Fixtures

WNBA, Playoffs 07/21 00:30 1 Team WNBA vs USA - Femmes - View
Tournoi Olympique féminin, Tour final 07/29 13:00 1 USA - Femmes vs Japon - Femmes - View
Tournoi Olympique féminin, Tour final 08/01 13:00 2 Belgique - Femmes vs USA - Femmes - View
Tournoi Olympique féminin, Tour final 08/04 13:00 3 Allemagne - Femmes vs USA - Femmes - View

Résultats

Jeux Olympiques - Qualifications - Femmes 02/11 18:15 3 [4] Sénégal - Femmes v USA - Femmes [2] W 39-101
Jeux Olympiques - Qualifications - Femmes 02/09 17:15 2 [1] Nigéria - Femmes v USA - Femmes [2] W 46-100
Jeux Olympiques - Qualifications - Femmes 02/08 19:45 1 [3] USA - Femmes v Belgique - Femmes [3] W 81-79
AmeriCup, Femmes, Tour final 07/10 00:30 1 [1] Brésil - Femmes v USA - Femmes [2] L 69-58
AmeriCup, Femmes, Tour final 07/09 02:10 2 [1] Canada - Femmes v USA - Femmes [2] W 63-67
AmeriCup, Femmes, Tour final 07/07 18:10 3 [2] USA - Femmes v Colombie [3] W 68-49
AmeriCup, Femmes, Tour final 07/05 18:10 5 [4] Cuba v USA - Femmes [2] W 44-106
AmeriCup, Femmes, Tour final 07/04 20:40 4 [3] USA - Femmes v Brésil - Femmes [1] L 54-67
AmeriCup, Femmes, Tour final 07/02 20:40 2 [5] Argentine v USA - Femmes [2] W 56-65
AmeriCup, Femmes, Tour final 07/01 20:40 1 [3] USA - Femmes v Venezuela [3] W 80-54
Coupe du Monde féminine, Phase éliminatoire 10/01 06:00 1 China - Femmes v USA - Femmes W 61-83
Coupe du Monde féminine, Phase éliminatoire 09/30 07:00 2 Canada - Femmes v USA - Femmes W 43-83

L’équipe des États-Unis féminine représente la Fédération des États-Unis de basket-ball (USA Basketball) lors des compétitions internationales, notamment aux Jeux olympiques d'été et aux championnats du monde. Avec sept titres olympiques et huit titres de championnes du monde, c'est la sélection féminine qui possède le plus grand palmarès international.

History

Sue Bird et Céline Dumerc en finale olympique 2012.

En 1934, les OPC Cardinals représentent les couleurs américaines à un officieux championnat du monde de basket-ball, disputé à Londres par trois équipes, la Finlande, la France et la sélection américaine. Le titre se décide dans une rencontre opposant ces Américaines à la France, rencontre qui se termine par une victoire de cette dernière sur le score de 34 à 23. Toutefois, les Américains n'acceptent pas cette défaite : la rencontre est disputée avec cinq joueuses et arbitrée par une personne qui ne parle pas leur langue et dont les joueuses américaines n'arrivent pas à comprendre les décisions. L'entraineur américain dira ensuite : « Mes joueuses étaient largement meilleures ».

Les Américaines se rendent au Chili en 1953 pour le premier championnat du monde qui regroupe dix équipes, avec seulement deux équipes européennes, la France et la Suisse. L'équipe d'URSS, initialement prévue, renonce à la compétition en raison de la mort de Joseph Staline. La sélection est en majorité composée de joueuses de Nashville Business College, équipe de l’Amateur Athletic Union (AAU). Après un tour éliminatoire où elles battent le Paraguay, les Américaines disputent un tour final sous la forme d'un round-robin regroupant six équipes. Avant le dernier match les opposant le Chili et les États-Unis sont à égalité trois victoires contre une défaite. Devant un public hostile, les Américaines l'emportent sur le score 49 à 36 avant de se réfugier ensuite à l'ambassade américaine.

Lors de la deuxième édition des championnats du monde, disputés au Brésil, les États-Unis se qualifient pour le tour final malgré une défaite au premier tour face à la Tchécoslovaquie. Les Américaines remportent leurs cinq premières rencontres, prenant notamment leur revanche sur la Tchécoslovaquie. La dernière rencontre opposent les deux équipes invaincues de ce tour final : les États-Unis et l'URSS, dont c'est la première participation, et qui reste sur quatre titres de championnes d'Europe consécutifs. Les Américaines s'imposent sur le score de 51 à 48.

Les Américaines sont absentes lors de l'édition suivante, disputée à Moscou. Pour le championnat du monde 1964 disputé au Pérou, elles terminent quatrième d'un tour final où elles s'inclinent face à la Tchécoslovaquie, l'URSS et la Bulgarie. En 1967, lors de l'édition se déroulant à Prague, les Américaines terminent à la onzième et dernière place de la compétition avec un bilan d'une victoire pour cinq défaites. Les Américaines, qui sont alors de jeunes joueuses, ne sont pas habituées au jeu physique proposé par les équipes européennes, notamment celles de l'Europe de l'Est.

Lors des deux éditions suivantes, en 1971 au Brésil puis en 1975 à Cali en Colombie, les Américaines terminent huitièmes avec un bilan de six victoires et deux défaites en 1971 et quatre victoires et trois défaites.

Après cette huitième place, peu d'Américains n'accordent de chance à la sélection américaine, lors de la première apparition, du basket-ball féminin aux Jeux olympiques en 1976. Les Américaines, qui comptent dans ses rangs plusieurs futures membres du Basketball Hall of Fame, Lusia Harris, unique femme à ce jour à avoir été officiellement draftée en National Basketball Association (NBA), Pat Head, introduite pour sa carrière d'entraîneuse à la tête des Lady Vols du Tennessee, et deux jeunes joueuses Ann Meyers et Nancy Lieberman qui rentrent en université après ces jeux. Après s'être qualifiée dans un tournoi pré-olympique disputé à Montréal, les Américaines terminent avec un bilan de trois victoires pour deux défaites, face au Japon lors du premier match, puis face à l'URSS, invaincue en compétition internationale depuis 1958 et dont la vedette Ouliana Semionova, joueuse de 2,13 mètres, domine le basket-ball féminin. Ce bilan leur permet toutefois de remporter la médaille d'argent.

Trois ans plus tard, les Américaines, profitent de l'absence de l'URSS, en raison des problèmes diplomatiques entre celle-ci et la Corée du Sud, pays organisateur du championnat du monde 1979, pour renouer avec le titre mondial. Elles s'imposent à la différence de points, les équipes de Corée du sud, du Canada et des États-Unis terminant toutes trois avec un bilan de cinq victoires et une défaite.

L'année suivante, c'est au tour des États-Unis de ne pas participer à la compétition majeure : en raison de l'invasion soviétique en Afghanistan, le président américain Jimmy Carter décide d'un boycott. Les Américaines, qui avaient obtenu leur qualification en mai en Bulgarie, sont donc absentes de la compétition. Les Soviétiques conservent le titre acquis à Montréal.

Après une absence de confrontation officielle entre l'URSS et les États-Unis depuis 1976, le mondial 1983 est donc une occasion pour ces deux pays de postuler à la suprématie mondiale du basket-ball féminin. L'équipe américaine, dont les deux leaders offensives sont Cheryl Miller et Lynette Woodard, et qui compte également dans son effectif des joueuses telles que Anne Donovan, Pamela McGee ou Cindy Noble, s'incline une première fois sur le score de 85 à 84, rencontre où les 24 points de Miller et les 18 de Woodard s'avèrent insuffisants face aux 31 d'Ouliana Semionova. Les deux équipes terminant aux deux premières places de ce tour final, elles s'affrontent de nouveau pour le titre mondial. La rencontre est de nouveau serrée, les deux équipes étant à égalité sur le score de 82 partout à six secondes de la fin avant qu'Elena Chausova ne donne la victoire à son équipe.

Quatre ans après le boycott de Moscou, les Soviétiques sont absentes de l'édition des Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles. Sans réelle opposition avec un écart moyen de 32,7 par rapport à ses adversaires, la sélection américaine s'impose de 30 points face à la Corée du Sud en finale. Dans la sélection américaine dirigée par Pat Head, Teresa Edwards devient la plus jeune joueuse de basket-ball de l'histoire à devenir championne olympique.

Les équipes des États-Unis et d'URSS se retrouvent de nouveau en 1986. Les Américaines s'imposent lors du premier match entre ces deux équipes, 83 à 60 en finale des Goodwill Games. Lors du championnat du monde 1986, les deux équipes parviennent en finale en étant invaincues, les Américaines s'imposant facilement lors de ses six premières rencontres, seule la Hongrie avec un déficit de quinze points restant sous la barre des vingt points. Avec trois joueuses à quatorze points ou plus sur l'ensemble de la compétition, Cheryl Miller, Teresa Edwards et Katrina McClain — Cynthia Cooper commence sa carrière sous le maillot américain avec 5,9 points et 1,9 rebond — l'équipe américaine s'impose pour la deuxième fois de l'année face à l'équipe soviétique, sur le score de 108 à 99.

Les deux équipes se présentent comme les deux favorites pour le titre olympique lors des Jeux olympiques de 1988 disputés à Séoul. Ce tournoi est le premier tournoi olympique depuis 1976 où la compétition n'est pas faussée par des décisions politiques. Les Américaines, dont la moitié de l'équipe joue désormais en Europe, aligne une équipe très expérimentée par rapport à ses devancières : Ann Donavan a été finaliste du mondial 1983, championne olympique en 1984 avec Teresa Edwards, et neuf des douze joueuses, dont Donavan et Edwards, sont championnes du monde en titre. Toutefois, la rencontre entre les deux seules nations déjà couronnées d'un titre olympique se déroule plus tôt que prévu : avec une défaite face à l'Australie lors du dernier match du premier tour, l'équipe soviétique termine deuxième de son groupe et affronte donc les États-Unis en demi-finale. Celle-ci voit la victoire des Américaines sur le score de 102 à 88. La sélection américaine remporte son deuxième titre olympique consécutif en s'imposant 77 à 70 face à la Yougoslavie.

Quatre des championnes olympiques de Séoul, ainsi que Lynette Woodard championne olympique à Los Angeles, sont encore présentes lors de la compétition internationale suivante. Les Américaines confirment cette nouvelle domination mondiale lors du championnat du monde 1990 en s'imposant face à la Yougoslavie. Cette compétition est la première où l'URSS est absente du podium des jeux ou des mondiaux.

Les Américaines, avec cinq joueuses qui ont remporté la médaille d'or à Séoul, et avec également quatre joueuses championnes du monde deux ans plus tôt, sont les grandes favorites des jeux olympiques de 1992 de Barcelone. Toutefois, opposées aux joueuses de l'Équipe unifiée, qui succède à l'URSS lors de cette compétition, les Américaines s'inclinent en demi-finale sur le score de 79 à 73. Cette défaite met un terme à une série de quinze victoires consécutives lors des Jeux olympiques. Les joueuses américaines remportent la médaille de bronze en s'imposant ensuite face à Cuba.

Les Américaines concèdent un nouvel échec lors de la compétition internationale suivante avec une défaite 110 à 107 en demi-finale face au Brésil, futur vainqueur de la compétition. Une victoire 100 à 95 permet aux Américaines de remporter une nouvelle médaille de bronze.

En , selon une idée développée par Tara VanDerveer, l'entraîneur des Cardinal de Stanford et récemment désignée sélectionneuse de l'équipe américaine, le comité de sélection désigne un groupe de 27 joueuses qui effectuent une préparation à partir de jusqu'aux Jeux d'Atlanta. Certaines de ces joueuses renoncent à des contrats plus lucratifs en Europe pour faire partie de cette sélection. Durant cette préparation faite de cinquante-deux matchs, tous victorieux, les Américaines rencontrent des équipes universitaires, mais font également des tournées en Europe, en Asie et en Australie. Lors du tournoi olympique, les Américaines battent l'Australie en demi-finale puis s'imposent sur le score de 111 à 87 face au Brésil en finale. Sur l'ensemble du tournoi, elle inscrivent en moyenne 28,6 points de plus que leurs adversaires, et prennent 15,1 rebonds de plus par rencontre. Lors de ce tournoi, Teresa Edwards devient la première américaine, que ce soit chez les hommes ou les femmes, à disputer quatre tournois olympiques. La meilleure marqueuse du tournoi est Lisa Leslie (19,5 points), Katrina McClain mène aux rebonds (8,5) et Teresa Edwards aux passes décisives (8,0).

Après avoir reconquis le titre olympique, les Américaines ont pour objectif de retrouver le titre mondial perdu quatre ans plus tôt. Lors de ce mondial, elles s'appuient sur Lisa Leslie, 17,1 points et 8,8 rebonds de moyennes, et sur la présence de cinq championnes olympiques d'Atlanta pour rester invaincues sur la compétition. ElleS battent le Brésil 93 à 79 en demi-finale puis la Russie 71 à 65 lors de l'ultime rencontre.

USA Basketball, qui représente le basket-ball américain au sein de la FIBA, décide de renouveler l'expérience des Jeux d'Atlanta pour l'édition de Sydney en 2000. Une préparation commencée en septembre qui s'achève une première fois en mars pour faire place à la WNBA puis reprend fin août pour aller jusqu'au début des Jeux voit les Américaines disputer quarante rencontres avec deux défaites seulement face aux Lady Vols du Tennessee et contre le Brésil. Elles remportent l'ensemble des rencontres du premier tour, puis se qualifient pour la finale après deux victoires face à la Slovaquie puis la Corée du Sud pour affronter la seule autre équipe invaincue, l'Australie qui s'appuie sur une jeune joueuse qui commencera la saison suivante en WNBA, Lauren Jackson. Menant 43 à 30 à la mi-temps, les Américaines s'imposent finalement sur le score de 76 à 54. Teresa Edwards remporte sa cinquième médaille, quatre en or et une bronze, devenant le sportif le plus médaillé de l'histoire des Jeux olympiques en basket-ball. La meilleure marqueuse du tournoi est Lisa Leslie (15,8 points), Yolanda Griffith mène aux rebonds (8,8) et Dawn Staley aux passes décisives (3,6) .

Pour le mondial 2002, le sélectionneur Van Chancellor continue de s'appuyer sur une équipe expérimentée, Dawn Staley, Sheryl Swoopes, Lisa Leslie, présentes depuis le mondial 1994, Katie Smith, DeLisha Milton-Jones depuis le mondial 1998, et d'intégrer de nouvelles joueuses Sue Bird ou Tamika Catchings. Cette équipe bénéficie encore de l'apport offensif de Lisa Leslie, désignée meilleure joueuse de la compétition, et Sheryl Swoopes, respectivement 17,2 et 16,9 points de moyenne. Après un début de compétition aisé, les Américaines battent l'Espagne de 39 points, puis l'Australie de 15 points pour affronter en finale la Russie, déjà rencontrée en début de compétition. Celle-ci, menée de dix points à dix minutes de la fin, reviennent à moins un à 3 minutes 28. Les Américaines parviennent finalement à s'imposer sur le score de 79 à 74. La préparation de l'équipe américaine pour conserver son titre olympique est plus courte en 2004 : elle dispute seize rencontres, seize victoires, d'abord de fin février à mi avril, puis en début août. Elle intègre également une nouvelle joueuse talentueuse, Diana Taurasi, qui inscrit 8,5 points et capte 3,0 rebonds pour sa première compétition internationale. Les Américaines dominent de nouveau le premier tour, puis s'imposent en quart de finale face à la Grèce puis de manière plus difficile, quatre points d'écart, la Russie pour affronter en finale l'Australie comme lors de l'édition précédente. La sélection remporte son troisième titre consécutif en s'imposant sur le score de 74 à 67. La meilleure marqueuse du tournoi est Lisa Leslie (15,6 points), mène également aux rebonds (8,0) et Dawn Staley aux passes décisives (2,9).

La sélection américaine continue sa politique d'intégrer de jeunes joueuses prometteuses au sein de son effectif. Pour le championnat du monde 2006, c'est la joueuse des Lady Vols Candace Parker qui rejoint le groupe, devenant, avec vingt ans, la plus jeune depuis 1994 et Kara Wolters à intégrer la sélection américaine. Bien que privée de Lisa Leslie, Dawn Staley pour différentes raisons, et avec une Sheryl Swoopes genée par des blessures, cette sélection est la principale favorite d'une compétition dont elle détient les deux derniers titres. Les deux premiers tours confirment ces pronostics avec une victoire au premier tour face à la Russie sur le score de 90 à 80. En quarts de finale, la sélection américaine s'impose nettement face à la Lituanie. En demi-finale, elle retrouve la Russie qui, avec un pourcentage de réussite de 46,5 %, profite du faible pourcentage des Américaines, 38,5 % contre 48,5 % avant cette rencontre. Les Russes s'imposent sur le score de 75 à 68, mettant ainsi un terme à une série de vingt-six victoires consécutives des Américaines en championnat du monde, et de cinquante-et-une victoire en combinant phases finales des mondiaux et des jeux olympiques. Avec 28 points de Taurasi et 15 de Tina Thompson, les Américaines s'imposent au pays hôte, le Brésil, sur le score de 99 à 59 pour remporter la médaille de bronze. C'est finalement l'Australie qui devient championne du monde en s'imposant 91 à 74 face aux Russes.

Lisa Leslie aux jeux de Pékin

En raison de sa troisième place au Brésil, la sélection américaine n'est pas directement qualifiée pour les jeux olympiques de Pékin pour la première fois depuis 1980. Cette qualification est obtenue grâce à cinq victoires en cinq rencontres, avec une moyenne de points marqués de 98 contre une moyenne de points encaissés de 57,4. C'est une équipe américaine revancharde qui se présente aux jeux de Pékin. Cette équipe est composée de sept joueuses qui possèdent déjà un titre olympique, trois pour Lisa Leslie, deux pour Katie Smith, les cinq autres joueuses étant Sue Bird, Tamika Catchings, DeLisha Milton-Jones, Diana Taurasi et Tina Thompson. Les cinq autres joueuses choisies pour représenter les couleurs américaines sont Kara Lawson, choisie en cinquième position de la draft WNBA 2003, Seimone Augustus, et Cappie Pondexter respectivement premier et deuxième choix de la draft 2006 et Candace Parker et Sylvia Fowles, les deux premières joueuses de la draft 2008. Selon Anne Donovan, la sélectionneuse américaine, son équipe est enfin complète : « Cette fois, nous avons ensemble toutes les pièces de notre équipe ». Les Américaines remportent cinq victoires faciles au premier tour, l'écart le plus faible étant de 36 points. Lors de la phase finale, les Américaines s'imposent de 44 points face à la Corée du Sud, puis prennent leur revanche sur les Russes en s'imposant 67 à 52. Pour la troisième fois consécutive, la finale olympique oppose les Américaines aux Australiennes. En réussissant un pourcentage de réussite de 63 %, et limitant les Australiennes à 22 %, les Américaines atteignent la mi-temps avec un avantage de 17 points, 47 à 30, puis s'imposent sur le score de 92 à 65, ce qui constitue la trente-troisième victoire consécutive lors d'un tournoi olympique. Lisa Leslie, 14 points lors de cette rencontre, rejoint Teresa Edwards avec quatre médailles d'or aux jeux. La meilleure marqueuse du tournoi est Sylvia Fowles (13,4 points), mène aussi aux rebonds (8,4) et Kara Lawson aux passes décisives (3,0).

Maya Moore lors de la préparation du mondial 2010

Trois des joueuses battues lors du mondial 2006 sont encore présente lors de l'édition de 2010 disputée en République tchèque : Sue Bird, Diana Taurasi et Tamika Catchings. Lisa Leslie, qui a mis un terme à sa carrière, est remplacée par Tina Charles meilleure débutante de la WNBA en 2010. Une autre jeune joueuse intègre l'effectif américain, Maya Moore, encore universitaire avec les Huskies du Connecticut. La sélection américaine s'appuie sur une forte défense, aucune équipe ne parvient à inscrire plus de 75 points, et un jeu offensif efficace. Elle remporte les neuf rencontres de son tournoi avec un écart moyen de 35,1 points. Elle renoue avec le titre mondial en s'imposant finalement face à la République tchèque, hôte de la compétition, sur le score de 89 à 69.

Geno Auriemma reconduit pratiquement à l'identique le groupe qui a reconquis le titre mondial lors des jeux olympiques de 212 disputés à Londres : seules Seimone Augustus et Candace Parker, titrées à Pekin, retrouvent une place dans l'équipe. Comme attendu, les Américaines dominent le premier tour, seule la République tchèque parvenant à rester sous les vingt points d'écart. En quart de finale, les Américaines s'imposent nettement face au Canada, 91 à 48. Les Françaises, en battant l'Australie en prolongation lors du premier tour mettent un terme à une série de trois finales consécutives aux Jeux olympiques entre les Américaines et les Opals. Cette rencontre entre les Américaines et les Australiennes est plus serrée que prévu et ces dernières, gênées par le jeu intérieur de Liz Cambage et Lauren Jackson et l'adresse des arrières, atteignent la mi-temps avec un retard de quatre points, 43 à 47. Plus agressives, et gênant les Australiennes par une défense en zone, les Américaines prennent l'avantage dans le troisième quart-temps, puis accentuent l'écart lors du dernier quart-temps pour s'imposer sur le score de 86 à 73. En finale, elles sont opposées à l'équipe française, seule autre sélection invaincue du tournoi. Après un premier quart-temps disputé, 13 à 11 après 6 minutes 15 de jeu pour les Françaises. les Américaines prennent l'avantage un fin de quart-temps, celui-ci se terminant sur le score de 20 à 15. Elles continuent leur pression défensive et accentuent l'écart lors des trois périodes suivantes, atteignant la mi-temps sur le score de 37 à 25 puis la fin du matche sur le score de 86 à 50. La sélection américaine remporte sa quarante-et-unième victoire consécutive lors d'un tournoi olympique, et un cinquième titre consécutif. Sur ce tournoi, elle inscrit 90,6 points de moyenne et l'emporte par un écart de 34,4 points. La meilleure marqueuse du tournoi est Diana Taurasi (12,4 points), Candace Parker mène aux rebonds (7,8) et Sue Bird aux passes décisives (4,5).

Les États-Unis, qui étaient tenants du titre, décrochent l'or au Mondial 2014 soit leur neuvième titre de champion du monde en battant l'Espagne, championne d'Europe en titre 77 à 64 après avoir disposé des Australiennes.