La Section paloise est un club de rugby à XV fondé en 1902 et basé à Pau.

La Section dispute ses rencontres à domicile au stade du Hameau depuis 1991, après avoir foulé pendant 80 ans la pelouse du stade de la Croix du Prince (1910-1990) et évolue actuellement en Top 14. Les sectionnistes ont remporté à trois reprises le championnat de France en 1928, 1946 et 1964. La Section a remporté le challenge Yves du Manoir à trois reprises également, en 1939, 1952 et 1997. Au niveau continental, la Section compte une victoire en Challenge européen en 2000. Enfin, le club emporte un titre de champion de France de Pro D2 en 2015.

Place forte du rugby français et club phare du Béarn, la Section paloise a été marquée par des figures comme Robert Paparemborde, François Moncla, Nano Capdouze et Albert Cazenave. Porté par son public et par une multitude d'acteurs économique, dont le groupe TotalEnergies, le club vise désormais à représenter plus largement le rugby béarnais et gascon au sommet de la hiérarchie française, en faisant honneur à son histoire de jeu de mouvement et de confiance à la jeunesse.

La section rugby est la plus ancienne section du club omnisports du même nom.

History

Implantation du rugby à Pau

Après Le Havre et Bordeaux, Pau est la troisième ville majeure de province à accueillir le rugby en France. La pratique de ce sport est en effet attestée dès 1890 au Champ Bourda par les Coquelicots de Pau, association sportive du Lycée de Pau, futur Lycée Louis-Barthou, crée afin de disputer les lendits du Docteur Tissié. Les Coquelicots disputent des matchs face aux équipes des Montagnards de Bayonne et de la « Pyrénéenne de Tarbes ».

Stade palois en 1901.

Le « Stade palois » est fondé le dans une des salles du « Café Gil », situé au 1 rue Bayard par Louis d'Iriart d'Etchepare et d'anciens élèves du lycée Lous-Barthou. Le club est parfois appelé Stade Béarnais par la presse. Le « Stade palois » compte dans ses rangs le capitaine Henri Sallenave et d'autre jeunes empreints d'anglophilie, en vogue à Pau à la Belle Époque. Le club est affilié à la Ligue girondine d’éducation physique crée par le Docteur Tissié à Bordeaux, et s’entraîne sur le terrain de la commune de Gelos. L'appellation « Stade palois », sous l'impulsion de François Recaborde, est évoquée au début des années 1930 pour donner un nom au nouveau club de Pau XIII.

Fondation (1902 - 1905)

La « Section paloise de ligue girondine », fondée le , est un club omnisports qui constitue une section de la « Ligue Girondine ». Son premier président fut le docteur Pellizza-Duboué, neveu du savant béarnais Pierre-Henri Duboué et père de Henri et Pierre.

La Section se distingue par sa formation dans le but de pratiquer la barrette, un sport très semblable au « football rugby », qui gagnait en popularité dans la région, privilégiant la vitesse et les prises d'intervalles plutôt que les affrontements physiques.

Dès lors, trois futurs internationaux du XV de France, Jean Domercq, Jacques Dufourcq et Hélier Thil, firent leurs débuts au sein de l'équipe première.

Nouveau nom et passage au rugby à XV (1905 - 1914)

À partir de 1905, la Section paloise abandonna la pratique de la barrette pour s'engager dans les championnats régionaux de rugby à XV et devint simplement la Section paloise. Avant cela, un club de rugby, le Stade palois, avait déjà vu le jour le , fondé dans l'arrière-salle d'un café de la rue Bayard. À la suite de cette évolution, le Stade palois fut intégré à la Section pour former le club dominant du rugby palois.

Le Dr Pelizza-Duboué, président jusqu'en 1905, est remplacé par M. Dulau, directeur d'une tannerie. Jusqu'en 1907, la Section Paloise fonctionnait en autogestion, bénéficiant d'un recrutement aisé grâce à l'engagement d'anciens joueurs des Coquelicots de Pau. Cette année-là, le club remporte le championnat de troisième série et accède à la deuxième série. Cependant, des difficultés financières commencent à se manifester. Heureusement, l'introduction de nouveaux statuts en 1910 et la création de deux catégories de membres, actifs et honoraires, permettent au club de s'adapter. Les membres honoraires, issus de la bourgeoisie paloise, doivent désormais payer une cotisation annuelle de 12 francs et deviennent les dirigeants de l'association. En plus de leur cotisation, les membres honoraires contribuent à l'équipement des membres actifs et sont chargés de trouver et d'aménager des terrains, en raison de la popularité croissante de la Section.

Les dirigeants du club louent le terrain de la Croix du Prince à partie de 1910, où ils installent un vestiaire et des tribunes couvertes pouvant accueillir 600 personnes. Le rugby connaît un succès grandissant et ne fait face à aucune concurrence, car le football est encore inconnu en dehors des patronages. Le (113 ans), la Section paloise célèbre l'inauguration du stade de la Croix du Prince lors d'un match contre Bergerac, qui rassemble une foule de plus de 3 000 spectateurs. La Section remporte brillamment la partie avec un score de 13 à 0.

Composition de la Section paloise

15 Bilhou
14 Dupuyau, 13 Jean Domercq, 12 Victor Bernicha, 11 Artiague
10 Restoy, 9 Mouly
7 Cazayus, 8 Tourme, 6 A. Domercq
5 Duffour, 4 Gascogne
3 Blanc , 2 Hélier Thil (cap.) , 1 Daran

L'architecte Jules-Antoine Noutary conçoit ce nouveau stade, où des tribunes sont progressivement installées. Cependant, lors de la cérémonie officielle d'inauguration, les tribunes ne sont pas encore entièrement achevées.

Une fois les travaux complétés, le stade de la Croix du Prince acquiert rapidement la réputation d'être le plus confortable du Béarn. La Compagnie des Tramways de Pau crée même une nouvelle ligne pour desservir le stade, et en 1913, la Section est contrainte de contracter un emprunt pour construire de nouvelles tribunes.

En 1912, la Section paloise abandonne définitivement ses maillots bleu et noir (les couleurs du Stade palois) au profit des couleurs vert et blanc. Revêtue de ces nouvelles couleurs émeraude, l'équipe se forge une réputation nationale. Victor Bernicha cède le capitanat au Gallois Tom Potter, qui assume également le rôle d'entraîneur-joueur et supervise l'éclosion d'une génération prometteuse de joueurs. Potter, considéré comme un véritable professionnel à une époque d'amateurisme, était officiellement lecteur au Lycée de Pau. Quelques années après avoir abandonné la barrette, la Section paloise devient dans les années 1910 un club de rugby capable de rivaliser avec les puissances régionales que sont l'Aviron bayonnais et le Stadodeste tarbais, tout en mobilisant des supporters nombreux et fidèles. Lamouret et Espelette forment alors une charnière redoutable, qui se fait remarquer à Bayonne face aux futurs champions de France de 1913, attirant également près de 400 supporters béarnais qui ont fait le déplacement en train.

Composition de la Section paloise

15 Cazajous
14 Pierrot, 13 Bervillier, 12 Bergès, 11 Tournier
10 Espelette, 9 Lamouret
7 André Daran, 8 Potter, 6 Fanon
5 Roger Daran, 4 Rieu
3 Bernicha, 2 Cayrefourcq, 1 Paul Schang
La Section paloise au Parc des Princes en 1913.

Cette génération de joueurs de la Section Paloise connaît des progrès spectaculaires, et en 1913, l'équipe est désormais considérée comme l'une des plus importantes du rugby français. Installée dans son nouvel antre du Stade de la Croix du Prince, la Section enchaîne les performances remarquables.

Cette année-là, le match contre l'Aviron Bayonnais, champion 1913, qui se déroule devant 12 000 spectateurs à la Croix du Prince, est salué comme l'un des meilleurs de l'année en France.

L'avant-match est marqué par une polémique nationale au sujet de la participation éventuelle de Roe et Potter.

Les observateurs nationaux, tels que Gaston Bénac, soulignent les progrès de la Section, tant sur le plan du jeu que des infrastructures.

Dans cette génération dorée, Gilbert Pierrot devient le premier joueur international du club lors du Tournoi des Cinq Nations de 1914. Jacques Dufourcq, membre de la première équipe de France au poste de troisième ligne, rejoint la Section après avoir obtenu sa première cape, tandis que Hélier Tilh et Jean Domercq deviennent internationaux après avoir quitté le club. Théophile Cambre, un jeune joueur en provenance du Béarn Sporting Club, est relégué au statut de remplaçant en équipe première.

La Première Guerre mondiale met un frein au développement du rugby à la Section. De nombreux joueurs de cette génération perdent la vie au champ d'honneur, parmi lesquels André Verdenal, Victor Bernicha, les frères Roger et André Daran, JB Bochet, Roger Dupuy, Jean Gascogne, Maurice Tournier, Émile Lacabanne, Pierre Lapuyade, Pierre Schang, Julien Fréchou et Henri Espelette, ainsi que vingt joueurs des équipes de jeunes.

La Section Paloise, tous sports confondus, paie un lourd tribut lors de la Première Guerre mondiale, avec une quarantaine de morts sur les champs de bataille. Le club déplore notamment la perte de son capitaine, Victor Bernicha, qui est mobilisé aux côtés de ses coéquipiers Lamouret, Espelette, Pierrot et Tournier.

Reconstruction et progression après-guerre

Sous la houlette de Gilbert Pierrot, la Section entre à partir de 1919 dans un phase de reconstruction. Le fabuleux quatuor offensif d'avant-guerre est décimé: Tournier est tombé au champ d'honneur, Pierrot est désormais blessé, Laurent Bergès jeune retraité et Paul Rieu sous d'autres cieux.

Roger Piteu s'impose en équipe première et devient international, et l'effectif est constitué autour d'anciens joueurs déjà présent avant le conflit comme Raymond Bonnemort ou Louis Artigou, mais aussi autour de militaires champion de France en 1919 avec le 18e RI dont Pierre Elichondo et Louis Mauco, internationaux de guerre durant les Jeux interalliés de rugby à XV, ou encore Pierre Harribey et Louis Cluchague.

La Section se qualifie pour la première fois pour les phases finales du championnat de France en 1922, le club atteignant les poules de trois (soit les trente meilleurs clubs français). Cependant, battu à domicile par Béziers puis à Tarbes, la Section ne se qualifie pas pour la seconde phase (2 poules de 5).

Demi-finaliste du championnat 1927

Après des étapes à Paris et Toulouse, le nayais Albert Cazenave revient au bercail en Béarn et devient le capitaine emblématique du club à la fin des années 1920.

Après quatre saisons difficiles, le club se qualifie pour les demi-finales en 1927. La Section sort première de sa poule de cinq en première phase puis premier club français du Top 16 en deuxième phase (seul club à trois victoires en trois matchs). Les sectionnistes, ménés par Albert Cazenave et Robert Sarrade se qualifie pour la première fois de leur histoire pour les demi-finales du Championnat mais perd contre le Stade français à Bordeaux 12 à 0.

Champion de France 1928

Durant la saison 1927-1928, l'équipe remporte le titre de champion de Côte basque face au Stade hendayais'.

Composition de la Section paloise

15 Mounès
14 Réchède, 13 Guimont, 12 Taillantou, 11 Bernardini
10 Sarrade, 9 Crampes
7 Récaborde, 8 Châtelain, 6 Cazenave
5 Larré, 4 Aguilar
3 Saux, 2 Defrançais, 1 Debent

La Section, désormais dirigée par Gilbert Pierrot, connut un succès remarquable lors du championnat de France de 1928. Tout d'abord, elle termina en tête de sa poule de cinq équipes. Dans les poules de quatre qui suivirent, elle triompha du Stade français, de Perpignan et de Lyon. En demi-finale, la Section élimina le champion en titre, Toulouse, sur un score de 3 à 0 après prolongations, avec un essai à rien.

La finale qui déroula à Toulouse en mai 1928, où la Section affronta l'US Quillan. Une foule de 30 000 spectateurs assista à cette confrontation tant attendue face aux joueurs du mécène Jean Bourrel, industriel ayant fait fortune dans l'industrie du chapeau En effet, Bourrel est déterminé à créer la meilleure équipe possible à Quillan, et est prêt à se lancer dans des dépenses extravagantes pour y parvenir. Pour Jean Bourrel, chapelier de profession, la logique est évidente : « Je suis certain d’avoir plus de publicité commerciale en montant une équipe pour le titre de champion de France, qu’en placardant des affichettes dans la région. ». Ainsi, en 1926, personne ne semblait surpris lorsque pas moins de sept joueurs de l'US Perpignan, champion de France en 1925 et finaliste en 1926, débarquèrent soudainement dans cette commune de l'Aude. Par la suite, le groupe s'est encore renforcé avec l'arrivée de cinq joueurs internationaux dès l'année suivante, dont le tarbais Louis Destarac.

La finale fut âpre et serrée, mais la Section parvint à s'imposer, sur le score de 6 à 4, afin de conquérir le premier Bouclier de Brennus de l'histoire du club. Le journal local, Le Patriote des Pyrénées, rapporta avec enthousiasme cette victoire en décrivant comment les joueurs de la Section, surnommés les « bérets », avaient réussi à vaincre les joueurs de Quillan, surnommés les « chapeaux ».

L'Indépendant des Basses-Pyrénées fit également écho à l'exploit réalisé par l'équipe paloise, évoquant un « triomphe ». Leur succès suscita un fort engouement auprès des supporters, et lors de la finale à Toulouse, pas moins de 25 000 supporters palois et béarnais étaient présents pour encourager leur équipe, qui évoluait en blanc ce jour-là. Le capitaine emblématique d'alors était Albert Cazenave, qui fut admirablement secondé par des joueurs tels que Georges Caussarieu, David Aguilar, Robert Sarrade, Fernand Taillantou, et l'incontournable François Récaborde.

Cette victoire de la Section marqua un moment historique dans l'histoire du club et fut célébrée avec ferveur par les fans.

La saison suivante, la Section est éliminée par le SBUC dans les poules de trois et ne joue donc pas les quarts de finale.

La Section se console en remportant le titre de champion de Côte basque pour la deuxième année consécutive au Parc des sports d'Aguiléra.

Composition de la Section paloise

15 Mounès
14 Réchède, 13 Laclau, 12 Caussarieu, 11 Taillantou
10 Sarrade, 9 Crampes
7 Récaborde, 8 Châtelain, 6 Cazaubon
5 Cazenave , 4 Aguilar
3 Bergalet, 2 Defrançais, 1 Domercq

Demi-finaliste du Championnat 1930

La Section Paloise dispute sa troisième demi-finale de Championnat en 1930 après avoir remporté sa poule de trois aux dépens de Lézignan, vice-champion de France et des Arlequins de Perpignan, puis disposé du Stade français en quart de finale. L’aventure s’arrête contre le SU Agen. Ce match est marqué par le décès de Michel Pradié des suites du placage de Fernand Taillantou.

En 1931, la Section paloise s'inscrit parmi les douze, puis ultérieurement quatorze clubs dissidents qui se retirent de la Fédération française de rugby (FFR) afin d'établir leur propre entité, l’Union française de rugby amateur (UFRA). Cette démarche découle des nombreuses problématiques affectant le rugby français à cette époque, notamment qualifiées de « championnite », englobant le débauchage de joueurs, l'amateurisme marron, la violence, et autres maux. En 1932, la Section réintègre le cadre fédéral en même temps que les autres clubs dissidents. Cet épisode laisse des séquelles importantes, et il faudra attendre l'après-guerre pour que la Section retrouve les demi-finales du Championnat.

Vainqueur du Challenge du Manoir 1939

Avant la guerre, la Section paloise remporte le challenge Yves du Manoir 1939 face au RC Toulon sur le score de 5 à 0 après prolongations, grâce à un magnifique essai de Henri Desperbasque transformé par André Courtade.

Ce match, disputé à Bordeaux devant 12 000 spectateurs, a permis à la Section d'obtenir son dernier titre avant la Seconde Guerre mondiale.

Une place forte du rugby français d’après-guerre (1943 - 1964)

En 1943, la Section atteint la finale de la Coupe de France Zone Sud, sous la direction de Louis Cluchague.

Après des victoires contre Grenoble, premier de la saison régulière en championnat par 11 à 9 en quart de finale, et contre l'USA Perpignan sur la marque de 6 à 0 en demi-finale, Pau est éliminé par Agen en finale. Ce bon parcours en Coupe de France vient faire oublier les résultats décevants en Championnat où le club est battu en huitième de finale par le SO Montpellier.

La saison suivante est encore délicate en Championnat où Pau termine avant-dernier de sa poule tandis qu’en 1945, Pau atteint les huitièmes de finale, éliminé par le FC Lyon.

Champion de France et finaliste de la Coupe de France 1946

Finale du championnat 1946, le lourdais Chanfreau (foncé) plaqué, Dutrey son équipier au centre, les palois Desclaux (G., en clair), Lassalle (centre) et Duthen (D.) sont en embuscade.

En 1946, au sortir de la guerre, le club est à nouveau sacré champion de France. La Section paloise obtient la première place du classement français, coiffant au poteau les clubs de Toulouse et d’Agen.

Malgré des résultats en dents de scie lors de la première phase du championnat, la Section bat alors successivement le Stade toulousain, entrainé par l'ancien sectionniste Roger Piteu, en quart de finale. La Section écarte ensuite le FC Grenoble en demi-finale (6-3 après prolongations) pour s'offrir la finale face au voisin lourdais.

Pourtant guidé par une série de douze victoires consécutives, le FC Lourdes est largement défait sur le score de 11 à 0 au Parc des Princes de Paris.

La presse note alors que la Section est dotée d'une équipe très homogène sans « étoiles » mais avec une condition physique et morale parfaite. Théo Cazenave, Auguste Lassalle, Pierre Lauga ou encore André Rousse (capitaine) sont quelques-unes des figures de ce XV remarquable.

Section Paloise, Champion de France en 1946 De gauche à droite : Guittard, Jean Carmouze, Paul Moncassin, Lucien Martin, Henri Larrat. Jean Lauga, Pierre Aristouy, Édouard Salsé, André Rousse, Paul Theux, Pierre Lauga, Jean Estrade, Auguste Lassalle, Bordes, Robert Duthen, Théo Cazenave, René Desclaux,

Demi-finaliste du championnat 1950

Victoire de Pau sur le terrain du Stade toulousain 9 à 6 le .

En 1947, le club atteint les demi-finales de la Coupe de France mais échoue à se qualifier en Championnat. Puis la Section atteint les huitièmes de finale du Championnat et les quarts de finale de la Coupe de France en 1948. En 1949, il échoue à se qualifier en Championnat

La Section paloise après avoir éliminé (8-0) Carmaux en quart de finale s'incline en demi-finale (12-11) du championnat de France 1950 contre le Castres olympique.

Vainqueur du Challenge du Manoir 1952

Après une demi-finale de coupe de France en 1951, l'équipe remporte le Challenge Yves du Manoir 1951-1952. Dans une édition où seulement quatre clubs ont été invités, Pau termine première avec 14 points devant le Racing club de France et l'Aviron bayonnais, Montferrand terminant dernier.

La renaissance du Challenge a été permise car sous la pression des Britanniques, le nombre de dates prévues pour le Championnat est diminué (on jouera une formule sans matchs aller-retour) et la Coupe de France est supprimée notamment par rapport aux incidents de la dernière finale.

Finaliste du Challenge du Manoir 1953

En 1953, le gantois Jean-Roger Bourdeu revient en Béarn. Vainqueur de sa poule de cinq, la Section accède à la finale du challenge Yves du Manoir qu’il perd (8-0) contre Lourdes, le vainqueur de l’autre poule. En Championnat, les sectionnistes disputent les quarts de finale où ils sont battus de peu (8-6) par Lavelanet.

En 1954, Pau atteint les huitièmes de finale du Championnat, éliminé par le CS Vienne.

En 1955, Pau termine en tête de sa poule en Championnat après une victoire à Grenoble, champion de France en titre. Il atteint ensuite les quarts de finale où il est éliminé par le Paris UC de l'ouvreur international André Haget. En Challenge, Pau manque la qualification, deuxième de sa poule derrière Lourdes.

Demi-finaliste du championnat 1956

En 1956, Pau atteint les demi-finales du Championnat après avoir éliminé Lavelanet en seizièmes, Agen en huitièmes (12-8) puis le Stade montois (14-9) en quarts de finale, Pau est ensuite battu en demi-finales (3-0) par Lourdes et sa légion d’internationaux.

En Challenge, le Section termine encore deuxième de sa poule, derrière Perpignan cette fois-ci et ne voit pas les demi-finales.

L'année suivante 1957, Pau est éliminé (3-0) dès les seizièmes de finale du Championnat par le Stade toulousain. En Challenge, il termine deuxième de sa poule pour la troisième année consécutive.

Demi-finaliste du Championnat 1958

Pau dispute une autre demi-finale du Championnat en 1958, perdue contre le FC Lourdes et ses internationaux.

En revanche, la Section manque la qualification en Challenge pour la quatrième année consécutive. Il termine en effet deuxième de sa poule mais seul le premier est qualifié pour les demi-finales. L'année suivante, les organisateurs du Challenge décident de passer à deux clubs qualifiés par poule.

Finaliste du Challenge du Manoir 1959

Pau atteint la finale du Challenge en 1959 mais est battu par Dax sur quatre drops (deux du pied droit et deux du pied gauche) de Pierre Albaladéjo, tandis qu'en Championnat, il atteint les quarts de finale où il est éliminé (9-8) comme la saison précédente par le FC Lourdes.

Demi-finaliste du championnat 1960

L'année suivante, François Moncla alors international et tenant du titre avec le Racing Club de France devient capitaine et une nouvelle équipe plus jeune est constituée. La Section, après avoir éliminé les Tarnais de Graulhet en quart de finale est éliminé en demi-finale par l'AS Béziers après un score nul (3-3) mais la pénalité des Biterrois l'emporte sur le drop des Béarnais. La même année, Pau atteint les quarts de finale du Challenge, éliminé par le Stade montois, futur vainqueur de l'épreuve.

L'année suivante 1961, le club est éliminé en huitième de finale du Championnat par Mazamet et échoue à se qualifier en Du Manoir mais remporte le Challenge Antoine Béguère contre le FC Lourdes, champion de France sortant.

Finaliste du Challenge du Manoir 1962

Pau se qualifie pour sa cinquième finale de Challenge mais est battu (14-9) par le Stade montois qui remporte là son troisième titre consécutif dans cette compétition, ce qui constitue un record.

En Championnat, le club est éliminé la même année par Agen en quarts de finale.

En 1963, le club est éliminé dès les seizièmes de finale du Championnat par Béziers et en quart de finale du Challenge par Agen.

Troisième titre de Champion de France et finaliste du Challenge du Manoir 1964

Cette jeune équipe paloise après avoir doucement pris ses marques devient en 1964, championne de France pour la troisième fois, battant Béziers 14 à 0.

Les meilleurs joueurs sont François Moncla, Jean Piqué, Jean Capdouze, Jean-Pierre Saux, Marc Etcheverry ou encore André Abadie.

Tout avait pourtant bien mal commencé durant cette saison, la presse titrant même en octobre « La Section en perdition ». L'équipe vient de perdre 31 à 3 à Agen et s'incline sur la pelouse de la Croix du Prince par 24 à 3 face au rival Lourdais. Les joueurs rentrent aux vestiaires sous les sifflets et certains supporters déchirent même leur carte d'abonnement. Finalement, l'équipe se qualifie in extremis pour les phases finales grâce à une victoire 3 à 0 à Saint-Girons. La Section se qualifie ainsi en position de 30e sur un total de 32 qualifiés.

L'aventure prend forme petit à petit avec des victoires successives sur Brive, Chalon, Bayonne et Narbonne avant la consécration face à Béziers, battu 14 à 0 avec notamment deux essais de Jean Capdouze.

Piqué dispute la finale du championnat de France de rugby à XV 1963-1964 avec la photo de sa femme sur lui pendant le match. Piqué, père d’une fille de deux ans, voit s’éteindre sa première épouse d’une leucémie foudroyante pendant les phases finales. Il dispute la finale avec une photo d'elle sur lui. Robert Barran, originaire d'Arudy rapporte que les chants béarnais se font entendre tout au long du match.

Le titre déclenche plusieurs jours de liesse dans la capitale béarnaise, et le boulevard des Pyrénées est envahi par une marée verte et blanche d'une ampleur sans précédent, avec 30 000 personnes'.

Béziers prend sa revanche en Challenge la semaine suivante empêchant Pau de réussir le doublé.

L'apparition d'une icône, Robert Paparemborde (1965 - 1990)

Les saisons suivantes sont plus quelconques au niveau sportif avec trois éliminations successives au niveau des seizièmes de finale en 1965, 1966 et 1967, l'équipe étant affaiblie par les départs de Jean Capdouze partant pour le XIII Catalan et le capitaine François Moncla arrêtant sa carrière au début de la saison 1967.

À partir de 1968 a lieu une nouvelle évolution, les postes de responsabilité de Président général et de Président de rugby ne pouvant plus être cumulés. C'est le départ d'Albert Cazenave après seize années de présidence ainsi que celle de son frère Théo du poste d’entraîneur.

Demi-finaliste du championnat 1974

La Section voit éclore cette même année un jeune talent originaire de Laruns dans la vallée d'Ossau, Robert Paparemborde qui entame son premier match au poste de trois-quarts centre mais c'est en tant que pilier qu'il deviendra une référence mondiale.

Sur le plan des résultats, l'équipe première progresse. En 1970, elle termine en tête de sa poule en Championnat avant de s'incliner en quart de finale (14-11) face à Montferrand à Agen. La même année, elle emporte le titre du Challenge Antoine Béguère où elle dispose en finale du Stade toulousain 17 à 13, tandis qu'elle échoue à se qualifier en Challenge, battu à domicile (3-19) par Grenoble, finaliste de l'édition précédente.

En 1971, la section atteint les huitièmes de finale du Championnat, éliminé par Bagnères, renforcé pour sa part par l'ancien ouvreur international Jean Gachassin. En Challenge, les verts et blancs manquent la qualification.

En 1972, Pau qui ne se sort toujours pas des poules en Challenge est quart de finaliste du Championnat mais doit baisser pavillon devant le grand Béziers, vainqueur sur le score fleuve de 40 à 4.

En 1973, Pau est éliminé dès les seizièmes de finale du Championnat et dès les phases de poules en Challenge.

En 1974, le club atteint les demi-finale du Championnat face à Narbonne en 1974 après avoir éliminé à la surprise générale Agen en huitième de finale par 24 à 21. En Challenge, la section échoue à sortir des poules pour la 8e saison consécutive.

La saison suivante, les Verts et Blancs sont huitième de finaliste du Championnat et du Challenge.

Les deux saisons suivantes sont plus compliquées avec deux nouveaux échecs en Challenge et de mauvais résultats en Championnat entrainant la descente du club pour la première fois de son histoire.

Descente en groupe B (1978) et remontée immédiate parmi l’élite

L'équipe passe une unique saison en groupe B en 1977-1978, puis remonte en élite immédiatement après une saison maîtrisée et douze victoires en quatorze matchs, assurant aux Béarnais la première place de leur poule. Ils réussissent même à se qualifier pour les huitièmes de finale en Challenge où ils sont éliminés (22-6) par le Biarritz olympique. Si le pack palois fait bonne figure face aux Biarrots, habitués aux joutes de l'élite, les lignes arrières paloise ne sont malheureusement pas au niveau de leurs avants.

Pour son retour dans l'élite en 1979, la Section termine en milieu de tableau avant d'être largement éliminé (28-4) par le Valence Sportif en seizième de finale.La Section connaît également une nouvelle élimination dès les phases de poules en Challenge.

En progrès, la Section termine à la deuxième place de sa poule en Championnat en 1980 avant de passer l'obstacle des seizième de finale pour la première fois depuis 1975. Le FC Auch de Jacques Fouroux est battu 18 à 3 puis la Section est éliminée la semaine suivante par Brive 15 à 6 en huitième de finale. En Challenge, Pau est qualifié d'office pour les huitièmes de finale après que Toulouse et Narbonne ont été disqualifiés pour jeu brutal mais est éliminé dès les huitièmes de finale par Béziers.

En 1981, Pau termine à nouveau à la deuxième place de sa poule en Championnat puis atteint les huitièmes de finale, battu par le FC Lourdes. Cette saison est marquée par deux derbys contre le voisin du FC Oloron dont un duel très tendu à Pau la où le deuxième ligne d'Oloron Constant est expulsé par l’arbitre. En Challenge, Pau atteint les huitièmes de finale comme la saison précédente.

La Section ne suit pas la règle des 18 ans, puisqu'après 1928, 1946 et 1964, elle ne remporte pas de nouveau titre en 1982, battu de peu par le SU Agen en huitièmes de finale aller-retour. En Challenge, la Section atteint les quarts de finale, battu par le FC Lourdes. Laurent Cabannes débute alors en équipe première à 17 ans, deviendra lui aussi huit ans plus tard l'un des meilleurs avant-aile du monde.

Après avoir terminé en tête de sa poule, elle accède tout de même aux quarts de finale du Championnat en 1983, mais est battu en fin de match 19 à 15 par le RRC Nice après une touche mal contrôlée.

Pau dispute encore les huitièmes de finale du championnat en 1984 puis échoue à se qualifier la saison suivante.

En 1986, Pau échoue en seizième de finale du Championnat mais conserve sa place dans l'élite réduite à vingt clubs grâce à son bon classement en phase de poule.

En 1987, affaiblie notamment par le départ de Laurent Cabannes, la section ne termine que huitième de sa poule en Championnat et se maintient de justesse dans le premier groupe avant que la fédération ne décide finalement d'une nouvelle formule à 80 clubs. La section effectue toutefois un meilleur parcours en Challenge où il atteint les quarts de finale, éliminé par le FC Lourdes par (18 à 7).

Descente en première division groupe B

La fin des années 1980 est plus difficile. Battu à domicile par les trois premiers de la poule, Toulon, Agen et Grenoble, mais aussi par ses voisins Lourdes et Tarbes, Pau termine dernier de sa poule en 1988.

Il passe ensuite deux saisons en groupe B malgré l’arrivée de l’ouvreur de France B Richard Mapuhi qui remplace Bernard Bassi parti au Paris UC. L’équipe première accède cependant aux finales de cette catégorie mais échoue de peu (18-9) contre Castres en 1989 puis contre Montchanin (18-7) en 1990. La Section est alors dans des situations sportive et économique délicates.

Départ de la Croix du Prince, puis la chute (1990 - 2006)

En , le club quitte son stade de la Croix du Prince pour le stade du Hameau plus moderne lors d'un match gagné contre Toulon en poule de brassage qui permet à la Section de rejoindre le groupe A. Cela résout également une partie des difficultés financières du club, puisque la Croix du Prince est vendue à la Mairie de Pau. Le début des années 1990 voit un début de redressement de l'équipe première qui se maintient en groupe A en 1991 et 1992.

En 1993, l’équipe atteint même le Top 16 mais échoue à se qualifier pour les quarts de finale au profit des mammouths de Grenoble et du RC Narbonne, qui jouent leurs quatrièmes quarts de finale en cinq saisons.

En 1994, la Section, battu lors de l'avant dernière journée à Bourgoin échoue à se qualifier pour le Top 16. Pau échoue également à se qualifier en Challenge.

En 1995, la Section paloise n'accède pas non plus au Top 16 mais atteint la finale de la Coupe André Moga contre l’Aviron bayonnais. En Challenge, Pau est éliminé par le FC Lourdes, club du groupe B, en huitième de finale.

Finaliste du Challenge du Manoir et demi-finaliste du Championnat 1996

Le club palois remonte dans la hiérarchie et obtient à nouveau de bons résultats. Aussi dès 1996, la Section dispute la finale du Challenge mais est éliminée en demi-finale du Championnat, à chaque fois face à Brive. Ces résultats permettent au club de se qualifier pour la seconde édition de la Coupe d'Europe. Le nouvel international Jean-Louis Jordana choisit toutefois de poursuivre sa carrière au Stade toulousain.

Vainqueur de la Coupe de France Yves-du-Manoir 1997

C'est en 1997 que la section se voit récompensée d’un nouveau trophée national avec la coupe de France Yves-du-Manoir avec une victoire 13-11 face à l'équipe du CS Bourgoin-Jallieu. En championnat de France, la section s'incline en quarts de finale 18-24 face au futur finaliste le CS Bourgoin-Jallieu.

David Aucagne, Frédéric Torossian et David Dantiacq sont sélectionnés cette saison en équipe de France.

Demi-finaliste de la coupe d’Europe 1998

En 1998, la Section Paloise atteint la demi-finale de la Coupe d'Europe en 1997-1998.

En quarts de finale, les sectionnistes s'imposent face à Leicester, finaliste de l'édition précédente et auteur d'un carton 90-19 face aux Glasgow Warriors en barrages.

La Section s'incline finalement en demi finale au Recreation Ground, face à Bath sur le score de 20-14.

La Section dispose d'un quatrième joueur international dans son effectif, puisque Nicolas Bacqué dispute un match de la Coupe Latine.

L'année suivante, la Section affaiblie notamment par le départ de Philippe Bernat-Salles à Biarritz est éliminé en Championnat à l'issue de Top 16 puis en Challenge européen au stade des quarts de finale par Narbonne.

La Section atteint également les demi-finales de la coupe de France, battu par le Stade français.

Vainqueur du challenge européen et demi-finaliste du championnat 2000

Le stade des Sept Deniers à Toulouse où La Section paloise remporte le bouclier européen face au Castres olympique.

En 2000, la Section alors entraînée par Jacques Brunel et Jean-Michel Aguirre remporte le Bouclier européen face au Castres olympique par 34-21 au stade des Sept Deniers de Toulouse.


En cours de saison, le deuxième ligne Thierry Mentières doit mettre un terme à sa carrière, victime d'ennuis cardiaques.

En championnat, la section élimine l'AS Montferrand 28-27 en quart de finale puis rate la finale face à l'US Colomiers en demi-finale en s'inclinant 22-24 après prolongations.

Les juniors Reichel sont champions de France après une victoire sur Villeurbanne 33-24 en finale.

L'année suivante est difficile avec le passage de l'élite de 21 à 16 clubs. Le club pourtant renforcé par le troisième ligne international Lionel Mallier et par le centre Jean-Charles Cistacq ne remporte que huit victoires en dix-huit matches et va se sauver de la relégation in extremis en barrages contre le FC Grenoble (neuf victoires en vingt matchs) 33 à 21 après prolongation à Béziers. Le parcours est plus convaincant en Coupe d'Europe où le club se qualifie pour les quarts de finale battu chez ses compatriotes du Stade français. En coupe de la ligue, la Section atteint les demi-finales, éliminé par l'AS Montferrand. Les juniors Reichel conservent leur titre de champion de France après une victoire sur le RC Narbonne 21-6 en finale. Bien que conservant sa place dans l'élite, la Section perd de nombreux éléments à l'intersaison comme l'arrière international Nicolas Brusque qui part pour le Biarritz olympique, Lionel Mallier qui part pour l'USA Perpignan.

Finaliste du challenge européen 2005

Les saisons suivantes sont beaucoup plus décevantes. L'équipe se contente souvent de jouer le maintien en première division mis à part une qualification en play-off en 2003, et un bon parcours en challenge européen en 2005, sous le capitanat de Jean-Charles Cistacq, qui le voit uniquement échouer en finale face aux Sale Sharks.

La Section est finalement reléguée en Pro D2 après la saison 2005-2006, relégation qu'elle avait déjà évité de très peu la saison précédente (victoire en barrage face à Aurillac).

Descente en Pro D2

Le club évolue en Pro D2 à partir de la saison 2006-2007 en espérant des lendemains meilleurs, misant beaucoup sur la formation, comme ces jeunes formés au club et qui ont porté le maillot de l'équipe de France de Rugby durant ces années 2000. Mais si Beauxis, Brusque, Harinordoquy, Traille et Bernat-Salles font la fierté de la formation béarnaise, ils partiront rapidement sous d'autres cieux, la plupart pour le Biarritz olympique, alors au sommet de la hiérarchie nationale.

La reconstruction puis le retour des ambitions (depuis 2006)

Jean Bouilhou lors de la saison 2014-2015.

La Section retrouve l'ambition d'accéder de nouveau à l'élite du rugby français en 2011-2012, après une saison qui la voit finir 2e du championnat, et invaincue à domicile, la Section, après avoir écarté le Stade rochelais en demi-finale d'accession au Stade du Hameau (16-14), s'incline en finale d'accession au stade Chaban-Delmas de Bordeaux face au Stade montois (29-20).

En 2012-2013, le club se qualifie également pour les demi-finales (toujours face aux Rochelais) et la finale d'accession au Top 14. À cette occasion, les clubs de supporteurs, partenaires et autres comités d'entreprise organisent le voyage qui réunira pas moins de 142 bus en direction du Stade Chaban-Delmas. Cependant, la Section s'incline encore à ce stade de la compétition contre le CA Brive sur le score de 30-10 devant 33 175 spectateurs.

Champion de France de Pro D2 2015

Après une nouvelle désillusion la saison suivante face à La Rochelle, défaite 35 à 18 au stade Marcel-Deflandre en demi-finale, le club réalise un bon recrutement en vue de la saison à venir avec l'arrivée d'un manager en la personne de Simon Mannix. Le Néo-Zélandais en provenance du Munster s'installe en Béarn avec dans ses valises, son analyste vidéo au Munster Elliot Corcoran et le troisième ligne irlandais James Coughlan, qui se révélera être l'un des meilleurs joueurs du club de la saison. La Section confirme ainsi ses ambitions en se plaçant en tête dès la 2e journée pour ne plus quitter cette position de leader. Un record sera par ailleurs battu en gagnant les 8 premiers matchs de Championnat. Grand artisan de la remontée dans l'élite, Mannix a apporté une grande discipline et une philosophie de jeu néo-zélandaise. Il privilégie des entraînements plus courts mais beaucoup plus intensifs.

Le club officialise sa montée le en remportant le titre de champion à quatre journées de la fin après sa victoire face à Montauban (31-5), permettant l'accession directe au Top 14. Aussitôt la saison terminée, Simon Mannix use de son carnet d'adresses pour faire venir des joueurs comme Colin Slade ou encore Conrad Smith, considéré comme l'un des meilleurs centres du monde.

Retour en Top 14 (depuis 2016)

Pour son retour en Top 14, la Section termine 11e en 2016 puis 9e en 2017 tout en manquant la qualification en Challenge européen.

En progrès, la Section termine 8e du championnat en 2018 et atteint les demi-finales du Challenge européen. La Section termine ensuite 11e du championnat en 2019 tout terminant 3e de sa poule en en Challenge européen.

La saison suivante est marquée par une suspension du championnat à partir du après le début de la propagation de la pandémie de Covid-19 en France. Le , la LNR propose l'arrêt définitif du championnat, après une réunion extraordinaire organisée la veille avec tous les membres du bureau exécutif et les présidents de clubs. Par conséquent, le titre national n'est pas attribué et aucune promotion, ni relégation n'est promulguée, à l'issue de cette édition ; la décision est définitivement approuvée par le comité directeur de la LNR le . Pau est 12e à l'arrêt du championnat.

Pau termine encore 12e du championnat en 2021 mais manque de justesse la qualification en Challenge européen.

La saison suivante (2021-2022), la Section se classe 10e en Top 14. En Challenge européen, l'équipe a été éliminée dès la phase de poule. En Supersevens, l'équipe a remporté la première étape à Aix-en-Provence mais n'a pas réussi à se qualifier pour la finale. Hugo Auradou s'affirme en équipe première.

La saison 2022-2023 de la Section paloise a été marquée par des performances irrégulières en Top 14 et en Challenge Cup. Malgré quelques victoires notables, l'équipe a eu du mal à confirmer et termine à la 12e place en Top 14. En Challenge Cup, elle n'a pas réussi à se qualifier pour la phase éliminatoire. C'est la saison de la révèlation d'Emilien Gailleton, qui se fait remarquer par le sélectionneur de l'équipe de France, Fabien Galthié. Pour sa première année en Top 14, il inscrit 14 essais en 24 matchs et termine meilleur marqueur d'essais de la saison.

La saison 2022-2023 voit la Section démarrer le championnat en trombe et être leader lors de la phase aller, grâce à l'excellent début de saison de Joe Simmonds et Jack Maddocks, alors que Théo Attissogbé et Hugo Auradou s'imposent comme des titulaires à part entière. La phase retour s'avère plus complexe, mais le club reste en position de se qualifier pour les phases finales du Top 14.