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L'Athletic Club ajaccien, couramment appelé AC Ajaccio ou ACA, est un club de football corse fondé en 1910 à Ajaccio.

L'équipe première évolue en Championnat de France de football de Ligue 2 lors de la saison 2023-2024 après un bref retour en Ligue 1 et est entraînée par Olivier Pantaloni. De retour après 7 ans d’absence, Alain Orsoni en a été deux fois le président, il a laissé sa place en 2023 à Daniele Bufano.

L'AC Ajaccio a remporté deux titres de champion de France de Ligue 2 en 1967 et 2002 et un titre de champion de France amateur (National) en 1998. Il dispute ses matches à domicile au Stade François-Coty, à Ajaccio. Il a accédé quatre fois à la première division, en 1967 (six saisons), en 2002 (quatre saisons), en 2011 (trois saisons) et en 2022, y disputant 14 saisons au total.

Le club a abrité et formé quelques gloires du football français. Les plus connus sont Marius Trésor, 65 sélections (au club entre 1969 et 1972 et formé au club) et Dominique Baratelli, 21 sélections (au club entre 1967 et 1971). Il est aussi le premier club corse professionnel, à obtenir un titre professionnel et à jouer en Ligue 1.

History

Les débuts de l'ACA (1910-1930)

L'Athletic Club Ajaccio voit le jour en 1910. Les couleurs adoptées sont le blanc et rouge. Après avoir utilisé le terrain vague des Sablières où la promiscuité du dépôt d'ordures emplit parfois l'air de vapeurs pestilentielles, c'est au stade Jean-Lluis (beau-père du président de l'ACA, Louis Baretti) que le club élit domicile jusqu’en 1969. Cette enceinte dispose d’environ 5 000 places. Par la suite, le club déménagera dans son stade actuel de Timizzolu.

L'ACA est le premier club insulaire à devenir champion de Corse, en 1920. Un titre âprement défendu par les Acéistes qui sont également champions en 1921. Dans ces années-là, l'AC est le deuxième plus grand club de Corse, il remporte 8 titres de champion de Corse en 1920, 1921, 1934, 1939, 1948, 1950, 1955 et 1964.

L'ACA trouve son emblème en 1919 lors d'un match sur la place Diamant face à la marine anglaise. Martin Baretti, joueur blanc et rouge à cette époque, marque l'unique but de la rencontre pour son équipe. À la suite de cela, plusieurs supporteurs scandent « Martin ! Martin ! » puis « À l'ours ! À l'ours ! » faisant référence notamment à son physique grand et costaud et à sa grande pilosité. Martin Baretti devient un symbole de toute une génération de joueurs mais aussi du club de l'ACA. Les Ajacciens deviennent les « Ours d'Ajaccio » et quelques mois plus tard, un ours apparaît sur le maillot acéiste.

Les derbys et les titres (1930-1955)

Dans les années 1930, les matchs contre le SC Bastia sont particulièrement violents. Puis, avec la naissance du FC Ajaccio, les derbys ajacciens deviennent également âpres et décousus. Les arbitres sont souvent dépassés par les événements. À plusieurs reprises, l'ACA menace de se retirer des compétitions organisées par la Ligue Corse de Football. Ce sera d'ailleurs chose faite juste avant la seconde guerre mondiale. Le public déserte les stades. Après la guerre, le club retrouve son lustre d'antan et son rang de premier club corse. Les titres s'enchaînent (championnat de Corse et coupe de Corse). En 1948, l'ACA remporte un grand tournoi international en Tunisie, la coupe Raoul-Bonan. C'est le premier titre remporté par un club corse en dehors des frontières de l'île. C'est l'âge d'or du club ajaccien à l'échelon amateur, avec des joueurs tels de Gentili, Borodine, Federicci, Marcaggi, Pieri, Cristofari ou Piras. La supériorité de l'« Ours » est incontestable dans toute l'île.

À la fin des années 1950, le football corse est en crise. Les stades sont de moins en moins garnis, les derbys se terminent la plupart du temps en bagarre et les arbitres sont de plus en plus contestés. L'éternelle question de la fusion entre l'ACA et le FCA est une nouvelle évoquée. On évoque même un rapprochement avec un autre club ajaccien : l'OA. Mais en 1960, le FCA fusionne avec l'équipe corporative de l'EDF, et devient le GFCA. Avec désormais des moyens bien supérieurs, le GFCA accède en CFA et plonge dans l'ombre son rival acéiste pour quelques années.

Au début des années 1960, alors que le GFCA brille dans le championnat CFA, les dirigeants ajacciens tentent à leur tour de faire franchir un palier au club acéiste en recrutant une star international au poste d'entraîneur-joueur : Ernst Stojaspal. Après deux années, les résultats ne sont pas vraiment au rendez-vous. Puis, en 1965, les dirigeants décident de saisir l'opportunité de faire basculer le club dans le professionnalisme. C'est la fin de l'amateurisme. Une ère nouvelle commence pour le club.

Premières saisons professionnelles (1965-1974)

Louis Hon débarque à l'ACA en 1970.

L'ACA vient au professionnalisme en 1965 grâce à une équipe de dirigeants ambitieux. Le club symbolisé par un ours blanc prend alors un ascendant important sur son rival du Gazélec qui végète chez les amateurs. Le club est invité à prendre part au championnat professionnel de deuxième division, à la suite de dépôts de bilan de plusieurs équipes. Les deux premières saisons dans le monde professionnel sont tout à fait remarquables, avec des joueurs comme Touré, Sansonetti, Marcialis, Vannucci. L'entraîneur argentin Alberto Muro permet à son équipe de réaliser de remarquables performances avec de petits moyens. Après un maintien facile lors de la première saison, l'AC Ajaccio accède à l'élite en 1967. Il s'agit alors du premier club corse à devenir champion de France d'un championnat professionnel et à accéder à la première division.

En 1968, le chanteur Antoine fan de l'ACA a écrit la chanson Le Match De Football à la suite de la montée du club en D1.

L'ACA passe ensuite six années en première division, et accueille en son sein de grands joueurs, comme Dominique Baratelli, Marius Trésor, François M'Pelé, Claude Le Roy, Régis Dortomb, René Le Lamer, Rolland Courbis, Albert Vannucci, Étienne Sansonetti, etc. Face à une affluence croissante, le club est forcé de se mettre aux normes concernant ses installations sportives. En 1968, le vieux stade Jean-Lluis est abandonné au profit du stade de Timizzolo, qui deviendra ensuite François-Coty. C'est lors de cette période que le record d'affluence du club est atteint, le , avec 14 421 spectateurs pour le derby contre le SC Bastia, en 1968.

En 1970-1971, après le départ d'Alberto Muro, l'ACA nomme Louis Hon au poste d'entraîneur. Ce dernier constitue, sur le tard, une équipe particulièrement jeune et solide. L'ACA parvient à accrocher une 6e place au terme d'un championnat réussi. Sans le savoir le club vient sans doute de laisser passer sa chance européenne. Cette saison là, l'ACA s'est particulièrement illustré contre son rival, le SC Bastia, s'imposant 6 à 1 au match aller (avec un quadruplé de Régis Dortomb) et 4 à 1 au match retour (avec un quadruplé de François M'Pelé).

Ensuite, l'ACA vend Marius Trésor à l'Olympique de Marseille, mais cela ne suffit pas à remplir les caisses. Le club connaît quelques difficultés financières et tentent de se rapprocher de son grand rival, le GFCA, afin de fusionner. Mais les arguments des dirigeants acéistes seront rejetés par ceux du GFCA, et plus particulièrement d'Ange Casanova, qui refuse le professionnalisme. L'ACA, et même sans doute au-delà, la ville d'Ajaccio, vient encore une fois de laisser passer sa chance pour la création d'un grand club.

Logiquement, en 1973, le club est relégué de D1, puis il fait faillite en 1975, ce qui le fait redescendre en DH. Lors de la saison 1974-1975, le club ne joue que les trois premières journées du championnat de deuxième division, avant de déposer le bilan.

La fusion ratée du GFCA et de l'ACA (1972)

En 1972, l'AC Ajaccio est l'objet de problèmes financiers à la suite d'erreurs dans la gestion des comptes du club. Alors, les dirigeants de l'ACA pensent à leurs rivaux du Gazélec Ajaccio afin de conserver le club parmi l'élite. En mai 1972, les deux camps entrent en contact réel avec du côté de la délégation du Gazélec, Claude Lévy, Mathieu Armani ou encore le docteur Colonna d'Istria et du côté acéiste Jean Ferracci, Simon Cruciani et Jean-Étienne Alexandre. Les deux clubs trouvent un accord de principe pour fusionner, cependant les dirigeants du Gazélec refusent le professionnalisme et préfèrent les compétitions amateurs de la troisième division. À la suite de l'impossibilité économique d'avoir en même temps une équipe en première division et une autre en troisième, la fusion tombe à l'eau. En outre, la volonté de mettre en avant les valeurs et mérites du football amateur aura conduit les dirigeants du club à décliner la proposition de la mairie d’Ajaccio de se rapprocher de l’ACA.

"Da l'Infernu à u Paradisu" (1992-1998)

En mai 1992, une nouvelle équipe dirigeante prend en main la destinée de l’ACA. En effet, les nouveaux dirigeants Michel Moretti, Alain Orsoni, Antoine Antona et d’autres se lancent un pari fou : faire en sorte que l’« Ours » retrouve la Ligue 1 en dix ans. Pour cela, l’ACA va s’en donner les moyens et réussir. Baptiste Gentili est nommé entraîneur, avec une ancienne gloire du club, Albert Vannucci. Sous ses ordres, l'ascension de l'ACA sera rapide :

  • 1993 : champion de PH
  • 1994 : champion de DH
  • 1996 : champion de National 3
  • 1997 : champion de National 2
  • 1998 : champion de National

Il faut dire que les dirigeants parviennent, lors de cette fulgurante ascension, à attirer des joueurs de niveau professionnel, comme les Polonais Kaczmarek et Rzepka, José Moralès, César Nativi, David Faderne, Richard Bernaud, Cyril Granon. Un partenariat avec l'AS Monaco est signé, de sorte que de nombreuses joueurs en devenir sont prêtés à Ajaccio, comme Nicolas Bonnal ou Dado Prso.

Stabilisation en Division 2 (1998-2002)

En quatre ans, le club retrouve le professionnalisme quitté en 1975 et tient ainsi son pari incroyable d’installer le club en Ligue 1, 10 ans seulement après l’avoir fait renaître de ses cendres. En Ligue 2, le club connaît de bons résultats en milieu de tableau, notamment grâce à un partenariat avec l'AS Monaco qui lui permet de bénéficier du prêt de plusieurs joueurs (comme Dado Pršo ou Sébastien Squillaci).

Michel Moretti, président du club depuis 1995, est l'homme à qui l'ACA doit son retour en professionnel. Le stade François Coty est rénové entièrement à l'occasion des montées successives du club.

Deuxième accession en Ligue 1 puis retour en Ligue 2 (2002-2010)

Le technicien français Rolland Courbis a permis à l'ACA de se maintenir en Ligue 1 en 2005.

En 2001, l'AC Ajaccio change d'entraîneur et recrute Rolland Courbis. Le technicien marseillais réalise des miracles et le club remonte en remportant le championnat. Les déboires judiciaires de Courbis rendent difficile la première saison (où son adjoint Dominique Bijotat prend un temps le relais). Mais l'essentiel est assuré avec le maintien grâce à une 17e place. Les trois saisons suivantes seront difficiles, avec plusieurs changements d’entraîneur (Bijotat, Pantaloni, Courbis, Pasqualetti) et un meilleur classement de 14e en 2005. L'année suivante, le club termine 18e et redescend en L2.

Le retour en Ligue 2 est difficile, pour la saison 2006-2007 l'entraineur néerlandais Rudi Krool est nommé mais le club ne parvient pas a réaliser la remontée immédiate et s'en va en mai 2007. À l'été 2007, Gernot Rohr est nommé mais partira l'année d'après après une saison en dents de scies. De plus, son emblématique président, Michel Moretti est atteint d'un cancer et se suicide le . Alain Orsoni lui succède. Le club se maintient difficilement en 2009 (16e).

Troisième accession à la Ligue 1 (2011-2014)

Le technicien français Olivier Pantaloni a fait remonter l'ACA en Ligue 1 en 2011.

Deux ans après le décès du président Michel Moretti, sous l’impulsion d'Olivier Pantaloni qui avait pris la suite de José Pasqualetti, le club réalise une excellente saison, termine 2e et remonte en Ligue 1, 5 ans après la descente. Le club révèle de nombreux jeunes comme Paul Lasne, Andy Delort, Benjamin André, et s'appuie sur des joueurs insulaires à fort tempérament, comme Johan Cavalli, Jean-Baptiste Pierazzi et Anthony Lippini. Parmi les joueurs cadres de cette accession, nous trouvons aussi Jean-François Rivière, Thierry Debès, Yoann Poulard et Richard Socrier.

L'accession est actée lors de la dernière journée de championnat, et après une victoire acquise au stade des Costières de Nîmes (1-2), avec un doublé de Jean-François Rivière. Vice-champions de France de Ligue 2, les acéistes sont accueillis par 1500 supporters qui les attendaient à 3 heures du matin à l'aéroport d'Ajaccio. À l'intersaison, le club corse recrute le gardien mexicain, Ochoa, véritable star médiatique en Amérique latine, qui découvre alors l'Europe.

Lors de la dernière journée de Ligue 1, l'ACA, dans la zone rouge, décroche une victoire contre Toulouse. L'« Ours » se sauve grâce à un doublé de Cavalli. Le club corse remonte à la 16e place du championnat en gagnant 2-0 et reste en première division. La saison 2012-2013 se fera donc avec le retour du derby corse du fait de la montée du SC Bastia et le maintien de l'AC Ajaccio en Ligue 1.

L'intersaison 2012 est marquée par le départ d'Olivier Pantaloni l'homme de la remontée. C'est l'ancien entraîneur brestois Alex Dupont qui le remplace. De nouveaux joueurs arrivent: Sigamary Diarra du FC Lorient, Chahir Belghazouani de Zulte Waregem (BEL), Ricardo Faty de l'Aris Salonique (GRE), Oumar Sissoko du FC Metz, et surtout la star roumaine Adrian Mutu ancien de Chelsea, de la Juve et de la Fiorentina en provenance du club italien de l'AC Cesena. Le buteur Roumain réussira sa saison avec 11 buts marqués en 27 matchs.

La première partie de saison est difficile ce qui provoque l'eviction d'Alex Dupont au profit de l'ancien entraineur marseillais Albert Emon. Le mercato est aussi marqué par les arrivées conjuguées de Ronald Zubar du club anglais de Wolverhampton, de Mathieu Chalmé en prêt des Girondins de Bordeaux et de Dennis Oliech de l'AJ Auxerre. Le club se maintiendra de justesse avec 40 points et finira 17e. Sa mission accomplie Albert Emon quittera ses fonctions en mai 2013.

En juin 2013, le club annonce la nomination au poste d'entraîneur de l'italien Fabrizio Ravanelli, ancien attaquant de l'Olympique de Marseille, accompagné de son adjoint Giampiero Ventrone. Malgré de nombreuses arrivées et de nouvelles méthodes de travail, le début de saison est décevant : 1 seule victoire après 13 journées de championnat. Le 2 novembre 2013, après une septième défaite en Ligue 1 face à Valenciennes et 7 points pris en 12 matches, l'entraîneur acéiste est limogé. Pour lui succéder, le directeur du centre de formation, Christian Bracconi, est nommé afin de tenter de maintenir une équipe acéiste bien mal engagée en Ligue 1. Adrian Mutu, un des meilleurs joueurs du club la saison dernière, quittera l'ACA durant le mercato d'hiver. À la suite de cette saison, l'ACA est relégué en Ligue 2 où il retrouvera le club rival du GFC Ajaccio. C'est la première fois en France que deux clubs professionnels d'une même ville de province jouent, à ce niveau, dans la même division.

Retour en Ligue 2 (2014-2022)

Après trois saisons en Ligue 1, l'ACA est relégué en Ligue 2 au terme de la saison 2013-2014. Le club est contraint de se séparer de ses meilleurs joueurs, comme Guillermo Ochoa, l'international mexicain, Benjamin André ou Paul Lasne. Le retour en ligue 2 s'avère difficile et l'entraîneur Christian Bracconi est démis de ses fonctions en octobre et remplacé par Olivier Pantaloni. L'ACA termine finalement la saison 2014-2015 à la 17e place. Dans le derby ajaccien entre l'ACA et le GFCA, la rencontre aller est remportée par l'ACA deux buts à zéro au stade Ange-Casanova, le match retour est dominé par les Gaziers qui s'imposent trois buts à zéro. La saison 2015-2016 est aussi compliqué que celle d'avant puisque le club termine à la 17e place. Il fut 13 fois relégables et n'a jamais été placé au-dessus de la 10e place. Par contre, le club passe une saison 2016-2017 plus tranquille en terminant à la 11e place. En 2017-2018, l'AC Ajaccio termine troisième de la saison régulière de Ligue 2 derrière le Stade de Reims et le Nîmes Olympique. Cela permet au club d'accéder au match de barrage qu'il dispute contre Le Havre AC à domicile au stade François-Coty, la vainqueur affrontant ensuite le 18e de la Ligue 1. Après avoir éliminé le club normand, l'ACA affronte le Toulouse FC et perd les deux rencontres, ce qui contraint le club de rester une saison de plus en Ligue 2.

Lors de la saison 2019-2020, l'AC Ajaccio réalise une nouvelle saison prometteuse. Classé troisième après 28 journées disputées à un point du RC Lens et à deux points du FC Lorient, le club est stoppé dans son élan par la crise du Covid-19 et l'arrêt du championnat. Malgré des recours pour disputer les barrages d'accession, ceux-ci sont annulés et seuls les deux premiers accèdent à la Ligue 1. En dépit du contexte, Johan Cavalli se tient à sa décision et met un terme à sa carrière au terme de cette saison. Le 20 juin 2020, le club annonce que Kévin Lejeune raccroche également les crampons et rejoint le FC Metz pour y devenir team manager.

Quatrième accession en Ligue 1 (2022-2023)

Après avoir raté d'un rien deux fois l'accession, en 2018 et 2020, l'ACA retrouve pourtant la Ligue 1 en mai 2022, au terme d'un championnat exaltant au cours duquel les acéistes vont établir plusieurs records historiques. Olivier Pantaloni s'appuie cette saison là sur un effectif peu remanié, renforcé simplement par des joueurs comme Gonzalez, Krasso ou Vidal. Champions d'automne à la trêve, les Ajacciens connaissent ensuite un léger passage à vide avant de terminer le championnat pied au plancher. Le 14 mai 2022, face au champion sortant Toulouse, les joueurs d'Olivier Pantaloni gravissent la dernière marche qui mène à la Ligue 1 dans un stade comble (1-0, Nouri). Cette accession coïncide avec la saison la plus aboutie de l'histoire du club en termes de points (75) ou de matchs sans encaisser de but (23). La défense corse établit également un record en Ligue 2, avec seulement 19 buts encaissés. L'accession est validée dans une ferveur et un engouement rarement vu à Ajaccio jusqu'alors. D'autre part, l'ACA devient le premier club corse a accéder à la Ligue 1 une quatrième fois.

Le mercato acéiste débute avec les arrivées de joueurs expérimentés tel que Thomas Mangani, ayant déjà joué à l'ACA 15 ans auparavant, ou encore Romain Hamouma, 35 ans, qui quitte l'Association sportive de Saint-Étienne 10 ans après sa première saison avec les Verts.

Le 13 mai 2023, après la défaite contre le Paris SG (5-0), l’AC Ajaccio est officiellement relégué en Ligue 2, seulement un an après avoir retrouvé l’élite du football français.

Retour en Ligue 2 (depuis 2023)

Pour la saison 2023-2024, l'AC Ajaccio évolue en Ligue 2 et doit composer avec le départ de quelques grands noms de l’histoire du club acéiste. Mathieu Coutadeur, Benjamin Leroy ou encore Ismaël Diallo, qui comptabilisaient plus de 100 rencontres sous le maillot rouge et blanc, quittent le club.