive de descendre en Ligue 2 (1965, 2002, 2018, 2022), voire en National (2012). Le club à la Croix de Lorraine a terminé vice-champion de France en 1998 à égalité de points avec le champion lensois. Il compte à son palmarès deux Coupes de France, remportées en 1984 et 1988, une Coupe de la Ligue en 1996, et quatre championnats de France de 2e division remportés en 1935, 2007, 2014 et 2019. Le FC Metz a aussi remporté à trois reprises la coupe Gambardella (1981, 2001 et 2010). En Coupe d’Europe, l’équipe bat et élimine le prestigieux FC Barcelone sur sa pelouse du Camp Nou, en octobre 1984 par quatre buts à un avec un triplé de Tony Kurbos.

Le club mosellan est présidé par Bernard Serin depuis 2009.

History

Dates repères

  • 1905 : création du plus ancien ancêtre du FC Metz, le FC Metis.
  • 1919 : création du Cercle athlétique messin (CAM)
  • 1923 : inauguration du parc omnisports du CAM plus connu sous le nom de Stade Saint-Symphorien.
  • 1932 : la section football du CAM devient autonome et est rebaptisée FC Metz. Elle conserve ses numéros d'affiliations à la FFFA et la LLFA. Elle participe au premier championnat professionnel.
  • 1934 : fusion avec l'AS Messine exigée par la mairie contre le rachat du Stade Saint-Symphorien : le club est rebaptisé Club des Sports de Metz.
  • 1936 : conflit avec le CS Metz : le club retrouve son nom de FC Metz.
  • 1938 : défaite en finale de la Coupe de France face à l'Olympique de Marseille.
  • 1947: la FFF redistribue ses numéros d'affiliation. Le FC Metz, qui a conservé l'ancien n° du CAM, reçoit le no 154.
  • 1965 : Raymond Herlory se retire de la présidence du club, après 26 saisons passées à sa tête.
  • 1967 : le FC Metz réintègre la première division, Carlo Molinari en prend la présidence.
  • 1968 : première participation à une coupe d'Europe.
  • 1984 : première victoire en Coupe de France face à l'AS Monaco.
  • 1984 : exploit face à Barcelone. Opposé au FC Barcelone en Coupe des Coupes, le FC Metz s'impose 4-1 au Camp Nou après avoir perdu 4-2 à l'aller à Saint-Symphorien.
  • 1988 : deuxième victoire en Coupe de France face au FC Sochaux (1-1, 5-4 aux tirs au but).
  • 1998 : vice-champion de France derrière le RC Lens, départagé à la seule différence de buts.
  • 2002 : après 35 saisons consécutives passées dans l'élite, le FC Metz est rétrogradé en Ligue 2.
  • 2009 : Bernard Serin devient président du club.

Débuts du football à Metz (1905-1945)

Équipe du FC Metz en mars 1933 avec Mirka, Boé, Hauswirth, Thomas, Schmitt, Travers, Steyskal, Ekerlen (debout de g. à d.), Fosset, Rohrbacher, Buhrer, André et Freiberger (en bas de g. à d.).

Les origines allemandes (1905-1919)

Le football serait apparu à Metz vers 1900, souvent à l’initiative de professeurs immigrés allemands. Plusieurs clubs se forment à partir de 1905. Parmi eux, le club le plus important devient le Fussball Club Metis, fondé en janvier 1905 par le professeur Georg Fischer du Lycée Fabert (à l'époque Kaiserliches Lyceum). Le FC Metis rejoint le championnat d'Allemagne du Sud dès la saison 1906-1907. Les années suivantes, de nombreuses fusions et créations de club s'opèrent à Metz, amenant à la fondation en 1912 du premier grand club omnisports, le Metzer Sport Vereinigung 1912, abrégé en Metzer SpVgg 1912. Le club est issu de la fusion de trois clubs : le FC Metis, le FC Alte Herren, fondé en 1908, et le Metzer Sport Vereinigung, lui-même fondé en 1908 par fusion de trois clubs messin, à savoir Luft und Sonne et le Fussball Club Lothringen, fondés en 1905, et le Verein für Bewegungspiel, fondé en 1907.

Le Metzer SpVgg 1912, qui est donc in fine le résultat de la fusion de cinq clubs messins fondés entre 1905 et 1908, absorbe ensuite deux autres clubs messins, le FC Vorward et le Sportklub Metz. Le Metzer SpVgg 1912 atteint dans la foulée le tournoi final du championnat d’Allemagne du Sud, où il affronte le Karlsruher FV, le VfL Germania 1894 et le FC Nuremberg. L'histoire du club s'achève avec la fin de la Première Guerre mondiale et le retour de l'Alsace-Lorraine au sein de la France. Les autorités militaires procèdent en Moselle à la dissolution des clubs nés sous domination de l'Empire allemand, ce qui est le cas du Metzer SpVgg 1912.

Un nouveau club est alors fondé en février 1919, qui prend le nom de Cercle athlétique messin. Le CA messin s’appuie fortement sur l’ossature du Metzer SpVgg 1912, plusieurs dirigeants et joueurs faisant le transfert entre les deux clubs. Le premier président du CA messin, Justin Hirtz, qui reste en place moins de quatre mois, est d'ailleurs l'ancien président du Metzer SpVgg 1912.

Le CA messin en route vers le professionnalisme (1919-1932)

Le CA messin, considéré à l'époque comme le club omnisports de la bourgeoisie messine, s'impose avant l'arrivée du professionnalisme en France en 1932 comme le meilleur club lorrain, avec huit titres de champion de Lorraine entre 1921 et 1931. Ses titres de 1927 et 1929 permettent au club de participer deux fois en fin de saison à la première version du championnat de France de la FFF. Le CA messin y termine deux fois deuxième au deuxième niveau. Malgré sa domination régionale, le club reste très en retrait sur le plan national, n'atteignant au mieux que les huitièmes de finale de la Coupe de France en 1930.

Au tournant des années 1930, le CA messin va subir la concurrence d'un autre club de la ville, l'Association sportive messine, à la sociologie plus ouvrière. Fondée en 1919 puis promue en Division d'Honneur en 1928, l'AS messine rivalise directement avec le CA messin : il remporte le titre le champion de Lorraine en 1930 et 1932 et termine vice-champion en 1929 et 1931 derrière le CA messin.

En 1932, à l'aube du premier championnat professionnel, Metz compte donc deux clubs, le Cercle athlétique messin (CAM) et l'Association sportive messine (ASM), sociologiquement opposés, qui se partagent à la fois la suprématie sur la ville et sur la Lorraine. Le 13 février, le CA messin annonce vouloir candidater au professionnalisme. Des voix s'élèvent alors à Metz pour que s'opèrent une fusion CAM-ASM en vue de créer une équipe professionnelle. Maurice Michaux, président du CA messin, propose notamment à son homologue de fusionner leurs sections de football, mais l'ASM refuse. Le 13 mars, la structure omnisports du CA messin décide en assemblée générale de candidater au professionnalisme, tout en prévoyant de donner son autonomie à sa section de football, qui jouerait sous le nom de Football Club de Metz, avec en sous-titre « Section de football du Cercle athlétique messin ». Dans les faits, c'est donc bien le CA messin qui candidate au professionnalisme, le FC Metz n'ayant alors pas d'existence légale. Le CA messin est enregistré officiellement le 9 mai 1932 par la Commission du professionnalisme comme engagé pour le championnat de France professionnel, et confirmé le 27 juin.

Jacques Lonchamp interprète cette volonté d'indépendantiser la section football du CA messin en FC Metz comme une stratégie permettant d'assurer la candidature du club au professionnalisme, notamment par crainte d'un refus de la candidature sous le nom de CA messin à cause de ses résultats très discrets sur le plan national, en attirant plus facilement les meilleurs joueurs de l'AS messine et afin de poussant ce dernier à fusionner in fine au sein d'un seul grand club messin, par la mise en place d'une structure plus neutre entre les deux clubs rivaux.

Néanmoins, aucune association Football Club de Metz n'est déclarée en préfecture, le FC Metz restant dans les faits la section football du club omnisports du CA messin, à qui est accordée une gestion totalement indépendante. Le changement de nom auprès de la FFFA de Cercle athlétique messin en Football Club de Metz est effectif en juillet 1932.

Le FC Metz et l'intermède du Cercle des Sports de Metz (1932-1940)

Le FC Metz participe pour la saison 1932-1933 au premier championnat de France football professionnel. Son premier match a lieu le 11 septembre 1932 face au Stade rennais. Le club aligne, en plus de sept joueurs issus du CA messin, trois joueurs débauchés chez l'AS messine et une recrue autrichienne. La saison est délicate pour le FC Metz, qui termine avant-dernier de son groupe, synonyme de relégation dans la deuxième division nouvellement créée. Dès la fin de la saison, des discussions reprennent pour une fusion des clubs omnisports du CA messin et de l'AS messine, en proie à des dettes et dont l'équipe de football vient d'être relegué au deuxième niveau régional après quatre saisons à joueur le titre de champion de Lorraine. Le projet n’aboutit pas , mais reprend dès la fin de la saison suivante après que le FC Metz a raté l’accession en première division.

En juillet 1934, la mairie de Metz rachète le stade Saint-Symphorien au CA messin, en proie à des difficultés financières, éponge la dette de l'AS messine, et impose en contrepartie la fusion des deux clubs omnisports et le rattachement du FC Metz, également en déficit, à la nouvelle entité, en échange de la location du stade à celle-ci. Côté football, une fusion a donc lieu entre le FC Metz et l'AS messine sous le numéro d'affiliation du FC Metz, qui change de nom en Cercle des Sports de Metz, fusion entérinée au Bureau fédéral de la FFF le 8 août 1934. Côté omnisports, la fusion est décidée en assemblée générale le 10 aout.

Malgré des tensions entre les dirigeants des anciens clubs, la fusion est un succès : le CS Metz termine champion de deuxième division en 1935, tout en effaçant son déficit financier. Les différents sont tels que les dirigeants de l'ex-AS messine songent un temps à se séparer du CS Metz et à recréer leur club.

Des travaux d'envergure sont engagés au stade Saint-Symphorien qui est bientôt doté de 10 000 places, dont 2 000 couvertes.

Lors de l'Assemblée Générale du CS Metz du 6 avril 1936, il est décidé que les dirigeants de la section football seraient à nouveau responsables de leur gestion morale, sportive et financière, sous condition que la section, au budget de 800 000 francs, aide financièrement les autres sections amateures. La section football prend alors la forme d'une Société Civile de Gestion du Football au sein du CS Metz, que son président M. Herlory, profitant d'une décision de la FFFA du 14 décembre refusant d'inscrire une section autonome sous le nom même du club omnisports, rebaptise FC Metz. Il inscrit le FCM au registre des associations avec de nouveaux statuts le 21 mars 1938 .

Ces décisions sont contestées par Maître Michaux, président du CS Metz, qui intente un procès à sa propre section de football qu'il perd le 13 mai 1938 . L'indépendance du FCM présidée par Raymond Herlory est confirmée par la justice, même si le club conserve toujours les n° d'affiliation du CA Messin auprès de la FFFA et de la LLFA.

Le club regagne la division nationale en 1936 et atteint la finale de la coupe de France en 1938 (défaite litigieuse contre l'OM, 2-1 après prolongations).

La période de l'Occupation (1940-1945)

Le , les autorités allemandes réagréent le FC Metz sous le nom de Fussball Verein Metz. Le 9 août, elles dissolvent tous les clubs non reconnus.

Le président du FC Metz, Raymond Herlory, s'est réfugié à Gérardmer où il s'illustrera dans la Résistance. Son ami Emile Felsbourg, membre fondateur du club en 1919 reprend la présidence aux côtés de Emile Bichelberger. Les joueurs messins se sont dispersés, certains incorporés dans l'armée française en 1939, certains enrôlés de force dans l'armée allemande en 1942, certains réfugiés en zone libre pour éviter cette incorporation. Parmi les réfractaires, Marcel Muller sera déporté à Dachau, mais survivra. Des anciens joueurs professionnels du FC Metz ont accepté de jouer à certaines périodes pour le FV Metz, comme Charles Fosset, Marcel Marchal, Antoine Gorius, Robert Lorrain, Henri Nock, Albert Rohrbacher, Willy Steibel, Jean Lauer et Bep Bakhuys. D'autres y ont débuté leur carrière comme Étienne Lorenzini et Octave Sbroglia, alors que Émile Veinante est revenu à Metz ou il a été formé mais où il n'a jamais joué comme professionnel.

De 1941 à 1944, le FV Metz participe durant trois saisons à la Gauliga Westmark (Palatinat-Sarre-Lorraine mosellane), qualificatif pour la phase finale de la Deutsche Meisterschaft, le championnat d'Allemagne. Il y termine trois fois deuxième, derrière le FC Kaiserslautern en 1942 et le FC Sarrebruck en 1943 et 1944 et manque de peu l'accession à la phase finale nationale.

Le FV Metz participe également à trois éditions de la coupe d'Allemagne et atteint les huitièmes de finale en 1941, éliminé par le FC Carl Zeiss Jena.

L'après-guerre (1945-1967)

La reconstruction s'annonce quasi impossible. Toutes les infrastructures du club ont été détruites, le stade est inondé, les joueurs dispersés… Consciente de la situation catastrophique du club, la Fédération française de football lui accorde trois mesures exceptionnelles :

  • tout joueur sous contrat avec le FC Metz en 1940 est obligé d'y revenir ;
  • le FC Metz est admis d'office en Division 1 ;
  • le FC Metz ne peut être relégué lors de cette saison (ces deux dernières mesures concernent également le RC Strasbourg).

Le club se traîne en bas du classement lors de la saison 1945-1946 mais on ne s'en inquiète guère, étant donné qu'il est assuré de ne pas descendre. Néanmoins, en fin de saison, le président Raymond Herlory fait une grosse frayeur aux supporters : il octroie son privilège de non-relégation au club du Havre, dont la ville a été énormément touchée par les bombardements. Heureusement, les Grenats terminent à la 17e et avant dernière place. Lors de la saison 1949-1950, le club est relégué. Il recrute alors un jeune gardien très talentueux, futur international français, François Remetter.

En 1950-1951, Metz réussit l'exploit de battre le prestigieux Stade de Reims en 32e de finale de la Coupe de France, puis remonte en Division 1. Il en termine 5e la saison suivante, mais est de nouveau relégué à l'issue de la saison 1957-1958. Les Grenats, de nouveau promus à la fin de la saison 1960-1961, enregistrent le triste record de la plus large défaite de leur histoire: ils sont battus par le RC Paris 11 buts à 2. Le club redescend à l'issue de la saison, terminant dernier.

Le 15 juillet 1965, après 33 ans de présidence, Raymond Herlory passe le relais à Paul Mayer. Deux ans plus tard, le club est un des prétendants à la montée, avec Ajaccio et Bastia. À trois journées de la fin, il perd un match crucial face à Chaumont, qui le prive de montée, mais on s'aperçoit que le gardien de but chaumontais n'était pas qualifié pour jouer. Le FC Metz accède donc de nouveau à la première division. Le 21 juin 1967, Paul Mayer ayant rempli ses objectifs (ramener le FC Metz en Division 1) passe le relais à Charles Molinari, un jeune industriel.

Les années Molinari (1967-2009)

Le club s'installe au haut niveau (1967-1974)

Pour son retour parmi l'élite, le FC Metz surprend : il termine 6e du championnat 1967-1968 et atteint les quarts de finale de la Coupe. Ce succès repose notamment sur Georges Zvunka, classé meilleur arrière latéral de l'année par France Football, Gilbert Le Chenadec international venu du FC Nantes, l'attaquant luxembourgeois Johny Léonard auteur de 16 buts, ainsi que Robert Szczepaniak, international lui aussi.

Après s'être renforcé avec deux nouveaux internationaux Gérard Hausser venu de Karlsruhe et Richard Krawczyk arrivé de Lens, le FC Metz progresse encore et finit 3e du championnat 1968-1969. Grâce à ces deux bons résultats, le club participe pour la première fois à la Coupe d'Europe mais se fait sortir au 1er tour en 1968 par le Hambourg SV d'Uwe Seeler et en 1969 par le SSC Naples de Dino Zoff.

Les saisons suivantes, le FC Metz ne confirme pas son bon retour en 1re division malgré un effort de recrutement permanent. Nestor Combin notamment rejoint les bords de la Moselle pour deux saisons (1971-1972 et 1972-1973) après sept années en Italie. Mais les résultats ne suivent pas : 8e en 1969-1970 et 1970-1971, 14e en 1971-1972, 15e en 1972-1973 et 11e en 1973-1974.

Au milieu des années 1970, le FC Metz connaît une de ses meilleures périodes grâce à la combinaison d'un duo d'attaquants tonitruants Nico Braun, joueur luxembourgeois venu du Schalke 04 et Hugo Curioni, l'Argentin venu du FC Nantes, de jeunes joueurs formés au club comme Battiston, Muller et Zénier, de joueurs chevronnés comme André Rey, Hausknecht, Betta ou Coustillet, le tout sous la baguette de l'entraineur Georges Huart qui a pris l'équipe au début de la saison 1974-1975.

Des résultats irréguliers (1974-1983)

En 1974-1975, le FC Metz termine 8e, finissant l'année sur une série de 14 matchs sans défaite, et atteint les quarts de finale de la Coupe. La saison 1975-1976 est l'année marquante de cette période faste et voit les Messins terminer 6e et atteindre les demi-finales de la Coupe. Le FC Metz est meilleure attaque grâce à ses artilleurs : Curioni marque 25 buts et Braun 16 ! Georges Huart est désigné meilleur entraîneur de France. L'équipe pratique un jeu spectaculaire qui reste une référence pour les supporters les plus anciens.

Le tandem d'attaquants inscrit encore 45 buts lors de la saison 1976-1977 alors que le FC Metz termine 8e. Mais la roue tourne et après trois années mémorables, la saison 1977-1978 se clôt sur une médiocre 12e place pendant que le rival régional l'AS Nancy-Lorraine de Platini termine 6e et remporte la Coupe de France. Carlo Molinari mis en minorité au sein du club se retire et il est remplacé par Aimé Dumartin, un chef d'entreprise de la région messine.

La nouvelle direction ne lésine pas sur les moyens et recrute les internationaux Wim Suurbier, Henryk Kasperczak et Christian Synaeghel en provenance de l'équipe phare de l'époque Saint-Étienne, et aussi Philippe Mahut, futur international. L'entraîneur devient Marc Rastoll, ancien défenseur du FC Metz. La saison 1978-1979 commence en fanfare avec quatre victoires de suite et se termine honorablement sur une 5e place, une place européenne étant manquée à la différence de buts, seulement.

Les saisons suivantes sont irrégulières. Le maintien est préservé de peu en 1979-1980 : 17e. Puis 9e en 1980-1981, 17e de nouveau en 1981-1982 et 9e en 1982-1983 grâce notamment aux 23 buts marqués par le buteur Krimau venu jouer une saison au FC Metz. Kasperczak est devenu entraîneur.

Une génération talentueuse de jeunes joueurs formés au club apparaît à cette époque : Hinschberger, Sonor, Rohr, Bracigliano, Marco Morgante… Mais le club vit au jour le jour et connaît de graves problèmes financiers qui culminent pendant l'été 83. La faillite est évitée de peu. La mairie de Metz exige le départ de la direction et du président Aimé Dumartin, fournit une aide financière décisive et rappelle Carlo Molinari qui reprend les commandes 5 ans après son départ.

Des succès et des exploits (1983-1989)

La saison 1983-1984 qui aurait pu se dérouler sans le FC Metz se termine néanmoins en apothéose pour le club à la croix de Lorraine : le FC Metz remporte la Coupe de France le 11 mai 1984 en battant le favori, l'AS Monaco par 2 buts à 0 après prolongations. Cette victoire du club moribond en début de saison prend une valeur symbolique pour toute la région Lorraine durement marquée par les difficultés de la sidérurgie à cette époque. En championnat, le FC Metz termine 12e. La victoire en Coupe de France ouvre une nouvelle période faste pour l'équipe, désormais entraînée par Marcel Husson.

Les cinq années sous la houlette de Marcel Husson donnent lieu à quelques-unes des plus belles pages écrites par le FC Metz qui rentre dans la légende le 10 octobre 1984 en éliminant le FC Barcelone en seizièmes de finale de la Coupe des Coupes. À l'aller, les Messins surclassés se sont inclinés à domicile 4-2 face au Barça de Bernd Schuster. Le match retour, qui n'intéresse personne, a lieu au Camp Nou devant un public peu nombreux. L'impensable se produit ce soir-là après que les catalans eurent ouvert le score. Les Messins marquent par deux fois avant la mi-temps et deux fois encore après la pause. 4 à 1 au Camp Nou dont 3 buts de Toni Kurbos. Le FC Metz est qualifié. L'aventure européenne tourne hélas court dès le tour suivant en huitièmes de finale contre le Dynamo Dresde.

Pendant quatre saisons, les messins tiennent le haut du pavé avec notamment deux qualifications pour les coupes européennes : 5e en 1984-1985, 6e en 1985-1986 et en 1986-1987, 8e en 1987-1988 et vainqueur de la Coupe de France en 1988 en battant Sochaux aux tirs au but.

L'équipe de 1984-1985 reste une des meilleures qu'ait connue le club mais elle est décimée par les départs en fin de saison (Jean-Philippe Rohr, Vincent Bracigliano, Philippe Thys, Claude Lowitz, Tony Kurbos, Jean-Paul Bernad, Robert Barraja). De 1984 à 1986, pendant deux saisons, la star du FC Metz est l'attaquant sénégalais à la coiffure rasta : Jules Bocandé, un des plus grands attaquants qu'ait connu Saint-Symphorien.

En 1985-1986, il termine meilleur buteur du championnat avec 23 buts. Le FC Metz développe un jeu spectaculaire dans un 3-5-2 en avance sur son temps et possède alors une attaque redoutable avec Bocandé, Didier Six venu faire une pige d'un an au club et Carmelo Micciche, bien alimentée par le meneur de jeu bulgare Plamen Markov. La saison suivante, l'équipe perd des éléments-clés, comme Bocandé, Six et Luc Sonor, voit le retour de Bernard Zénier et l'arrivée de l'attaquant écossais Eric Black et réussit à terminer 6e en assurant le spectacle. Zénier réussit l'exploit de terminer meilleur buteur sans jouer en pointe.

La victoire en Coupe contre Sochaux, alors en 2e division marque la fin d'une époque glorieuse. La saison 1988-1989 voit le FC Metz à l'effectif affaibli par de nouveaux départs et par les blessures de Zenier et Black, terminer 15e seulement, se faire éliminer sans gloire par Anderlecht en Coupe d'Europe et perdre Marcel Husson à la fin de l'année.

Une période de transition (1989-1994)

Le technicien belge Henri Depireux devient entraîneur au début de la saison 1989. Il est remplacé au bout de quelques mois par Joël Muller, alors responsable du centre de formation, qui entame en novembre 89 un des plus longs baux en 1re division pour un entraîneur.

C'est le début d'une période de transition pour le FC Metz : 14e en 1989-1990, puis 4 fois 12e en 1990-1991, 1991-1992, 1992-1993 et encore en 1993-1994. Cette période voit passer quelques grands noms qui enthousiasment le public : Bernard Lama, alors en début de carrière, en 1989-1990, le fantasque croate Aljoša Asanović en 1990-1991, l'international tchèque Luboš Kubík de 1991 à 1993, François Calderaro inconnu à son arrivée en 1990 et qui marque 19 buts en 1991-1992 ponctués à chaque fois d'une spectaculaire cabriole.

Malgré le record d'affluence fixé le à 32 960 spectateurs pour la réception de l'Olympique de Marseille, cette période voit la moyenne des spectateurs baisser jusqu'à moins de 7800 par match sur la saison 1993-1994, malgré l'apparition régulière dans l'équipe d'un jeune joueur venu du Stade de Reims et qui annonce des lendemains qui chantent pour le FC Metz : Robert Pirès.

Les meilleures années du FC Metz (1994-1998)

Avec Robert Pirès, le FC Metz reprend un nouvel envol : demi-finale de Coupe de France et 8e en 1994-1995 puis 4e en 1995-1996 avec un succès en Coupe de la Ligue, 5e en 1996-1997 et enfin 2e en 1997-1998, saison qui reste dans toutes les mémoires.

Pendant cette période faste, l'équipe peut compter sur une défense de fer, sans doute la meilleure qu'ait jamais connue le club. Autour de Sylvain Kastendeuch revenu en 94 dans son club formateur après 4 saisons à Saint-Étienne et Toulouse, on trouve Pascal Pierre, Philippe Gaillot, Albert Cartier remplacé à partir de 1995 par le Camerounais Rigobert Song. Derrière cette ligne hermétique : le gardien camerounais Jacques Songo'o puis Lionel Letizi. L'étincelle qui permet l'avènement de cette génération talentueuse est l'arrivée en septembre 1994 du joker de luxe Philippe Vercruysse en provenance des Girondins de Bordeaux, où il est peu utilisé. L'ancien international donne une nouvelle dimension à ses jeunes coéquipiers: Pires, Cyril Serredszum, Song, Pouget qui forme avec Pires le duo détonant des PP flingueurs (11 buts chacun lors de la saison 1995-1996).

La victoire en Coupe de la Ligue en 1996 contre Lyon après tirs au but ouvre les portes de la Coupe d'Europe aux Messins. Mais ils sont encore trop tendres et sont éliminés en 8e de finale de la Coupe de l'UEFA 1997 par Newcastle après avoir battu aux tours précédents le FC Tirol et le Sporting Portugal. Ce parcours inachevé renforce l'expérience de l'équipe qui se renforce judicieusement avant la saison 1997-1998 avec l'arrivée de Frédéric Meyrieu, du belge Danny Boffin et du Serbe Vladan Lukić, tout en conservant Bruno Rodriguez arrivé comme joker pendant la saison 1996-1997. Malgré quelques couacs (élimination rapide en Coupe d'Europe contre Karlsruhe et en Coupe de France contre Bourg-Peronnas) le FC Metz réalise une superbe saison, décroche le titre de champion d'automne et finit 2e derrière Lens, départagé seulement par la différence de buts.

Vice-champion de France 1998

Le titre s'est joué lors d'une dernière journée palpitante mais s'est réellement perdu pour le FC Metz lorsque Lens est venu s'imposer 2-0 à Saint-Symphorien à 4 journées de la fin. Personne ne le sait alors, mais le club ne se remettra jamais de ce titre de champion perdu à la différence de buts seulement. Cette saison 1997-1998 fut le chant du cygne pour le FC Metz.

La décadence puis la chute (1998-2002)

En effet, la dure loi du sport va entraîner des lendemains douloureux pour le FC Metz qui entame à partir de la saison 1998-1999 une lente descente aux enfers. Le club ne parvient pas à garder ses meilleurs éléments : Pirès part pour Marseille, Song et Jocelyn Blanchard pour l'Italie, Serredszum pour Montpellier. Les recrutements ne compensent pas qualitativement les départs. Une partie du produit des transferts est investie dans les infrastructures : nouveaux terrains, vestiaires refaits à neuf, nouveau siège inauguré en janvier 2000.

À la surprise générale, le FC Metz ne parvient pas à franchir le tour préliminaire de la Ligue des champions contre les modestes finlandais du HJK Helsinki puis est battu en Coupe de l'UEFA par l'Étoile Rouge de Belgrade. Le club termine 10e de la saison 1998-99 et sauve l'honneur par une finale de Coupe de la Ligue perdue contre Lens.

La saison 1999-2000 est quelconque, sauvée par les vieux grognards de la défense (Letizi, Kastendeuch, Gaillot et Pierre). Le jeune Louis Saha, formé au club, inscrit 4 buts et part pour l'Angleterre au terme de la saison. Le FC Metz termine encore 11e en 2001 au terme d'une saison mouvementée : après plus de 11 ans à la tête de l'équipe, Joël Muller est remercié et remplacé par son adjoint Albert Cartier après un début de championnat poussif. L'équipe se maintient grâce notamment aux prouesses du gardien colombien Faryd Mondragón et de bons résultats lors des matchs retour.

Ce n'est que retarder l'échéance puisque la saison 2001-2002 voit le FC Metz quitter l'élite après 35 années consécutives en première division. Le recours à Gilbert Gress en remplacement de Cartier redonne en cours d'année un côté plus spectaculaire à l'équipe mais affaiblit la défense. Le couperet tombe lors du dernier match après un match nul à domicile contre Lorient dernier au classement. Metz fini 17e sur 18.

L'ascenseur (2002-2009)

Relégué en Ligue 2, le FC Metz subit désormais des contraintes financières fortes et récurrentes. Après un début de championnat très difficile, le club emmené par le nouvel entraîneur Jean Fernandez réussit néanmoins à remonter directement en Ligue 1 en terminant 3e grâce notamment à son duo d'attaquant Niang et Adebayor. Le FC Metz se distingue également en Coupe de la Ligue, échouant en demi-finale au bout des prolongations face au FC Sochaux.

Mais c'est un FC Metz sans le sou qui retrouve la Ligue 1 pour la saison 2003-2004. Adebayor est transféré à Monaco et les arrivées sont limités aux joueurs en fin de contrat ou prêtés comme Toifilou Maoulida. Le maintien est assuré avec une 14e place grâce aux jeunes joueurs incorporés dans l'équipe (Renouard, Franck Béria, Obraniak). Même si l'effectif est renouvelé avec notamment l'arrivée de Franck Ribéry, transféré à Galatasaray à mi-championnat, la saison suivante est tout aussi difficile. Metz termine 16e.

Le club est alors remis à flot et se lance dans un recrutement ambitieux pour viser une première partie de tableau. Mais à l'image du coréen Ahn Jung-hwan, héros de la Coupe du monde 2002, qui n'arrive à marquer que 2 buts en 16 matchs, le recrutement s'avère être un fiasco et la saison 2005-2006 est catastrophique. Jean Fernandez parti pour Marseille en début de saison, c'est Joël Muller qui reprend les commandes d'une équipe sans âme qui termine dernière.

Durant la saison 2006-2007, le club parvient à créer la surprise en prenant la tête du championnat dès le tout début de la saison et en parvenant à remonter en Ligue 1 dès la 33e journée de championnat. Les médias qualifient même le FC Metz de « l'OL de Ligue 2 ». Mais avec 4 défaites consécutives en fin de saison, certains supporters ne sont cependant pas rassurés sur l'avenir du club. D'autant plus qu'une fois remonté dans l'élite, le FC Metz se retrouve avec le plus petit budget de L1, malgré une augmentation de capital de 1,2 M€. Dans cette opération, deux nouveaux actionnaires font leur entrée dans le capital du club : Jean-Luc Muller (PDG de la société de travail temporaire Inter-conseil) et Jean-Louis Petruzzi (PDG du groupe MENWAY). Ce budget complique le recrutement des grenats qui se voient obligés de faire confiance à l'effectif de la saison passée.

Malheureusement, l'équipe championne de L2 déçoit et les blessures de certains joueurs cadres s'accumulent. La saison 2007-2008 devient rapidement catastrophique. À mi-championnat, le club occupe la dernière place avec seulement 7 points, ce qui entraîne le départ de l'entraîneur, Francis De Taddeo, dont les choix sont vivement critiqués. Yvon Pouliquen reprend l'équipe en janvier et parvient à lui redonner du jeu en optant pour des tactiques plus offensives. Les résultats s'améliorent mais le club ne peut rattraper sa première partie de championnat et est condamné dès la 33e journée à redescendre en Ligue 2. Le FC Metz se voit de plus accablé par un scandale de racisme dans la très médiatisée « affaire Ouaddou ». Seule éclaircie dans cette saison noire, le beau parcours effectué en Coupe de France, qui voit les Grenats atteindre les quarts de finale et s'incliner d'un but contre l'Olympique lyonnais, et l'apparition en équipe première d'un jeune et talentueux joueur, Miralem Pjanić, transféré à Lyon pour 7,5 millions d'euros à la fin de la saison.

En Ligue 2 la saison suivante, l'équipe semble partie pour remonter. Auteur d'un exploit à Lyon en début de saison en Coupe de la Ligue et performant en championnat, le FC Metz a 5 points d'avance sur le quatrième à la 30e journée de championnat, les choses sont bien engagées. Mais inexplicablement, une série de 7 matchs sans victoire, et une défaite à Ajaccio au soir de la 37e journée condamnent le FC Metz à passer une deuxième saison consécutive en Ligue 2, ce qui ne lui était plus arrivé depuis 45 ans. L'équipe est conspuée par le public de Saint-Symphorien lors du dernier match de la saison à domicile. Le président Carlo Molinari devient vice-Président et confie les rênes du club à Bernard Serin pour reconstruire le club.

L'ère Serin (depuis 2009)

Stagnation en Ligue 2 et chute en National (2009-2012)

Le début de saison 2009-2010 est mitigé. Sylvain Wiltord, ancien international français, alors sans club, fait une arrivée remarquée au mercato d'hiver en signant un contrat de six mois. L'équipe parvient à se hisser à la 4e place du classement en deuxième partie de saison mais s'écroule en subissant une suite de neuf matchs sans victoires. La direction décide de démettre Yvon Pouliquen de ses fonctions, alors que la montée est encore jouable, pour le remplacer provisoirement par Joël Muller, directeur sportif, qui avait occupé la place d'entraîneur entre la fin des années 1980 et l'année 2000. Mais le changement n'est pas efficace et le FC Metz termine à nouveau au pied du podium.

L’inter-saison marque un renouvellement de l'effectif, les contrats de nombreux cadres de l'équipe ne sont pas renouvelés. De nombreux noms circulent pour le poste d’entraîneur vacant, notamment d'anciens du FC Metz, mais c'est finalement Dominique Bijotat, ex-entraîneur de Châteauroux, qui est nommé.

Le championnat 2010-2011 est très difficile pour le club qui passe une grande partie de la saison dans la zone de relégation sans parvenir à en sortir. Le maintien se dessine en fin d'exercice, sous l'impulsion de l'attaquant Mathieu Duhamel, et grâce à une série de bons résultats dans les dernières journées. Le FC Metz se sauve définitivement à l'issue de la 37e journée en battant Nimes (3-0) devant plus de 24 000 spectateurs venus soutenir les grenats, record d'affluence en Ligue 2 cette saison-là.

La saison 2011-2012 commence sur la continuité de la fin de saison passée. À la trêve, le FC Metz se positionne en milieu de tableau, mais la deuxième partie de saison ne s'annonce pas comme prévu. Des résultats trop irréguliers, des choix tactiques de l'entraîneur très discutables, des joueurs s'irritant parfois avec le public, la situation devient très difficile à gérer. Incapable de se sortir de la spirale des mauvais résultats, le club scelle sa débâcle le 11 mai 2012 en s'inclinant à Arles-Avignon, ce qui le condamne à la descente en National pour la première fois de son histoire.

La remontée dans l'élite (2012-2015)

Avec son statut professionnel en danger, le FC Metz doit se restructurer. La survie économique du club est assurée par le soutien maintenu des sponsors et des collectivités locales, ainsi que par le transfert de Sadio Mané au Red Bull Salzbourg pour 4 millions d'euros. Bernard Serin confirme Dominique D'Onofrio au poste de directeur sportif et le club fait appel à un nouveau staff technique. Le 4 juin 2012, Albert Cartier est rappelé par le club grenat pour reprendre les rênes de l'équipe et enregistre également le retour de Grégory Proment, ancien capitaine emblématique du club.

Porté par une nouvelle dynamique et un public resté fidèle (le club bat les records du National d'affluence et de moyenne de spectateurs de l'époque), l'équipe s'installe solidement sur le podium dès le début de saison et assure sa remontée en Ligue 2 en terminant à la seconde place derrière l'US Créteil. L'équipe montre de belles choses en coupe, en éliminant deux clubs de Ligue 2, Sedan et Tours, en Coupe de la Ligue, et en poussant l'OGC Nice aux prolongations en Coupe de France.

Au mercato estival 2013, le club se renforce, mais n'a pour objectif qu'un maintien en Ligue 2. Après un bon début de championnat pour un promu, le FC Metz dispute son premier derby lorrain face à l'AS Nancy-Lorraine (3-0), relégué de Ligue 1, depuis six ans. Après une défaite à Lens (3-2), les Grenats remportent sept victoires consécutives, une première dans l'histoire du club. Le club est sacré champion d'automne avec 40 points, soit sept de plus que ses deux poursuivants, Angers et Lens.

Le début d'année 2014 est difficile avec une série de quatre matchs sans victoire qui prend fin avec une victoire à domicile sur Caen (2-1). Lors de la 34e journée, les Messins officialisent leur retour en Ligue 1, après six années d'absence dans l'élite, grâce à une victoire contre Auxerre (3-0) et sont officiellement champions deux journées de championnat plus tard en s'imposant à Troyes (0-1).

Au mercato estival 2014, des joueurs importants quittent le club. Cependant, le FC Metz s'associe avec un club mythique en Argentine : River Plate, ce qui permet de faire venir Federico Andrada sous forme de prêt pour la saison.

Revenu de très loin en étant en National deux ans plus tôt, les messins ont désormais pour défi de se maintenir dans l'élite du football français.

Le championnat débute laborieusement avec deux points au bout de trois journées. Lors de la quatrième journée, Metz s’impose à domicile face à l’Olympique lyonnais (2-1), signant le premier succès de la saison. Les protégés de Cartier aligne ensuite une série de trois victoires consécutives et flirtent même avec les plus grosses écuries. Mais ils retombent en ne prenant qu'un seul point sur neuf possibles lors des trois matchs suivants. Après une dernière victoire à domicile face à Caen (3-2) lors de la 12e journée, le club vit un bien triste record de 18 rencontres sans la moindre victoire dont seulement 5 matchs nuls.

Metz trouve enfin le chemin de la victoire face à Toulouse (3-2) et Lens (3-1) mais le club est condamné à être relégué en Ligue 2 après sa douloureuse défaite à domicile 4-0 face au FC Lorient lors de la 36e journée de Ligue 1. Avec 12 points de retard sur le premier non relégable, les messins sont mathématiquement incapables de rattraper leur retard. Ils joueront donc en deuxième division la saison prochaine.

L'ascenseur (2015-)

Ce retour en Ligue 2 va changer beaucoup de choses pour le club. Albert Cartier est notamment remplacé par le belge José Riga.

La saison 2015-2016 débute très bien pour les protégés de José Riga sur le plan comptable avec cinq victoires et un match nul à la fin de la 6e journée de championnat. Mais jusqu’à la trêve hivernale, les résultats sont inconstants. Les Lorrains sont éliminés de la Coupe de la Ligue lors du 2e tour en s’inclinant 2-0 à Dijon. Une élimination au 8e tour de la Coupe de France par Wasquehal, pensionnaire de CFA et quatre défaites en cinq matchs vont coûter la place au technicien belge. Il se voit limogé et remplacé par un ancien joueur emblématique du club, Philippe Hinschberger.

Comme pour la phase aller, la phase retour débute bien avec quatre victoires en cinq matchs. Après la défaite à Clermont en clôture de la 29e journée, les espoirs de retrouver l'élite deviennent très minces pour les lorrains qui se retrouvent à cinq points du 3e. Mais c'est alors qu'une incroyable remontée se produit. Les protégés de Philippe Hinschberger réalisent une série de sept victoires en huit rencontres. Troisième à l’issue de la 37e journée avec trois points d’avance sur Le Havre, 4e, un match nul à Lens lors de la dernière journée suffirait pour valider le billet de la montée. Cependant, les messins sont passés à un cheveu d'un scénario catastrophe. En effet, rapidement menés au score, le club réalise l'un des pires matchs de la saison et s'incline 1-0 pendant que les Havrais corrigeaient Bourg-en-Bresse à domicile (5-0). La différence de six buts entre Metz et Le Havre devient alors nulle et le nombre de points identique. C'est donc grâce au nombre de buts inscrits (54 contre 52) que les Grenats retrouvent l'élite un an après l'avoir quitté.

Le but de cette saison 2016-2017 est de ne pas reproduire les mêmes erreurs qui se sont produites deux ans auparavant. À noter qu'il s'agit là de la 6e saison consécutive où Metz ne joue pas dans le même championnat en ballotant entre Ligue 2, National et Ligue 1.

La saison débute très bien pour les protégés de Philippe Hinschberger avec trois victoires, un nul et une défaite face au tenant du titre et une place sur le podium à la fin de la 4e journée de championnat. Puis le choses se compliquent : le club ne gagne qu'un seul match en huit journées dont une cinglante défaite 7-0 à domicile face au futur champion de France, l'AS Monaco. Après un hiver difficile, l'équipe messine se remet en marche et se maintient finalement en Ligue 1, finissant à une honorable 14e place, tout en étant la pire défense du championnat cette année-là (72 buts encaissés).

Metz aborde la saison 2017-2018 avec l'objectif de se maintenir en Ligue 1. Mais la première moitié de la saison est catastrophique avec seulement 4 points gagnés en 16 journées, qui sont, pour un club à la mi-saison, les pires statistiques historiques du championnat. Philippe Hinschberger est limogé à l'issue de la 10e journée et remplacé par Frédéric Hantz. Une seconde moitié de saison meilleure n'empêche pas le club de terminer dernier de Ligue 1, place qu'il occupe dès la 4e journée.

Après 2 saisons en Ligue 1 et une relégation, Metz aborde la saison 2018-2019 avec l'objectif d'y remonter en nommant Frédéric Antonetti au poste d'entraîneur. De plus, les Grenats disposent du deuxième budget de Ligue 2 (derrière Lens) avec 30 millions d'euros.

A l'issue de la 7e journée et 7 victoires, le FC Metz est en tête du championnat. Il bat ainsi le record détenu jusqu'à présent par Lens à savoir 6 victoires sur les 6 premiers matchs. Les Lorrains réalisent une excellente première moitié de saison et occupe la première place à mi-parcours avec une avance confortable de 6 points sur le deuxième.

Le , le FC Metz, leader toute la saison, assure sa remontée en Ligue 1 grâce à sa victoire face au Red Star ; puis, le , le FC Metz s'assure le titre de champion de Ligue 2 après sa victoire contre Valenciennes 3-0. L'équipe est largement récompensée aux Trophées UNFP du football avec 7 joueurs dans l'équipe-type de la saison, ainsi que 4 nominations aux titres de meilleur joueur et meilleur gardien, et une nomination pour le titre de meilleur entraîneur.

Le FC Metz retrouve la Ligue 1 une saison après l'avoir quitté. Cette remontée a comme objectif de se maintenir et de pérenniser le club dans l'élite. Vincent Hognon, entraîneur adjoint de Frédéric Antonetti la saison précédente, est nommé entraîneur principal. Il s'occupait de l'équipe première depuis la mi-saison, à la suite du départ de l'entraineur en Corse au chevet de sa femme. Absent à la reprise, Antonetti est pourtant confirmé au club mais devient manager général afin de chapeauter l'équipe pro une année de plus tout en étant délégué de la gestion courante. Le championnat de France est interrompu lors de la vingt-huitième journée à cause à la pandémie de Covid-19. Le classement est figé et le FC Metz occupe la quinzième place.

Durant la saison 2020-2021, bien que les matches se déroulent à huis clos à cause de la pandémie de Covid-19, le FC Metz réalise une saison honorable. Malgré 3 défaites consécutives en ouverture du championnat, les Grenats réalisent une bonne saison en accrochant la 10e place du championnat de France, une première depuis la saison 1998-1999.

Pour la saison 2021-2022, l'objectif serait aussi le maintien en Ligue 1, voir de finir dans la première moitié de tableau, encouragé par les résultats de la saison précédente. Le club ne parvient pas à maintenir ce cap et termine à l'avant-dernière place, étant rélégué en Ligue 2 après deux saisons dans l'élite. Le club se sépare de Frédéric Antonetti.

L'objectif affiché en Ligue 2 pour cette saison 2022-2023 est de retrouver l'élite. Les conditions sont particulières en raison du passage à 18 clubs : la transition oblige à n'avoir que deux clubs promus cette année pour quatre relégués. Le FC Metz est au coude-à-coude avec les Girondins de Bordeaux pendant une grande partie de la saison, pour finalement leur passer devant lors de l'avant dernière journée. Le club est officiellement promu en Ligue 1 quelques jours après la dernière journée de la saison, à la suite de la décision de la LFP pour le match Bordeaux-Rodez (match perdu par Bordeaux à la suite de l'intrusion d'un supporter sur la pelouse).