Résultats

Date R Home vs Away -
04/14 19:00 20 [7] St Etienne - Femmes vs Lyon - Femmes [1] 1-6
04/14 12:30 20 [12] Bordeaux - Femmes vs FC Fleury 91 - Femmes [5] 0-3
04/13 12:30 20 [8] Dijon - Femmes vs Le Havre - Femmes [9] 1-2
04/13 12:00 20 [6] Montpellier - Femmes vs Lille - Femmes [11] 1-2
04/13 12:00 20 [10] Guingamp - Femmes vs PSG - Femmes [2] 3-3
04/12 19:00 20 [3] Paris FC - Femmes vs Reims - Femmes [4] 2-2
03/31 19:00 19 [1] Lyon - Femmes vs Le Havre - Femmes [9] 3-0
03/31 12:30 19 [2] PSG - Femmes vs Dijon - Femmes [8] 3-0
03/30 13:30 19 [5] FC Fleury 91 - Femmes vs Lille - Femmes [11] 2-2
03/30 13:30 19 [4] Reims - Femmes vs Bordeaux - Femmes [12] 3-0
03/30 12:00 19 [10] Guingamp - Femmes vs St Etienne - Femmes [7] 3-4
03/29 20:00 19 [3] Paris FC - Femmes vs Montpellier - Femmes [6] 3-0

Le championnat de France féminin de football, aussi appelé Division 1 ou D1 féminine et officiellement D1 Arkema pour des raisons de parrainage, est le championnat féminin français de football de plus haut niveau. Créé pour la première fois en 1919 par la Fédération des sociétés féminines sportives de France (FSFSF) puis disparu en 1933, il renaît en 1974 sous l'égide de la Fédération française de football (FFF).

Après deux décennies de championnat composées de groupes régionaux et d'une phase finale, c'est en 1992 qu'apparait le premier championnat féminin composé d'un seul groupe national. Si le format des divisions inférieures a souvent été chamboulé, le format de première division n'a plus changé depuis les années 1990.

L'Olympique lyonnais est le club qui a remporté le plus de titres de première division (16), il détient également le record du nombre de victoires consécutives (14). Il est le tenant du titre de la compétition (2023).

History

Les prémices du football féminin

Le premier championnat féminin de football a lieu en 1919, à l'initiative de la FSFSF, dans un contexte où les femmes ont non seulement remplacé dans les usines et dans les champs les hommes partis à la guerre, mais où elles ont aussi investi le domaine du sport, dont le football.

Le tout premier match du championnat de France féminin s'est déroulé le matin du 23 mars 1919 au stade Brancion de Paris entre Fémina Sport et l'En Avant. Fémina Sport l'aurait emporté par 2-0, le score de 3-1 étant aussi évoqué.

Les deux premières éditions du championnat ne concernent que des équipes parisiennes. En avril 1933, le football est officiellement radié des sports organisés par la FSFSF, en raison de la désaffection croissante des femmes pour ce sport, dont la pratique est soumise à de fortes critiques. La Ligue de Paris de Football féminin, créée en 1933, prend la relève et le 26 novembre 1933 organise un championnat de Paris féminin à dix clubs qui dure jusqu'en 1937.

La création d'un championnat sous l'égide de la FFF

Après une renaissance du football féminin en France au milieu des années 1960, ce n'est qu'en mars 1970 que la FFF reconnait officiellement sa pratique et quatre autres années suivent avant la création d'un championnat de France officiel. Pour leurs premières phases finales (1974-1975), huit équipes féminines régionales se sont qualifiées : FC Bergerac, Caluire Saint-Clair SC, ARC Cavaillon, FC Metz, Arago sport orléanais, Stade de Reims, FC Rouen et FC Vendenheim. Le titre est remporté lors de cette première saison par le club de Reims.

Le Stade de Reims, qui s'est qualifié pour les huit finales suivantes jusqu'en 1982 et en a remporté cinq, ainsi que l'AS Étrœungt (trois fois champion en quatre finales) ont dominé ces premières années du championnat. Ces deux clubs sont d'ailleurs les seuls champions nationaux à n'avoir jamais connu la première division masculine, jusqu'à la saison 2015-2016 incluse. À noter également, qu'aucune équipe de la région de la capitale n'a pour le moment un rôle dans ce jeune championnat. Mais cela change avec le début de la domination de la VGA Saint-Maur et ses six titres de champion entre 1983 et 1990. La dernière apparition de Saint-Maur durant ses années-là (1991) est suivie par le début de la suprématie du FC Lyon et du Juvisy FCF, qui ont remporté presque tour à tour le titre de champion jusqu'en 1998. Elles gagneront d'ailleurs les deux dernières éditions en format matches de groupe et matchs à élimination directe, puisqu'en 1992 le championnat devient la National 1A et introduit le principe d'une ligue de 12 équipes.

Après une double domination des joueuses de Lyon et de Juvisy pendant huit ans (quatre titres chacun), les joueuses de Toulouse deviennent quadruple championnes de France de 1998 à 2001 sous la bannière du TOAC puis en 2002 sous celle du TFC. Entre deux victoires de Juvisy, le Montpellier HSC remporte le championnat pour la première fois en 2004 et enchaîne en 2005. La saison 2006-2007 marque le début de la suprématie indiscutable des féminines de l'Olympique lyonnais sur le championnat de France féminin de football. S'ensuit une série de 14 titres consécutifs et un bilan titanesque : de leurs 286 matches à la fin de la saison 2018-2019, elles en ont remporté 263 pour seulement cinq défaites (deux contre Juvisy et le Paris Saint-Germain, une contre Hénin-Beaumont). Paris (sept fois), Montpellier et Juvisy (trois fois chacun) deviennent ainsi les inévitables deuxièmes. Mais depuis 2012 et l'arrivée des propriétaires qataris dans le club de la capitale, la section féminine du PSG ne cesse de réduire l'écart avec les championnes lyonnaises. Les rencontres entre l'Olympique lyonnais et le Paris Saint-Germain deviennent ainsi un « classique » du championnat, ces matchs étant décisifs pour le titre, et une forte rivalité nait alors entre les deux clubs. Toutefois un gouffre se crée alors dans le championnat entre ces deux clubs au moyen financier important et les autres.

La saison 2020-2021 est historique pour la D1, de par la pandémie de Covid-19 qui contraint les clubs à jouer les matchs à huis clos, mais surtout synonyme de premier sacre pour le Paris Saint-Germain, détrônant Lyon après 14 titres consécutifs.

En 2023, la FFF engage un plan de développement du football féminin français. Des play-offs sont mis en place pour les 4 premiers avec des demi-finales suivies d'une petite et grande finale afin de déterminer le champion de France et les trois qualifiés pour la Ligue des champions. Des centres de formation féminins agréés sont créés, une licence club est instaurée afin d'augmenter les exigences de structuration des clubs et sur la qualité des stades. Par ailleurs, une Ligue professionnelle féminine de football (LPFF) interne à la fédération est créée afin de professionnaliser la D1 et la D2 et développer les ressources du championnat. Elle est dotée la première année d'un budget de 7,3 millions d'euros.